NATIONS UNIES (AFP-Jiji) – Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est félicité le 9 mars de l’annonce d’un sommet prévu entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, affirmant que cette percée a fait preuve de « leadership et vision ». M. Guterres a appelé à plusieurs reprises à des pourparlers pour résoudre la crise des essais nucléaires et de missiles de la Corée du Nord, que le chef des Etats-Unis a décrits comme la menace la plus pressante pour la sécurité mondiale. Le président américain Donald Trump a accepté le 8 mars une première rencontre en tête-à-tête avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui pourrait avoir lieu à la fin du mois de mai. Guterres « est encouragé par l’annonce d’un accord » pour tenir une réunion au sommet, a déclaré le porte-parole de l’U.N. Stéphane Dujarric. « Il salue le leadership et la vision de tous les intéressés », a-t-il ajouté.

En décembre, M. Guterres a envoyé son chef politique, Jeffrey Feltman, à Pyongyang pour exhorter la Corée du Nord à ouvrir un dialogue sur la fin de la crise. Feltman, cependant, a été informé par Pyongyang que « ce n’était pas le moment » de discuter, même si les responsables nord-coréens étaient d’accord sur le fait qu’il était important d’éviter la guerre.

Le Conseil de sécurité des États-Unis a imposé des sanctions économiques sévères visant à étouffer les recettes des programmes militaires de Pyongyang après que le régime de Kim ait effectué un sixième essai nucléaire et une série de lancements de missiles avancés. La Chine – le seul allié de Pyongyang – et la Russie soutiennent que les sanctions à elles seules ne pousseront pas la Corée du Nord à changer de cap et ont appelé à plusieurs reprises à intensifier les efforts diplomatiques pour parvenir à une solution.