Actualités des MATIERES PREMIERES, janvier 2015

Pétrole &  Gaz

La  baisse  spectaculaire  du  prix  du  pétrole    (divisé  par  2  en  quelques  mois)    s’explique  bien

évidemment par un déséquilibre entre l’offre qui se maintient ou même augmente légèrement et une demande qui se contracte.

L’Arabie saoudite n’a pas réduit sa production ;  elle souhaite conserver sa part de marché,  quitte à

voir diminuer – temporairement – ses profits.

Les Etats-Unis mettent sur le marché depuis quelques années des quantités de plus en plus importantes de gaz de schistes.

Un axe Riyad – Washington ?

Les pays qui souffrent le plus de la baisse du prix du pétrole sont ceux pour lesquels ce produit

représente une part importante de leurs exportations, notamment la Russie, l’Iran, le Venezuela, l’Equateur et quelques pays d’Asie centrale, qui ne sont pas des pays que les Etats-Unis souhaitent favoriser.

Un axe Riyad – Maison Blanche ?

Les producteurs américains qui souffrent le plus sont les producteurs-raffineurs de pétrole qui doivent

rentabiliser sur le long terme de lourds investissements alors que les investissements des producteurs de gaz de schiste sont plus légers et s’amortissent plus rapidement.

On remarquera que beaucoup de gros pétroliers du Texas sont des soutiens financiers importants du

Parti Républicain, qui n’est pas le parti que la Maison Blanche souhaite favoriser.

Remarque

Les  conséquences  ne  sont  pas  favorables  à  tous  les  amis  des  Etats-Unis et  néfastes  à  tous  ses concurrents : la baisse du pétrole pénalise l’Australie et profite à la Chine.