Forum de coopération économique Asie-Pacifique en infographie

21/11 – http://fr.vietnamplus.vn

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Crédit photo : Luis ROBAYO /AFP
Le 21 novembre, la nouvelle version des accords de paix a été signée à Bogota lors d’une cérémonie plus modeste qu’en septembre dernier à Carthagène. Des « pourparlers marathons » ont tenu compte des observations des opposants, notamment des amis de M. Uribe. « Nous avons un meilleur accord, une feuille de route qui tient compte de l’avis de tous les secteurs politiques … Il est temps que nous contribuions à la construction de la paix dont nous avons tous rêvé », selon M. Santos. Différentes modifications sur le texte initial, notamment :
-sur les peines encourues par les responsables des FARC, libertés de mouvement réduites ;
-sur le Tribunal spécial pour la paix : composé seulement de juges colombiens, et non internationaux ;
-sur la « justice de paix » qui aura le même statut que la justice ordinaire ;
Cependant le parti Centro democratico d’Alvaro Uribe regrette « l’impunité des coupables de crimes contre l’humanité qui ne passeront pas un seul jour en prison ». Les opposants relèvent aussi que « le narcotrafic demeure un délit connexe aux activités politiques, donc amnistiable » et refusent que les guérilleros coupables de crimes contre l’humanité puissent se présenter et être élus aux élections de 2018. « Le point le plus contesté de l’accord reste le mode de validation : … il est prévu que le Parlement ratifiera l’accord, alors que la population l’a rejeté à la majorité le 2 octobre
25/11 – Patrick Bèle – Le Figaro (extrait)

La Chine et l’Equateur ont décidé jeudi de renforcer leur coopération en matière de capacité de production et dans les secteurs économique et commercial, selon un communiqué conjoint publié au cours de la visite du président chinois Xi Jinping dans ce pays d’Amérique latine.
Au cours de la rencontre entre le président Xi et son homologue équatorien Rafael Correa, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur les relations bilatérales, sur les liens entre la Chine et l’Amérique latine, ainsi que sur des questions internationales et régionales d’intérêt commun, indique le communiqué.
Cherchant à promouvoir leur coopération en matière de capacité de production et dans le domaine des investissements, les deux pays ont promis de mettre en œuvre de grands projets dans les secteurs du pétrole et du gaz, des mines, des infrastructures, de la conservation de l’eau, de la communication et de la finance, et d’explorer leur coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pétrochimie, des constructions navales, de la métallurgie et de la fabrication du papier.
La Chine entend travailler avec l’Equateur en matière de transfert de technologies afin de stimuler l’industrialisation du pays et de renforcer sa capacité de développement indépendant.
Les deux pays se sont également engagés à encourager leurs entreprises et institutions financières à discuter d’une éventuelle coopération sur le projet Pacific Refinery, un grand complexe pétrochimique situé dans la province de Manabi, dans le nord de l’Equateur, qui deviendra un pilier de l’industrie pétrochimique de l’Equateur et de toute la région.
Dans le domaine du commerce, Beijing et Quito cherchent à atteindre une croissance commerciale stable, durable et équilibrée, et promettent de rendre plus pratique l’accès de leurs produits respectifs sur les marchés de l’un et de l’autre.
Les deux pays désirent également renforcer leurs échanges dans les secteurs de la science et des technologies, selon le communiqué.
La Chine est prête à jouer un rôle actif dans le projet « Cité du Savoir de Yachay » et le « programme Promethée », et à faciliter la coopération entre les académies de recherche scientifique, les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises dans la recherche et le développement conjoints, l’innovation ainsi que la commercialisation et l’industrialisation des réalisations des recherches scientifiques.
La Chine et l’Equateur ont de plus décidé de renforcer leur coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la santé, du sport, du tourisme et de la justice, de soutenir les échanges entre les médias, les artistes et les étudiants des deux pays, et d’augmenter le nombre d’échanges d’étudiants, afin de promouvoir la compréhension et l’amitié entre les deux peuples.
Les deux parties ont réaffirmé qu’elles continueraient de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’une et de l’autre et de soutenir leurs préoccupations majeures et intérêts fondamentaux respectifs, précise le communiqué.
L’Equateur a réitéré sa ferme adhésion à la politique d’une seule Chine et son soutien aux efforts de Beijing pour parvenir à l’unification nationale, tandis que la Chine soutient les efforts de l’Equateur pour trouver une voie de développement adaptée à ses conditions nationales et pour préserver l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité du pays.
Les deux pays ont par ailleurs convenu de maintenir des échanges étroits de haut niveau et de promouvoir la communication entre leurs organes législatifs, leurs partis politiques et au niveau local, ainsi que la coopération entre leurs ministères des Affaires étrangères, afin de trouver davantage de terrains d’entente et d’accroître leur confiance politique mutuelle.
Selon le communiqué, la Chine et l’Equateur estiment que la coopération pratique représente une partie importante de leur partenariat stratégique global.
Cherchant à améliorer leur coopération tous azimuts, les deux parties désirent intégrer davantage leurs stratégies de développement et mettre pleinement en œuvre une série de mécanismes de coopération dans des domaines tels que la capacité de production, les investissements, le commerce, l’agriculture et la technologie.
Toujours selon le communiqué conjoint, les deux pays ont convenu qu’ils partagent des intérêts communs sur de nombreuses questions internationales et régionales importantes.
Dans le cadre des Nations Unies et du Groupe des 77 (G77), ainsi que de nombreuses autres organisations de coopération multilatérale, les deux pays souhaitent maintenir des communications et une coopération étroites sur la réforme de l’ONU, la gouvernance économique mondiale, le changement climatique et l’Agenda 2030 pour le développement durable, afin de promouvoir la coopération Sud-Sud et de préserver les intérêts des pays en développement.
La Chine soutient la présidence de l’Equateur au G77 en 2017 et aimerait travailler avec le pays pour renforcer l’influence et la voix des pays en développement dans les affaires mondiales.
Le président Xi est arrivé jeudi après-midi à Quito, capitale équatorienne, pour effectuer une visite d’Etat. L’Equateur est la première étape de la tournée de M. Xi dans trois pays d’Amérique latine, qui l’amènera également au Pérou et au Chili. Il s’agit de sa troisième visite en Amérique latine depuis qu’il est devenu président chinois en mars 2013.
M. Xi participera également à la 24e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) prévue entre les 19 et 20 novembre à Lima, capitale du Pérou.
19/11 – http://french.peopledaily.com.cn avec Xinhua

Crédit photo : french.xinhuanet.com
Le président chinois Xi Jinping entamera une visite d’Etat au Pérou samedi sur invitation du président péruvien, Pedro Pablo Kuczynski. Au cours de son séjour, M. Xi participera à la 24e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC).
Voici quelques faits importants des relations bilatérales entre la Chine et le Pérou :
Le Pérou a établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1971. Depuis, les relations bilatérales se sont développées sans accrocs avec des échanges de haut-niveau fréquents, une coopération économique et commerciale renforcée et une hausse des échanges dans les domaines de la culture, de l’éducation, des sciences et des technologies.
Les deux pays ont établi un partenariat stratégique global, qui est le plus haut niveau de relations entre la Chine et les pays d’Amérique latine.
L’Accord de libre-échange (ALE) Chine-Pérou a été officiellement ratifié par les gouvernements des deux pays en décembre 2009 et est entré en vigueur le 1er mars 2010.
Ces dernières années, le commerce bilatéral a connu une trajectoire ascendante, atteignant un record de près de 15 milliards de dollars en 2015.
Durant les huit premiers mois de cette année, le commerce a affiché une croissance de 9% par rapport à la même période en 2015.
La Chine est le plus grand partenaire commercial du Pérou, son plus grand marché d’exportation et sa source la plus importante d’importation depuis des années. Le Pérou est devenu quant à lui une des principales destinations des investissements chinois en Amérique latine.
Les investissements chinois au Pérou ont bénéficié à de nombreux domaines, couvrant entre autres les secteurs des mines, des hydrocarbures, des infrastructures et des services financiers.
Plus de 170 entreprises chinoises ont investi plus de 14 milliards de dollars au Pérou, aidant ainsi à créer des dizaines de milliers d’emplois et des nouvelles sources de recettes fiscales pour les communautés locales, et contribuant ainsi au développement économique et social du pays.
Les échanges solides entre les peuples ont encore plus rapproché les Chinois et les Péruviens.
Les quatre Instituts Confucius au Pérou ont attiré plus de 4.000 étudiants. Enfin, de plus en plus de touristes chinois épris de la civilisation Inca souhaitent visiter le Pérou.
19/11 – http://french.peopledaily.com.cn avec Xinhua

Les dirigeants de la zone Asie-Pacifique ont été exhortés vendredi à résister à la vague protectionniste qui touche l’Amérique, en particulier avec l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
« Aux États-Unis et en Grande-Bretagne (avec la victoire du Brexit, ndlr), le protectionnisme est en train de prendre le dessus. (…) Il est essentiel que le commerce mondial se développe à nouveau et nous devons vaincre le protectionnisme », a lancé le président du Pérou Pedro Pablo Kuczynski en inaugurant à Lima la réunion annuelle de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
« Toute personne voulant promouvoir le protectionnisme devrait relire l’histoire économique des années 30 », a-t-il souligné.
Donald Trump a su capter la colère d’un électorat populaire laissé sur le banc de touche de la mondialisation en promettant un tour de vis protectionniste censé protéger l’emploi américain de la concurrence low-cost chinoise ou mexicaine.
Le magnat milliardaire de l’immobilier a en particulier fustigé pendant sa campagne le « terrible » Partenariat transpacifique (TPP) conclu en 2015 sous l’impulsion de l’administration Obama, mais dont la ratification par Washington semble désormais hautement compromise.
Barack Obama, qui cédera le pouvoir le 20 janvier, a fait vendredi ses adieux aux dirigeants européens avant de décoller en début d’après-midi pour participer au sommet de l’Apec.
Mais c’est le grand absent, Donald Trump, qui mobilisait toute l’attention inquiète des dirigeants des 21 économies membres de cette organisation pesant 60% du commerce global pour 40% de la population mondiale.
Les pays d’Asie-Pacifique ont jusqu’à présent été les grands bénéficiaires de la mondialisation et craignent d’être stoppés net dans leur élan.
L’atmosphère était sombre au sommet de l’Apec vendredi où les ministres réunis à huis clos ont exprimé leurs préoccupations face à la montée du protectionnisme aux États-Unis, selon un délégué.
Selon cette source ayant demandé à l’AFP à ne pas être citée, le représentant américain du Commerce Michael Froman s’est voulu rassurant en indiquant à ses partenaires que les intérêts fondamentaux des États-Unis ne changeaient pas brutalement d’une administration à l’autre.
Ironie de l’Histoire, l’élection de Trump a érigé la Chine au rang improbable d’unique leader du libre-échange mondial.
Le président chinois Xi Jinping arrive à Lima avec de solides cartes en main pour combler le vide laissé par Washington.
Pékin avait été laissé sur la touche de l’accord de libre-échange TPP signé en 2015 par 12 pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis et Vietnam).
Désormais, « Il ne fait aucun doute que si le TPP échoue, ce sera une énorme victoire pour la Chine, politiquement et économiquement », déclare à l’AFP Brian Jackson, chef économiste pour la Chine du consultant IHS Global Insight.
« Il est déjà clair que la Chine va œuvrer vigoureusement à la signature d’accords de commerce régionaux pour s’assurer qu’elle conservera des accès compétitifs aux marchés » de la région, ajoute-t-il.
« Elle l’aurait fait même si le TPP était passé. Mais s’il échoue, cela renforcera considérablement sa position de négociation en tant que principale source alternative de débouchés » commerciaux, conclut cet analyste.
Pékin devrait en profiter pour refaçonner le paysage des échanges économiques en Asie en poussant ses propres traités commerciaux, notamment son projet de Zone de libre-échange Asie-Pacifique (FTAAP), qui vise à rassembler les 21 membres de l’Apec.
La Chine portera aussi le RCEP, projet d’accord de libre-échange entre l’Asean (Association des nations du sud-est asiatique), l’Australie, la Chine et l’Inde notamment, mais sans les États-Unis.
« Le projet de RCEP est une possible alternative asiatique au TPP », note Marcel Thieliant, de Capital Economics.
« Pour le moment, c’est l’incertitude qui domine. Il y a plus de questions que de réponses », souligne Carlos Malamud, professeur à l’Institut Elcano de Madrid.
« L’argument anti-libre échange était à usage électoral interne. Or ce qui est certain, c’est que l’économie des États-Unis dépend en grande partie de l’extérieur », souligne-t-il.
« Trump est en train de prendre conscience des risques et coûts qu’il y aurait pour les travailleurs américains si par exemple il augmentait de 25% les impôts à l’importation de certains produits », assure-t-il.
« En cas de guerre commerciale entre deux pays, chacun a beaucoup à perdre. Ce qui est certain, conclut ce spécialiste, c’est que si les États-Unis tournent le dos à l’Amérique latine, c’est la Chine qui en tirera profit ».
18/11 – http://www.tahiti-infos.com avec AFP

Image copyrightGETTY IMAGESImage caption : Farc representative Ivan Marquez (left) shook hands with government negotiator Humberto de la Calle
The Colombian government and the Farc rebel group have announced a new peace agreement, six weeks after the original deal was rejected in a popular vote.
The two sides, which have been holding talks in Cuba for four years, said the revised plan incorporated proposals from the opposition and others groups.
The initial deal had been deemed to be too favourable to the left-wing rebels.
The new agreement is not expected to be put to another popular vote, but rather submitted to Congress.
« We have reached a new final agreement to end the armed conflict, which incorporates changes, clarifications and some new contributions from various social groups, » the two sides said in a statement.
It was read by diplomats from Cuba and Norway, the mediating countries, in the Cuban capital, Havana.
The statement did not give details of the revised agreement but Colombia’s lead negotiator, Humberto de la Calle, said it « resolves many criticisms » of the previous deal.
One new requirement was for the Farc to draw up a complete list of its assets, to be used for victim compensation, he added. Further details are expected to be released over the weekend.
However the leader of the « No » campaign, former President Alvaro Uribe, said the new proposals did not go far enough.
The previous deal was rejected by 50.2% of voters in a vote held on 2 October.
Many objected to the lenient sentences given to fighters who confessed to crimes. Some would have avoided serving any time in conventional prisons.
Those who opposed the deal also balked at the government’s plan to pay demobilised Farc rebels a monthly stipend while offering those wanting to start a business financial help.
Polls had initially indicated that the agreement would be approved by a comfortable margin, but opposition to the agreement had been stronger than expected.
Despite the rejection of the deal by voters, President Juan Manuel Santos was awarded the Nobel Peace Prize for his part in the negotiations.
Farc, Colombia’s largest rebel group was formed in 1964 with the stated intention of overthrowing the government and installing a Marxist regime.
After modest beginnings, the group rose to prominence through the 1980s and 1990s as its association with the drugs trade improved its financial standing.
At its peak it was the largest and best-equipped guerrilla force in Latin America.
But the number of active Farc fighters has diminished from its estimated high of 20,000 to about 7,000 after thousands of guerrilla fighters were demobilised or killed.
Colombia’s second-largest rebel group, the National Liberation Army (ELN), has also been engaged in an armed conflict for more than five decades.
About 260,000 people have killed and millions displaced in the 52-year conflict.
13/11 – http://www.bbc.com

Ildefonso Guajardo, ministro de Economía de México. FRANCISCO CAÑEDO
La mayoría de las moras que se venden en China se producen en México, pero en algunas temporadas el país norteamericano no puede satisfacer la demanda asiática y recurre a la cosecha de Chile. Los cargamentos con moras viajan desde el hemisferio sur hasta el puerto de Manzanillo (Colima) para luego embarcarse en un viaje hasta Asia. Esta cadena es posible ante tratados comerciales como la Alianza del Pacífico, que impulsa y facilita el intercambio de las empresas de sus cuatro miembros latinoamericanos: Colombia, México, Chile y Perú.
Empresas que se han beneficiado del acuerdo comercial se han reunido este viernes en la Ciudad de México para celebrar el II Encuentro: Integración Iberoamericana y la Alianza del Pacífico. La sede ha sido la nueva Torre del BBVA Bancomer y más de una decena de ponentes han hablado de los avances del tratado que ha permitido eliminar el 92% de los aranceles en el intercambio comercial entre los países miembro.
Como anfitrión el BBVA ha mostrado su interés en participar en el crecimiento de la Alianza. “No hay duda que el liberalismo y la apertura económica han mostrado que generan mayor crecimiento y bienestar para la población”, dijo Luis Robles, presidente de BBVA Bancomer, en la inauguración de las charlas. La entidad financiera ha analizado los avances del pacto que se firmó en 2011 y su importancia en la integración de las economías del mundo. “Estamos en un momento en el que vemos si el proceso de integración se acelera o no”, señaló Jorge Sicilia, economista jefe del Grupo BBVA.
México ha invertido 23.000 millones de dólares en el arranque de la Alianza del Pacífico. Il defonso Guajardo, ministro mexicano de Economía, ha destacado en una ponencia las oportunidades que el tratado puede traer al comercio en la región. Señaló que la Alianza podría asociarse con países como Argentina y Brasil en el futuro, y también impulsar el emprende durismo para financiar empresas con innovación de alto riesgo.
Guajardo ha reconocido que aunque la integración de las economías latinoamericanas en la Alianza apenas alcanza el 16%, el tratado podría servir como una plataforma para mejorar el comercio con los países asiáticos, e incluso como una alternativa al Acuerdo de Asociación Transpacífico (TPP por sus siglas en inglés) en caso de que Estados Unidos no consiga cerrar el pacto por la integración de las regiones que colindan con el océano Pacífico.
El mexicano ha insistido en que los países en desarrollo necesitan integrarse al comercio internacional, a pesar de que las grandes economías estén dudando de sus planes económicos. “Si creemos que lo que escuchamos en el debate político, que se trata de un problema de percepción de la gente porque no entienden el comercio, nos estamos equivocando. Falta un esfuerzo para hacer del comercio internacional parte de las políticas públicas”, dijo.
En las charlas del encuentro, organizado por el Consejo Empresarial Mexicano de Comercio Exterior (Comce), se reunieron también los directivos de empresas como Grupo Elementia, Grupo Carso e Indra, quienes expusieron las ventajas de hacer negocios en los cuatro países que forman la Alianza del Pacífico.
05/11 – Sonia Corona – http://internacional.elpais.com


L’activité économique des pays d’Amérique latine mesurée par l’évolution du produit intérieur brut reculera de 0,9% cette année, mais le rebond attendu des cours des matières premières permettra une croissance de 1,5% en 2017, a estimé mercredi la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal).
La Cepal, organisme des Nations unies, dont le siège est à Santiago du Chili, se montre un peu plus pessimiste concernant 2016 qu’en juillet, quand il prévoyait une contraction de 0,8% pour 2016.
La région souffrira des mauvaises performances du Brésil, du Venezuela, de l’Equateur et de l’Argentine, prédit-il : ainsi le Brésil, première économie d’Amérique latine, devrait voir son PIB chuter de 3,4%.
Le Venezuela, pénalisé par la chute des cours du pétrole, sa principale richesse, devrait lui voir son PIB s’effondrer de 8%, tandis que celui de l’Equateur reculera de 2,5% et celui de l’Argentine, de 1,8%.
Mais les prévisions pour 2017 « montrent un environnement global qui devrait être de meilleur augure que celui de 2015 et de 2016 », a expliqué la Cepal dans un communiqué. L’an prochain, « les prix des matières premières s’amélioreront par rapport aux niveaux moyens de 2016 et la croissance des partenaires commerciaux des pays de la région devrait augmenter », assure l’organisme.
12/10 – http://www.lefigaro.fr avec AFP

Le président colombien Juan Manuel Santos (à g.) et le chef des Farc Timochenko (à dr.) après la signature de l’accord, en présence du président cubain Raul Castro, à Carthagène, le 26 septembre 2016 – LUIS ACOSTA / AFP
La guérilla des Farc et le gouvernement colombien se sont engagés ce vendredi à maintenir un cessez-le-feu « bilatéral et définitif » et à apporter des « ajustements » à l’accord de paix pour tenter de le préserver malgré son rejet par référendum en Colombie.
« Nous réitérons notre engagement […] à maintenir le cessez-le-feu bilatéral et définitif décrété le 29 août dernier », indique un communiqué commun des négociateurs, qui mènent depuis fin 2012 des pourparlers de paix à La Havane.
Rejet surprise de l’accord de paix par les Colombiens
Le document a été publié quelques heures après l’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix au président colombien Juan Manuel Santos.
Les parties, qui n’ont pas fait mention de la récente décision du président de ne maintenir le cessez-le-feu que jusqu’au 31 octobre, ont convenu de mettre en place un « protocole » visant à « prévenir tout incident » sur le terrain le temps de résoudre la crise provoquée par le rejet surprise de l’accord de paix par les Colombiens.
Un mécanisme « tripartite » composé par l’ONU, le gouvernement et la guérilla « aura la charge de surveiller et vérifier » le respect de ce protocole et les « règles qui régissent » la fin des affrontements armés, ajoute le texte, qui demande aux Nations unies d’« autoriser » l’activation immédiate de sa mission initialement prévue pour surveiller l’application de l’accord de paix.
Tout en prenant acte du résultat du référendum de dimanche, qui annule de fait l’accord signé le 26 septembre, les négociateurs ont indiqué qu’ils consulteraient « les différents secteurs de la société », au cours d’un « processus rapide et efficace », pour « définir rapidement une issue ».
« Les propositions d’ajustements […] qui résultent de ce processus seront discutées » par le gouvernement et la guérilla, précise le texte.
Devant la presse, le chef négociateur du gouvernement Humberto De la Calle a souligné que « tout ajustement ou précision à l’accord final devra résulter d’un dialogue constructif ». « La Colombie ne veut pas retomber dans la guerre », a-t-il assuré.
Peu après l’attribution du prix Nobel de la paix au président Santos, la présidente du comité norvégien, Kaci Kullmann Five, a dit espérer que ce prix « encouragera toutes les bonnes initiatives et tous les acteurs qui pourraient jouer un rôle décisif dans le processus de paix et apporter enfin la paix à la Colombie après des décennies de guerre ».
Co-signataires de l’accord mais privées des honneurs, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont « félicité » le lauréat vendredi, souhaitant que ce prix « insuffle au président Santos la force de donner vie à l’accord (de paix) final et dignité à tous les Colombiens ».
Au fil des décennies, le complexe conflit armé colombien a impliqué les Farc, issues en 1964 d’une insurrection paysanne, mais aussi d’autres guérillas d’extrême gauche, des milices paramilitaires d’extrême droite et les forces armées. Il a fait plus de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés par la violence.
07/10 – http://www.20minutes.fr avec AFP

Marche pour la paix à Bogotá. Photo publiée par Elmer Montaña sur son compte Facebook et reproduite avec son autorisation.
Les sondages ne l’avaient pas vu venir, mais les Colombiens ont rejeté dimanche 2 octobre l’accord de paix signé il y a quelques jours avec la guérilla des FARC. Selon les résultats officiels du référendum, le «non» l’emporterait avec 50,21% contre 49,78% pour le «oui».
C’est le vote massif dans les villes qui a fait la différence. A Medellin, par exemple, le « non » l’a emporté à plus de 60%. Les voitures passent d’ailleurs en klaxonnant et en criant victoire dans cette capitale de l’Etat d’Antioquia, fief de l’ancien président Alvaro Uribe qui avait appelé à voter « non ».
Dans les centres de campagne pour le « oui », c’est la déception. Les partisans du « oui » ont hurlé : « Nous voulons la paix ».
Ce résultat montre la méfiance qu’ont les Colombiens à l’égard de la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Beaucoup d’entre eux n’acceptent pas certains points des accords de paix, notamment celui sur la participation politique des ex-guérilleros et celui de la justice transitionnelle.
C’est aussi un vote sanction contre le gouvernement de Juan Manuel Santos, et pour d’autres raisons comme l’augmentation des impôts, le manque de politiques publiques… Reconnaissant la défaite, il a déclaré : « Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix ».
Les accords, eux, ne sont pas affectés par ce vote négatif, car ce référendum n’était pas obligatoire. Mais Juan Manuel Santos va perdre encore plus de légitimité alors que sa cote de popularité était déjà au plus bas. C’est lui qui avait souhaité cette consultation afin de donner la « plus large légitimité » possible à l’accord qu’il a signé le 26 septembre avec le chef des FARC, Timochenko.
Du côté de l’opposition, on se frotte les mains. Le parti du Centre démocratique de l’ex-président Alvaro Uribe a envoyé un message d’union : « Ce n’est pas un retour à la guerre », a déclaré l’opposition. Et l’ancien chef d’Etat a appelé à un « grand pacte national ».
Cela dépendra sans doute des FARC. Dimanche, par la voix de son chef, la guérilla a « profondément déploré » le rejet de l’accord par les Colombien, réaffirmant qu’elle ne reprendrait pas les armes.
03/10 – Véronique Gaymard – RFI