




Juillet 2016

La 17e Conférence ministérielle des Affaires étrangères (AE) de l’ASEAN+3 et la 6e Conférence ministérielle du Sommet Asie de l’Est ont eu lieu le 26 juillet au Laos.
Ils ont demandé la poursuite de l’application des mesures du Plan d’action de l’ASEAN+3 pour la période 2013-2017, dont l’adaptation aux changements climatiques, la réduction des écarts de développement, la connectivité, les finances et la sécurité alimentaire.
Les ministres sont convenus de renforcer la coopération dans la politique et la sécurité pour faire face au terrorisme, à la criminalité transnationale, aux changements climatiques, aux maladies transmissibles…
Sur le plan de l’économie, les ministres ont souligné l’importance de l’accord de partenariat économique intégral régional (RCEP) et demandé l’achèvement de sa négociation cette année. Ils ont estimé le rôle de l’Initiative multilatérale de Chiang Mai, l’achèvement de l’Initiative sur le marché obligataire de l’ASEAN.
Les ministres se sont accordés sur l’extension de la coopération à l’agriculture, la sylviculture, la conservation des ressources naturelles, la réduction des effets des catastrophes naturelles et de la pauvreté, ainsi qu’à l’éducation et la santé.
Enfin, les ministres ont adopté la Déclaration de l’ASEAN+3 sur le développement durable.
Lors de la 6e Conférence ministérielle du Sommet d’Asie de l’Est, les participants ont souligné les mesures de consolidation de la coopération du Sommet d’Asie de l’Est (EAS), notamment par la création d’un organe de l’EAS au sein du Secrétariat de l’ASEAN, ainsi que d’un mécanisme d’échanges périodiques entre le Comité des représentants permanents de l’ASEAN et les ambassadeurs de l’EAS hors ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
La 6e Conférence des ministres des Affaires étrangères des pays participant au Sommet d’Asie de l’Est (membres de l’ASEAN, Chine, République de Corée, Japon, Etats-Unis, Inde, Russie, Australie et Nouvelle-Zélande) a eu lieu mardi à Vientiane, dans le cadre de la 49e Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN (AMM 49) et de ses conférences connexes.
Cette conférence était consacrée à la structure régionale en formation, au rôle du Sommet d’Asie de l’Est (EAS) et à la mise en œuvre de la Déclaration marquant le 10e anniversaire de l’EAS, approuvée en novembre dernier.
Les ministres se sont déclarés satisfaits de voir l’EAS progresser dans six domaines prioritaires que sont l’énergie, l’éducation, les finances, la santé, la gestion des risques de catastrophes naturelles et la protection de l’environnement, ainsi que le resserrement des liens avec l’ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
La majorité au pouvoir du Premier ministre Shinzo Abe a renforcé sa présence à la chambre haute lors des élections tenues dimanche 10 juillet : la moitié des sièges du Sénat était à renouveler. Son parti conservateur du PLD et son allié du Komeito détiennent donc maintenant plus de la moitié des sièges de ce Sénat, ce qui représente une certaine approbation de sa politique économique, mais ne sera pas suffisant pour le Premier ministre Abe pour réviser la Constitution et autoriser le Japon à constituer une armée, comme il le souhaite depuis des années.
Le Parti libéral démocrate (PLD) et son allié le Komeito ont pris 69 ou 70 des 121 sièges du Sénat à renouveler pour six ans, contre 59 précédemment, a indiqué la chaîne publique japonaise NHK. Cette estimation se base sur un dépouillement partiel et ses propres sondages auprès des électeurs.
Selon la NHK et d’autres chaînes, le PLD pourrait même avoir la majorité à lui seul, ce qui serait une première en 27 ans. L’autre moitié des 242 sièges du Sénat sera renouvelée dans trois ans. Les deux partis au pouvoir en contrôlent 77. Le PLD, aux commandes de façon quasi ininterrompue depuis 1955, associé à la formation centriste Komeito, avait en face de lui une opposition affaiblie. Le Parti démocrate (centre-gauche), principal adversaire, peine à se remettre d’un passage au pouvoir d’un peu plus de 3 ans (2009 à 2012), marqué par des revirements incessants et le tsunami de mars 2011 à l’origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Au pouvoir depuis décembre 2012, Shinzo Abe n’est toujours pas parvenu à redresser la troisième économie du monde en dépit de largesses budgétaires et d’une politique monétaire ultra-accommodante, deux piliers des abenomics.
La révision de la Constitution loin d’être possible
Guibourg Delamotte, chercheuse au centre d’études japonaises de Paris, explique pourquoi une révision de la Constitution est encore loin d’être possible. « Il a une majorité, qui n’est pas la majorité des deux tiers et elle inclut le Komeito, qui est opposé à la révision de la Constitution. Donc, pour le moment, rien n’est très nouveau. Ce qui se passe, c’est que la révision constitutionnelle est un débat, c’est un tabou qu’on souhaite briser de manière à permettre un changement concernant les forces d’auto-défense, à les rendre en particulier plus compatibles avec la Constitution. De toute façon, la population est hostile à la révision constitutionnelle, et cette révision n’est valide qu’après un référendum qui doit être validé. A l’heure actuelle, les conditions ne peuvent donc être remplies », estime-t-elle.
11/07 – RFI (extrait)
Le vieillissement de la population mondiale s’accélère de manière globale, mais le Japon reste le pays le plus vieux du monde.
Le Japon semble toujours plus accablé par le vieillissement de sa population, dont un quart a aujourd’hui plus de 65 ans, alors que le nombre d’actifs ne cesse de baisser, rapporte l’agence Kyodo, en se référant à une étude du gouvernement nippon publiée fin juin.
« L’étude évoquée montre notamment qu’un Japonais sur quatre est âgé de 65 ans ou plus. Les séniors sont 33,4 millions, représentant 26,7% de la population », lit-on dans le communiqué.
L’agence souligne que jamais ce chiffre n’a été si élevé depuis 1920 et les débuts des enquêtes menées par le gouvernement.
En 2010, les plus de 65 ans représentaient 23% de la population nippone. En Italie, ils sont, 22,4%, en Allemagne, 21,2%, compare la presse japonaise.
Dans le même temps, la part des moins de 14 ans a diminué de 0,5% pour s’établir à 12,7% de la population totale.
03/07 – https://fr.sputniknews.com (extrait)
La Cour permanente d’arbitrage basée à La Haye va prononcer son verdict final le 12 juillet sur le contentieux territorial en mer de Chine méridionale entre les Philippines et la Chine.
Pékin considère comme son territoire national la quasi-totalité de cette mer, revendiquée également par le Vietnam, la Malaisie, Brunei ou Taïwan, un dossier à risques.
Quelle est l’origine de ce conflit territorial ?
Depuis des décennies la Chine considère comme territoire national la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des eaux proches de ses pays voisins. La Chine se fonde sur une délimitation en « neuf pointillés » apparue sur des cartes maritimes datant des années 1940.
Tant que la Chine n’était pas militairement dangereuse, le dossier n’inquiétait personne. Avec la montée en puissance militaire chinoise, depuis une quinzaine d’années, ces contentieux ont considérablement aggravé les tensions régionales. De fait, les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei ou Taïwan revendiquent eux aussi plusieurs archipels de cette mer, notamment les îles Spratleys et les Paracels.
Quelle est la démarche des Philippines ?
Après plus de dix-sept ans de négociations directes stériles avec la Chine, Manille a introduit une requête en 2013 auprès de la Cour permanente d’arbitrage (CPA), une organisation intergouvernementale créée en 1899 – au lendemain de la première Conférence de la paix de la Haye. Cette instance compte 119 membres, dont la Chine. Les Philippines lui demandent de déclarer que les revendications chinoises sont une violation de la Convention de l’ONU sur le droit à la mer (CNUDM), dont les deux pays sont signataires.
Manille défend l’idée que la Chine n’a pas de « droits historiques » sur cette mer au-delà des limites définies par la CNUDM ; que la ligne chinoise des « neuf pointillés » n’est pas fondée en droit international ; que la Chine viole la CDUDM en empêchant Manille d’exercer ses droits de pêche et d’exploration ; et enfin que la Chine a causé des ravages irréversibles à l’environnement en détruisant des récifs coralliens par ses pratiques de pêche nuisibles et ses prélèvements d’espèces menacées.
Avec cette longue procédure instruite par la CPA, Manille espère accentuer les pressions diplomatiques sur la Chine qui utilise ces îles artificielles à des fins militaires en construisant très vite des bases sophistiquées.
Comment se défend Pékin ?
La Chine a déjà annoncé qu’elle allait rejeter la décision de la Cour permanente d’arbitrage qui, aux yeux de Pékin, est incompétente pour gérer ce genre de conflit. Elle défend une approche bilatérale, sans l’intervention d’un tiers. Le cas d’arbitrage, poursuit Pékin, a été « établi sur la base de la conduite et du recours illégaux des Philippines » et la Cour « n’a pas juridiction » dans cette affaire. La Chine a déjà mené une contre-offensive diplomatique, assurant avoir l’appui de plusieurs dizaines de pays soutenant son point de vue.
En réaction, la Chine pourrait saisir l’occasion pour accélérer encore ses travaux de remblaiement et de construction sur les îlots. Elle pourrait également décider de décréter une zone aérienne d’identification (ZAI), exigeant que les avions survolant cette mer s’identifient systématiquement auprès d’elle et suivent ses instructions.
La Chine a déjà proclamé une telle ZAI en 2013, sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, suscitant l’ire de la communauté internationale.

01/07 – Dorian Malovic – http://www.la-croix.com

Manœuvres maritimes
Mi juin des forces navales du Japon, des Etats-Unis et de l’Inde ont participé à un exercice maritime. Celui-ci s’est déroulé au large des Philippines.
Il n’y a pas d’alliance formelle entre ces trois pays mais cet exercice a permis de nouer des contacts en vue d’une future collaboration militaire.
Du 29 avril au 7 mai, le Premier Ministre, Shinzo Abe, a fait une tournée en Europe qui l’a conduit successivement en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Portugal, en Espagne, en France, en Italie et en Belgique et qui avait pour objet principal de préparer le sommet du G7 d’Hiroshima. M Abe a indiqué que cette réunion devrait traiter trois sujets principaux :
Sur le chemin du retour M. Abe a fait une escale à Sotchi où il a rencontré M Poutine. Les deux dirigeants ont discuté des projets de coopération économique, d’un éventuel retour de la Russie au sein du G7, de la situation au Moyen Orient, notamment en Syrie, des tensions en mer de Chine, enfin du problème des Kouriles.
Jean-Marc Ayrault a participé du 9 au 12 avril à la réunion des ministres des affaires étrangères du G7 pour préparer le sommet d’Hiroshima. Il a été reçu par M. Shinzo Abe Premier ministre et a eu des entretiens avec son homologue japonais, M. Fumo Kishima. Les discussions ont porté sur la coopération économique, notamment dans le nucléaire civil, la santé et le développement durable, les négociations commerciales (le TTPA), la lutte antiterroriste, la coopération militaire (dialogue deux plus deux1) et les échanges culturels, notamment la célébration du 160ème de l’établissement de relations diplomatiques entre la France et l’Empire du Soleil Levant. Le ministre a rencontré des professionnels du tourisme et des acteurs économiques.