L’ASEAN en chiffres
10/08 – http://fr.vietnamplus.vn
Superficie : 687 km2
Population : 5,6 Mh
Densité :
PNB : 292 milliards $
10/08 – http://fr.vietnamplus.vn
La 17e Conférence ministérielle des Affaires étrangères (AE) de l’ASEAN+3 et la 6e Conférence ministérielle du Sommet Asie de l’Est ont eu lieu le 26 juillet au Laos.
Ils ont demandé la poursuite de l’application des mesures du Plan d’action de l’ASEAN+3 pour la période 2013-2017, dont l’adaptation aux changements climatiques, la réduction des écarts de développement, la connectivité, les finances et la sécurité alimentaire.
Les ministres sont convenus de renforcer la coopération dans la politique et la sécurité pour faire face au terrorisme, à la criminalité transnationale, aux changements climatiques, aux maladies transmissibles…
Sur le plan de l’économie, les ministres ont souligné l’importance de l’accord de partenariat économique intégral régional (RCEP) et demandé l’achèvement de sa négociation cette année. Ils ont estimé le rôle de l’Initiative multilatérale de Chiang Mai, l’achèvement de l’Initiative sur le marché obligataire de l’ASEAN.
Les ministres se sont accordés sur l’extension de la coopération à l’agriculture, la sylviculture, la conservation des ressources naturelles, la réduction des effets des catastrophes naturelles et de la pauvreté, ainsi qu’à l’éducation et la santé.
Enfin, les ministres ont adopté la Déclaration de l’ASEAN+3 sur le développement durable.
Lors de la 6e Conférence ministérielle du Sommet d’Asie de l’Est, les participants ont souligné les mesures de consolidation de la coopération du Sommet d’Asie de l’Est (EAS), notamment par la création d’un organe de l’EAS au sein du Secrétariat de l’ASEAN, ainsi que d’un mécanisme d’échanges périodiques entre le Comité des représentants permanents de l’ASEAN et les ambassadeurs de l’EAS hors ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
La 6e Conférence des ministres des Affaires étrangères des pays participant au Sommet d’Asie de l’Est (membres de l’ASEAN, Chine, République de Corée, Japon, Etats-Unis, Inde, Russie, Australie et Nouvelle-Zélande) a eu lieu mardi à Vientiane, dans le cadre de la 49e Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN (AMM 49) et de ses conférences connexes.
Cette conférence était consacrée à la structure régionale en formation, au rôle du Sommet d’Asie de l’Est (EAS) et à la mise en œuvre de la Déclaration marquant le 10e anniversaire de l’EAS, approuvée en novembre dernier.
Les ministres se sont déclarés satisfaits de voir l’EAS progresser dans six domaines prioritaires que sont l’énergie, l’éducation, les finances, la santé, la gestion des risques de catastrophes naturelles et la protection de l’environnement, ainsi que le resserrement des liens avec l’ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
Le président singapourien, Tony Tan Keng Yam, a commencé le 7 juin une visite d’État au Mexique en vue de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines.
Il s’agit du premier déplacement d’un chef de l’Etat singapourien au Mexique, et plus largement en Amérique latine.
Selon un communiqué du ministère mexicain des Affaires étrangères, le président singapourien aura un entretien le 10 juin avec son homologue mexicain Enrique Pena Nieto. Au menu des discussions : les mesures et orientations visant à renforcer les dialogues politiques, la coopération au développement ainsi que les échanges commerciaux.
Durant son séjour, Tony Tan Keng Yam participera à plusieurs activités culturelles et économiques dont un Forum des entreprises Mexique-Singapour prévu le 9 juin.
Singapour et le Mexique ont établi leurs relations diplomatiques le 22 décembre 1975. Singapour est actuellement le 3e pays investisseur étranger au Mexique de l’Asie-Pacifique et le 18e au niveau mondial. Pour la période 1999-2015, les entreprises singapouriennes ont investi 1,6 milliard de dollars dans ce pays d’Amérique latine, notamment dans l’énergie, l’électronique, la construction et l’hôtellerie.
08/06 – http://fr.vietnamplus.vn
Le président singapourien, Tony Tan Keng Yam, a commencé le 7 juin une visite d’État au Mexique en vue de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines.
Il s’agit du premier déplacement d’un chef de l’Etat singapourien au Mexique, et plus largement en Amérique latine.
Selon un communiqué du ministère mexicain des Affaires étrangères, le président singapourien aura un entretien le 10 juin avec son homologue mexicain Enrique Pena Nieto. Au menu des discussions : les mesures et orientations visant à renforcer les dialogues politiques, la coopération au développement ainsi que les échanges commerciaux.
Durant son séjour, Tony Tan Keng Yam participera à plusieurs activités culturelles et économiques dont un Forum des entreprises Mexique-Singapour prévu le 9 juin.
Singapour et le Mexique ont établi leurs relations diplomatiques le 22 décembre 1975. Singapour est actuellement le 3e pays investisseur étranger au Mexique de l’Asie-Pacifique et le 18e au niveau mondial. Pour la période 1999-2015, les entreprises singapouriennes ont investi 1,6 milliard de dollars dans ce pays d’Amérique latine, notamment dans l’énergie, l’électronique, la construction et l’hôtellerie.
08/06 – http://fr.vietnamplus.vn
Considéré comme un centre de transit des marchandises de niveau régional et mondial, Singapour est prêt à accueillir les nouvelles opportunités de la Communauté économique de l’ASEAN (AEC).
Selon des analystes de Singapour, l’AEC sera certainement un moteur pour l’économie singapourienne. Le directeur exécutif de HSBC Singapour, Guy Harvey-Samuel, a estimé que si l’AEC est correctement déployée, la croissance du PIB de Singapour pourrait atteindre 9,5 % en 2030.
Ce pays est en tête des membres de l’ASEAN dans la prise des mesures prioritaires pour l’économie et le commerce régionaux, avec un taux de 94,5 %.
Pays le plus avancé au sein de l’ASEAN dans les sciences, les technologies, l’éducation et les infrastructures, Singapour est considéré comme la future locomotive de la communauté en termes de compétitivité mondiale.
Selon Glenn Maguire, économiste en chef chargé de l’Asie du Sud, de l’ASEAN et du Pacifique de l’ANZ Research, l’intérêt à court terme de l’AEC est d’encourager les entreprises singapouriennes à délocaliser leur production de produits de faible valeur ajoutée dans les pays ayant une main-d’œuvre de faible coût.
La création de l’AEC apportera davantage d’opportunités de croissance de l’activité à l’étranger des entreprises, développera la circulation des biens et encouragera l’externalisation des projets dans d’autres pays.
Plusieurs entreprises du textile et de l’habillement de Singapour pourraient délocaliser leur production au Vietnam et en Thaïlande, et celle de produits électroniques, en Malaisie.
Guy Harvey-Samuel a estimé que la fondation de l’AEC permettra de développer les services et l’investissement de Singapour dans d’autres pays, ce qui contribuera à consolider davantage sa qualité de « centre financier ».
Selon les estimations, la délocalisation de la production des entreprises singapouriennes augmentera légèrement dans les deux années à venir, et plus rapidement encore à partir de 2018. Avec la prise de plusieurs politiques sur le libre-échange des biens et des services, les entreprises de Singapour auront des opportunités pour développer leurs activités à l’étranger.
29/12 – http://fr.vietnamplus.vn
Singapore’s ruling party romped to a strong election victory Friday and increased its share of the vote and seat tally as it brushed off an opposition challenge in the city-state’s most hotly contested polls. The People’s Action Party (PAP), which has ruled since independence in 1965, was always expected to win, but opposition parties, contesting in all seats for the first time, had hoped to gain enough votes to challenge its domination of politics.
« We are very grateful, we are very happy and at the same time, we are very humbled by the result, » Prime Minister Lee Hsien Loong told cheering supporters as results flowed in showing the extent of his party’s win. « Tomorrow will be better than today. »
The results showed the PAP won about 69.9 percent of the vote, above the 60.1 percent it won in the last election in 2011, which was its worst showing. In the last parliament it held 79 of 87 seats.
The ruling party won 83 of the 89 seats in an expanded parliament, while the opposition Workers’
Party ended up with six seats, fewer than the seven it held in the outgoing parliament.
The PAP had been hoping that a sense of patriotism inspired by this year’s 50th anniversary of independence and respect for the country’s independence leader, former Premier Lee Kuan Yew, who died in March, would work in its favor.
Lee, the father of the current prime minister, drew praise for his market-friendly policies but was criticized at home and abroad for his strict controls over the press, public protest and political opponents.
The election came as economic risks are in focus because of uncertainties stemming from China’s economic slowdown and wobbly markets.
DBS Bank, Singapore’s biggest lender, this week cut its economic growth forecast for Singapore to 1.8 percent, below the official forecast of 2 to 2.5 percent.
« In the end I would say there was this flight to safety, given the economic uncertainties, » said Eugene Tan, a political analyst and associate professor at Singapore Management University.
Years of strong growth have turned the island nation into an international financial hub with spotless streets and malls, well-tended parks and living standards unmatched in Southeast Asia.
But that success and an influx of foreign workers have brought high property prices, crowded public transport and a widening wealth gap that have fueled resentment among many.
Eight opposition parties had hoped to take advantage of the grumbling, and big crowds had turned out for opposition rallies during the campaign, in which candidates focused on basic issues of jobs, health care and housing.
The PAP was forced to shift slightly to the left after its poor showing in 2011 to address an emboldened opposition’s calls for a better deal for middle- and lower-class voters.
The government launched a multibillion-dollar health care insurance program for the elderly, introduced cooling measures for the property market and curbed the flow of foreign workers.
The convincing victory Friday could lead to a government reassessment of such policies.
11/09 – http://www.voanews.com avec REUTERS
Au lendemain de la mort de LEE KUAN YEW, l’ancien Premier Ministre fait déjà l’objet d’un « culte de la personnalité » qu’il avait refusé.
Jusqu’à sa récente hospitalisation, il était resté très présent aux affaires, « son ombre planant sur Istana » (siège de Premier Ministre). Son épouse dirige toujours le fonds souverain TEMASEK, propriétaire de Singapore Airlines notamment.
Cependant, Singapour, « subtil dosage de laisser-faire commercial compétitif et de socialisme aux accents orwelliens », aujourd’hui « orpheline » entre dans une ère incertaine. Depuis 2011, le modèle se craquelle, une opposition timide (40% des voix) se manifestant contre le People Action’s Party (PAP).
En 2012, des manifestations anti-immigration se sont déroulées pour dénoncer la hausse du coût de la vie (métropole la plus chère du monde selon l’Economist intelligence Unit), en 2013 des émeutes contre les travailleurs temporaires bangladais ont dégénéré à LittleIndia, la stratégie d’immigration choisie du gouvernement, visant à attirer les talents et les fortunes du monde entier est désormais contestée.
Le PAP est aussi attaqué par de nouvelles générations en quête de liberté, face à un « Etat autoritaire qui ne supporte pas le désordre et veut contrôler la conversation »….. « Singapour a besoin d’innovation et va devoir ouvrir la société »….selon le Président du Singapore Democratic Party.
Le Premier ministre, fils de LEE KUAN YEW a amorcé un virage « social » depuis environ 3 ans, et envisage d’avancer à l’automne les prochaines élections, prévues d’ici à janvier 2017. Le PAP pourrait enregistrer un nouveau recul et recueillir seulement 57% des voix.
15/05 – CF Sébastien Faletti – Le Figaro (extrait)
Le dernier hommage de Singapour à son premier dirigeant (Premier ministre de Singapour autonome en 1959, au départ des Britanniques, Chef de gouvernement de Singapour indépendant en 1965, après la scission avec la Malaisie) a suivi un parcours symbolique résumant l‟itinéraire de l‟homme fort de la cité-Etat : depuis le Parlement, institution marginalisée par l‟idéologie d‟un ancien Premier Ministre qui ne croyait pas à la démocratie, en passant par le Bureau d‟investigation contre la corruption, emblème du soucis constant de Lee pour une gouvernance propre et efficace, jusqu‟à l‟Université, symbole de l‟accent mis sur l‟éducation ». Le discours du Premier ministre actuel, Lee Hsieng Loong (fils aîné de Lee KuanYew, arrivé au pouvoir par le biais d‟élections législatives) a été prononcé en anglais, en mandarin et en malais (les 3 langues officielles de la nation) symbolisant ainsi « l‟entité multiculturelle érigée en pays phare des valeurs asiatiques, macédoine de confucianisme, de paternalisme et de libéralisme économique ».
« Si on veut être constamment populaire, on gouverne mal » ………..
31/03 – Bruno Philip – Le Monde (synthèse)
Comment un tout petit pays peut-il engendrer un géant de l‟histoire ?, expression utilisée par Barack Obama pour rendre hommage au génie de Lee KuanYew qui a dirigé Singapour pendant une quarantaine d‟années.
5 millions d‟habitants, 800 km2, position éloignée de toute grande puissance économique.
A son indépendance, en 1965, Singapour « n‟était qu‟un port avec des entrepôts et quelques bâtiments administratifs hérités de la colonisation britannique. Son PIB par tête était d‟environ 2500 USD ; il a progressé de 7% par an de manière continuelle ». Aujourd‟hui, avec 56 000 USD par habitant, Singapour affiche la richesse la plus forte d‟Asie, à égalité avec les Etats-Unis, devant l‟Allemagne et le Japon. Le chômage y est de 2% environ, et 90% des habitants sont propriétaires de leur logement. A l‟embouchure du détroit de Malacca, passage maritime le plus court entre l‟Asie et l‟Europe, c‟est le 2ème plus grand port au monde derrière Shanghai (c‟est son activité essentielle). C‟est aussi devenu une place financière majeure (comme d‟autres ports, Hong Kong, New York, autrefois Venise).
Lee KuanYew a choisi dès 1959 l‟intégration dans les échanges internationaux et a fait appel aux investissements internationaux pour développer son industrie (choix imité dans les années 80 par Deng Xiaoping), et s‟orienter vers des activités à forte valeur ajoutée. Santé et éducation surtout ont été « l‟obsession de la fin de sa vie ». Les grandes universités occidentales ont des ancrages à Singapour (INSEAD, ESSEC, ESCPE pour les françaises).
Dirigeant son pays « d‟une main de fer », très marqué par les affrontements interethniques en Malaisie, il a réhabilité « les valeurs asiatiques » afin de consolider les liens de sa population d‟origines diverses (Chinois, Tamouls, Malais, Indiens …). Il a imposé l‟anglais comme langue officielle, de manière à constituer un ciment social pour une population qui n‟avait ni histoire commune, ni dessein collectif. La lutte farouche contre la corruption a permis une éradication rapide et quasi-totale du problème. Paternalisme et ordre social rigoureux ont été érigés en mode de gouvernement.
Certes ce n‟était pas un grand démocrate, les libertés individuelles n‟étaient pas prioritaires et constituaient « une perspective à long terme »….. Mais lors des élections de 2011, les partis d‟opposition ont obtenu 40% des votes, signe dévolution.
L‟auteur de l‟article fait un parallèle entre Singapour où les choix du Père fondateur sont remis en cause (au moins partiellement) et les Européens qui veulent le développement de l‟économie avec des tentations autoritaires ………..
23/03 – Jean-Marc Vittori/ Gabriel Grésillon – Les Echos (synthèse)