Bilan 2020 : comment la Chine aborde 2021

Source : https://www.youtube.com/watch?v=uG7Xol7_EIk&ab_channel=euronews%28enfran%C3%A7ais%29

« La Chine émerge de la pandémie plus forte et plus patriotique », a déclaré Xi Jinping le 8 septembre dernier, voulant montrer un pouvoir renforcé à la veille de dates importantes pour le régime :

  • Centième anniversaire de la création du PC en juillet 2021,
  • Achèvement du XIVème plan quinquennal en 2025,
  • Centième anniversaire de la création de l’Armée populaire de libération en 2027,
  • Modernisation du pays sur tous les plans en 2037.

1 – La croissance retrouvée 

*La Chine cherche à accréditer l’idée qu’elle a vaincu le Covid-19, avec un taux de croissance de 2 à 3% pour 2020 et de 8 à 9% pour 2021 (contre des chiffres négatifs dans la zone euro), un excédent commercial de 75 Milliards de dollars et des investissements massifs, notamment dans les lignes ferroviaires…et s’affirme comme la 3ème puissance mondiale capable d’envoyer (et de récupérer) une sonde spatiale sur la Lune. Certes la croissance est inférieure à son rythme habituel, mais tellement supérieure à celle des autres pays encore aux prises avec la pandémie.

Cependant des interrogations subsistent sur la crédibilité de ces informations…comme c’est le cas au sujet des victimes du Covid-19. Officiellement, le pays n’aurait enregistré que 4 634 morts depuis le début de la pandémie… Mais il faut sans doute prendre en considération le chaos existant à Wuhan durant l’hiver dernier, et surtout la censure efficace exercée par le pouvoir. Alors que 2 500 morts étaient annoncées, des dizaines de milliers d’urnes funéraires étaient recherchées … Il est probable que les décès de personnes âgées n’aient pas été comptés comme dus au covid mais à la vieillesse. Ce n’est pas forcément illégitime – il faudrait comptabiliser non les décès mais le nombre des hommes-ans perdus – mais c’est une façon de compter qui ne correspond pas à la façon occidentale, et ce d’autant que la population la plus éprouvée est justement la plus âgée (voir l’exemple des EHPAD en France).

Source : http://french.xinhuanet.com/2020-03/23/c_138905609.htm

*Du fait de la croissance économique espérée en Chine pour 2021 (+ 8%), et des taux d’intérêt plus élevés qu’en Europe ou aux Etats-Unis, le Renminbi (RMN), a augmenté de 10% face au dollar US dans le dernier semestre 2020. Mais une monnaie forte risque de nuire à ses exportations en rendant les produits chinois moins compétitifs. Or le dollar va sans doute rester en baisse afin de relancer l’économie américaine. La banque centrale chinoise a-t-elle les moyens de freiner ce mouvement ?

*Les autorités ont rationné l’électricité dans trois provinces industrielles du sud-ouest, le Zhejiang, le Jiangxi et le Hunan en raison d’un hiver particulièrement froid et du rebond de l’économie : les exportations de produits manufacturés 2020 ont augmenté de 21% par rapport à la même période en 2019. Or les ressources en charbon semblent insuffisantes, et Xi Jinping a fixé des objectifs environnementaux en septembre dernier (objectif d’atteindre la neutralité carbone pour 2060, mais aujourd’hui la dépendance au charbon est de 70%). Ce qui explique les restrictions pour les usines, et pour les particuliers : coupures de chauffage, d’ascenseur, d’éclairage public … qui pourraient durer jusqu’à la fin de l’hiver, et qui nuancent les annonces favorables sur la situation économique et sociale. 

*Si la Chine a profité de la crise sanitaire pour exporter des matériels liés à la lutte contre le Covid-19, ainsi que des ordinateurs, des consoles de jeu …, et ainsi faire croire à une certaine expansion économique, il ne faut pas oublier non plus les énormes disparités existant dans le pays, avec 600 millions de Chinois vivant avec moins de 100 US$ par mois, une population vieillissante, et des classes moyennes en proie au doute sur l’efficacité du système … De plus, les succès annoncés suffiront-ils à faire oublier la répression des Ouighours et l’étouffement de la démocratie à Hong Kong ??? Probablement oui à l’intérieur, car même les étudiants considèrent les Hongkongais comme des égoïstes et les Ouïghours comme des terroristes. Certainement non à l’extérieur, choqué de la violence des répressions, et du mépris de l’accord international sur le statut provisoire de Hong-Kong.

2 – La supériorité du « modèle socialiste aux caractéristiques chinoises »

Xi Jinping utilise tous les moyens pour consolider le pouvoir du PC, et le sien propre, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Quelques exemples montrent l’état des libertés individuelles et la censure des informations en Chine.

*L’ancienne avocate Zhang Zhan (37 ans) a été condamnée le 28 décembre à Shanghai à quatre ans de prison après un procès à huis clos expédié en 4 heures. Cette « journaliste citoyenne » s’était donnée pour mission de communiquer à ses concitoyens une information fiable, face aux médias d’Etat, sur la situation à Wuhan via les réseaux sociaux : situation chaotique dans les hôpitaux, confinement martial imposé à la population…Elle a publié 122 vidéos dont la plupart ont ensuite été retirées, par le régime, de l’Internet chinois qui constitue un système fermé ce qui s’oppose à la définition occidentale de la libre parole. Arrêtée en mai, et accusée par la justice d’avoir « provoqué des troubles » (pas de définition précise du terme) en utilisant Twitter, elle a été nourrie de force lors de sa grève de la faim en juin dernier, et présentée devant la Cour en chaise roulante[1].

Il apparaît maintenant[2] que dès le 31 décembre 2019, après les premières inquiétudes manifestées par les personnels médicaux, les autorités ont ordonné de ne pas diffuser la nouvelle « pour ne pas créer de panique » sous peine de poursuites, et ont seulement annoncé à l’OMS « une pneumonie de cause inconnue ». Les médecins récalcitrants ont été sanctionnés (cf Li Wenliang, mort le 6 février 2020). Si en janvier et février, le pouvoir central débordé ne peut empêcher les informations de circuler presque « librement », les autorités reprennent rapidement la situation en main avec une censure efficace pour contrôler l’opinion et imposer le silence à « ceux qui savaient » (médecins, avocats, journalistes…), voire faire disparaître certains d’entre eux. Aujourd’hui la comparaison de différents chiffres, émanant notamment du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, permettrait une évaluation des contaminations à Wuhan à 480 000, et non 50 000 comme l’indiquent les chiffres officiels… Or le retard à la communication s’est traduit par une mortalité excédentaire en Occident, ce pourquoi certaines cours américaines se trouvent saisies d’actions privées contre la Chine, ce qui est une situation inédite.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=K6zYaM3CZps&ab_channel=CGTNFran%C3%A7ais

*Après un moment de « flottement », le régime a su mettre en place une emprise inédite sur l’information. D’où pour la Chine, aujourd’hui, le souhait de s’afficher comme un Etat de droit, notamment avec la promulgation du 1er Code civil, avec 84 chapitres et 1260 articles, structurant tout ce qui est relatif au droit de la famille. Ne pas oublier que le nombre des mariages recule rapidement en Chine avec des répercussions inquiétantes sur le taux de natalité (aujourd’hui taux de 1,6 enfants par femme, soit le plus bas depuis 1961, alors qu’un taux de 2,1 serait nécessaire pour assurer le renouvellement générationnel)[3].

Source : https://www.amnesty.ch/fr/pays/asie-pacifique/chine/docs/2020/hong-kong-loi-la-securite-nationale-10-choses-a-savoir

*La situation à Hong Kong a été reprise en main par Pékin de manière quasi définitive après la promulgation de la loi sur la sécurité nationale en juillet dernier[4]. Plus de 10 000 personnes ont été arrêtées dans les derniers 18 mois à Hong Kong. Aucun député pro-démocratie ne siège plus au Parlement de Hong Kong depuis novembre dernier[5]. Début décembre, le leader du mouvement pro-démocratie, Joshua Wong (24 ans) a été remis en prison pour la troisième fois, l’entrepreneur milliardaire Jimmy Lai a été emprisonné en attendant son procès au printemps 2021 pour « fraudes et collusion avec l’étranger ». Cependant son tabloïd « Appel Day » continue à critiquer les pertes de liberté à Hong Kong. Jusqu’à quand ? Les 10 militants pro-démocratie hongkongais (dont un de 16 ans) arrêtés le 23 août par les garde-côtes à 70 km de Hong Kong ont été jugés à Shenzhen, en Chine continentale. Le 29, l’Union européenne a effectué une demande officielle de libération, en leur faveur et au profit de Joshua Wong, qui n’a pas été entendue. Au titre de la loi sur la sécurité nationale, le 30 décembre, deux des 10 militants, considérés comme les « organisateurs », ont été condamnés à deux et trois ans de prison, les huit autres à sept mois pour « passage illégal de la frontière », les 2 mineurs ont, quant à eux, été renvoyés à Hongkong le 30 décembre.

*Le régime devient de plus en plus « intolérant » et, le 5 janvier, la Chine a condamné à mort Lai Xiaomin, président déchu de China Huarong Asset Management, pour corruption et bigamie et le 7 janvier à la prison à vie l’ancien directeur de la Banque chinoise de développement, Hu Huaibang, également pour corruption. Elle est  aussi en train de démanteler l’empire de Jack Ma (Ant) qui, cet été, avait accusé fin octobre les régulateurs financiers de brider l’innovation et qui a disparu de la circulation depuis.

*En 2017, un accord bilatéral a été signé entre les ministres de la justice chinois et turc pour faciliter l’extradition des réfugiés ouïghours. Le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire a ratifié ce texte à Pékin le 26 décembre dernier. Pour être applicable, le texte doit maintenant être ratifié par le Parlement turc. La position turque a évolué depuis 2009 lorsque Erdogan, alors Premier Ministre, déclarait à propos des « incidents » en Chine qu’ils constituaient « une sorte de génocide », et défendait la cause ouïghoure dont 50 000 représentants en Turquie constituent la plus forte communauté hors de l’Asie centrale. Les nouveaux venus, arrivés dans les dix dernières années, ont des visas de touristes ou d’étudiants et sont soumis aux pressions chinoises pour le renouvellement de leur passeport. Dix ans plus tard, lors de sa visite à Pékin à l’été 2019, le Président Erdogan affirmait que « les gens sont heureux au Xinjiang »… « La Turquie est écartelée entre la défense du monde musulman en Méditerranée et ses intérêts financiers, commerciaux et sanitaires qui passent par la Chine » qui utilise « la diplomatie de la dette »[6]. La balance courante de la Turquie est négative comme l’est le solde budgétaire[7], tandis que l’inflation dépasse 15 % en 2019 et que le dollar qui valait 3,7 livres turques début 2018 en valait en fin d’année 2020 plus de 7,89[8].

Ces différents exemples montrent que la Chine applique « la loi du plus fort », mais aussi que se manifestent de nombreuses résistances à l’intérieur.

3 – Les incertitudes sur le plan international 

Source : https://m.le360.ma/monde/chine-une-diplomatie-du-vaccin-pour-faire-oublier-le-virus-229053

En dépit des « succès » affichés par le régime, la Chine est cependant menacée d’isolement et sa dépendance par rapport à ses exportations accroît cette menace. Elle essaye donc de tirer un profit diplomatique et économique de sa gestion de la crise en terme de soft power auprès des investisseurs internationaux dans un monde économique quasi immobilisé, et surtout auprès des pays en développement : elle utilise « la diplomatie du vaccin » pour étendre son influence politique et renforcer ses intérêts économiques, même si cela se fait avec une prudence et une discrétion qui n’étaient pas de mise, il y quelques mois pour les masques … Il faut cependant noter un lien clair entre les pays bénéficiaires et les projets d’investissements (ports, routes, chemins de fer…) liés aux « routes de la soie ». En Asie du sud-est, c’est un moyen de pression à peine déguisé : par exemple, les bateaux chinois dans la ZEE indonésienne ont seulement suscité une timide convocation de l’ambassadeur de Chine…

Cependant du fait des événements récents à Hong Kong et dans le Xinjiang, et de l’arrivée de Joe Biden à la présidence américaine, la Chine va devoir prendre en compte la dimension sécurité et droits de l’Homme dans ses négociations avec l’Occident, et plus uniquement les composantes économiques[9].

*Ainsi « l’accord de principe » sur les investissements a été « approuvé » par la Chine et l’UE le 30 décembre alors qu’il était en négociation depuis 2013. Son objectif est la protection des investissements européens en Chine et des investissements chinois dans l’Union européenne. Pour Xi Jinping, c’est « un accord équilibré qui bénéficie aux deux parties », pour Ursula von der Leyden, « cet accord global … offrira aux investisseurs européens un accès sans précédent au marché chinois ». Victoire diplomatique pour la Chine, sans doute, cet accord modeste est politiquement important grâce aux engagements pris par la Chine dans le domaine social et climatique. Mais la portée immédiate doit cependant être relativisée :

  • La Chine s’est seulement engagée à « faire des efforts continus et soutenus en vue de la ratification des conventions de l’OIT contre le travail forcé »,
  • Aucun texte n’a été publié et il n’y a pas eu de conférence de presse. Six mois de travail juridique et quatre mois de traduction semblent nécessaires pour aboutir à la ratification et à la signature,
  • Le parlement européen doit approuver l’accord, et les risques de blocage ne sont pas négligeables. A noter que, alors que les négociations n’étaient pas terminées, le Parlement européen adoptait jeudi 17 décembre, à une écrasante majorité, une résolution condamnant le système chinois de travail forcé (appelé « centres de formation professionnelle spécifiques aux musulmans ») mis en place au Xinjiang contre les minorités : un million d’Ouïghours travaillerait dans des camps pour l’industrie du coton.

Pour les Européens, le marché chinois sera élargi au secteur manufacturier, aux automobiles électriques ou hybrides, aux hôpitaux privés, aux télécommunications, aux services financiers, aux services du « cloud », aux services du transport aérien ; mais le partenariat avec une co-entreprise est parfois maintenu. S’ajoutent des promesses de transparence dans les subventions publiques, l’interdiction des transferts de technologie et des attitudes discriminatoires. Cependant la protection des investissements et le mécanisme de règlement des différends sont-ils vraiment garantis ?

L’hypothèse d’un rapprochement transatlantique après le 20 janvier aurait fait craindre la constitution d’un front anti-Chine. Cependant, on note un certain scepticisme sur les véritables avancées européennes. La plus grande prudence s’impose avant la publication de l’accord afin de ne pas surestimer les concessions vagues faites par la Chine qui ne constituent pas de véritables obligations. De plus, la Chine a montré qu’elle ne respectait pas les engagements pris depuis son admission à l’OMC et 2001, ayant toujours privilégié les accords bilatéraux.

*La guerre commerciale entre l’Australie et la Chine (suite au refus de Huawei pour la 5G, puis à la demande d’enquête sur l’origine du Covid-19 et à son accueil des exilés de Hong Kong) s’est traduite par l’interdiction des importations en Chine des homards et langoustes australiens qui représentaient jusqu’à maintenant 90% de la production australienne (environ 400 millions d’euros), ce qui a entraîné une chute des prix de plus de la moitié. La Chine qui était le premier partenaire commercial de l’Australie, a aussi réduit ses importations d’orge, de bœuf, de vin et de charbon. D’où l’inquiétude compréhensible de l’Australie, même si elle a signé l’accord RCEP le 15 novembre dernier.

*L’attitude chinoise face aux interrogations australiennes sur les origines de l’épidémie de Covid-19, qualifiées « d’audaces impudentes », est une remise en question sur le plan international de la liberté d’expression et constitue une menace sans équivoque. L’affirmation de la supériorité du régime chinois sur les régimes démocratiques occidentaux ne doit pas être sous-estimée. Il ne s’agit pas de retomber dans un schéma passéiste de « guerre froide » entre l’Occident et l’URSS, mais seulement de ne pas oublier la défense des valeurs des pays démocratiques avant de sombrer dans des rivalités immédiatement (uniquement ?) économiques. La défense conjointe des intérêts bien compris de l’Union européenne et des Etats-Unis sera le seul moyen de faire face aux manœuvres d’intimidation de la Chine, et de l’empêcher d’aller plus loin[10] en cédant à la tentation d’un « annexionnisme rampant » sur les confins de l’Himalaya ou en Mer de Chine.

Entre les grands pôles mondiaux (Asie, ensemble américain et UE), une confrontation multiforme a encore été accentuée par la crise du Covid-19. L’organisation bien pensée du monde de demain pourrait s’articuler sur les trois C[11] :

  • La Coopération qui est nécessaire sur les questions du climat,
  • La Compétition pour organiser les plans économique et technologique,
  • La Confrontation sur le plan des valeurs, des droits de l’Homme et du règlement pacifique des différends territoriaux, sur lequel il faut rester ferme. Il est regrettable que « les Occidentaux ne se battent plus pour leurs valeurs », déclarait Jimmy Lai au moment de son arrestation à Hong Kong…

Xi Jinping utilise actuellement au mieux « l’opportunité » qui se présente selon l’un des deux idéogrammes composants le mot « crise ». Il appartient à l’Occident de se l’approprier aussi en prenant conscience de la dimension « danger » représentée par l’autre caractère…….

Hélène Mazeran

Sources :      La Croix, 28, 29, 30-31 décembre 2020. Anne-Benedicte Hoffner Dorian Malovic

                       Les Echos, 30 décembre 2020. Pascale Braun, Gabriel Gresillon

Le Figaro, 18, 23, 29, 31 décembre 2020. Armelle Bohimeust, Sébastien Faletti, Leonor Hubant, Virginie Mangin

Le Figaro 5 et 7 janvier 2021

Journal du Dimanche, 27 décembre 2020

Le Monde,20-21 décembre 2020, 1-2 janvier 2021. Jean-François Chapelle, Frédéric Lemaître, Brice  Paoletti, Cédric Vallet

Le Parisien, 22 décembre 2020, Henri Vernet


[1]Autre témoignage, celui de l’écrivain Fang Fang qui a publié le récit quotidien de 60 jours de confinement : « Journal de Wuhan, Ville close », en français aux éditions Stock (septembre 2020). Autrefois Présidente de la Société des écrivains du Hubei, elle est aujourd’hui critiquée, insultée, menacée…, ses articles sont effacés, ses livres retirés des publications …

[2]Cf Rapport officiel, mais confidentiel publié par CNN sur la gestion de la crise. Thierry Wolton in Le Figaro, 18 décembre 2020.

[3]Cf les travaux de Antoine Bondaz pour la Fondation de la recherche stratégique (FRS)

[4]Cf Hélène Mazeran sur ce site « Anniversaires à Hong Kong : suite et fin ? », juillet 2020

[5]Cf sur ce site « Hong Kong : nouvelle étape sur la voie de la normalisation », décembre 2020.

[6]Cf les travaux de DilnurReynan, professeur à l’INALCO et de Annick Cizel, professeur à l’Université Sorbonne-Nouvelle.

[7]https://www.bnpparibas-am.com/fr/la-crise-turque-affectera-t-elle-la-chine-et-les-economies-emergentes-de-la-region-asie-pacifique/

[8]https://forex.tradingsat.com/cours-dollar-livre-turque-FX0000USDTRY/

[9]Cf Antoine Bondaz (note 1)

[10]Cf Dominique Moisi, Les Echos 6 décembre 2020.

[11]Cf Alain Frachon, Le Monde 1-2 janvier 2021