Le pétrole en Amérique latine
13/02 – Rodrigo Silva – http://internacional.elpais.com
Les Paysans de l’Altiplano s’opposent à la vente des terres à la multinationale YANACOCHA qui veut étendre les chantiers d’extraction de cuivre et surtout d’or (la plus grande mine à ciel ouvert d’Amérique du sud, découverte par le BRGM en 1981). Le Gouvernement régional craint la disparition des ressources en eau de la région par l’assèchement de lacs d’altitude. Ceci est un nouvel épisode de la résistance à l’exploitation minière, des conflits sociaux entre communautés autochtones et compagnies d’exploitation de ressources naturelles.
Selon le Médiateur péruvien, 210 conflits sociaux ont été enregistrés en janvier 2015, dont 140 portent sur la défense de l’environnement.
13/02 – Le Parisien, La Croix avec AFP
Sur fond de ce qui est qualifié de « détérioration générale » de la liberté de la presse au plan mondial, le classement 2015 de l’ONG Reporters sans Frontières, publié mi-février, a néanmoins permis à au moins deux États insulaires, Fidji et Tonga, de faire une spectaculaire remontée après, pour chacun d’entre eux, la tenue d’élections démocratiques fin 2014.
Tonga est maintenant classé 44ème sur 180 pays.
Dans le classement 2015 de RSF, Fidji est désormais classé 93ème, soit une remontée de 14 points par rapport à la précédente édition.
Toujours pour l’Océanie, le pays le mieux classé de cette région reste la Nouvelle-Zélande, qui a encore gagné des points (+ 3 places) pour se classer 6ème mondial.
L’Australie a certes elle aussi gagné trois points par rapport au classement 2014, mais reste globalement à la 25ème place.
On trouve aussi, dans la catégorie « en baisse », le Timor oriental, pour lequel RSF note, pour expliquer une chute de pas moins de 26 places dans le classement mondial, que ce jeune pays indépendant depuis 2002 a été le théâtre de la création d’un conseil de la presse et de l’adoption d’un code de déontologie fin octobre 2013 (…) En 2014, une loi répressive contre les médias est proposée, qui incite à l’autocensure généralisée ».
Le Classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) permet d’établir la situation relative de 180 pays au regard notamment de leurs performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, de respect de la sécurité et de la liberté des journalistes.
En tête de l’édition 2015 de ce classement figurent la Finlande, première depuis cinq ans, la Norvège et le Danemark, note RSF.
En queue de ce classement, les pays pointés du doigt sont le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Érythrée.
La France figure à la 38ème place (+ 1), les États-Unis à la 49ème (- 3), le Japon à la 61ème (- 2), le Brésil à la 99ème (+12), la Russie à la 152ème (- 4), l’Iran à la 173ème (stable) et la Chine à la 176ème (- 1).
Mais cette édition 2015 du classement mondial de la liberté de la presse met en évidence une détérioration globale en 2014.
12/02 – Flash d’Océanie (extrait)
Les investissements directs des entreprises sud-coréennes à l’étranger ont diminué de 1,6% l’année dernière pour totaliser 35,07 milliards de dollars.
Ces investissements sont en baisse depuis trois ans. Ils avaient progressé de 34,4 milliards de dollars en 2010 à 45,7 milliards de dollars l’année suivante avant de reculer à 39,6 milliards de dollars en 2012 et 35,6 milliards de dollars en 2013.
Le ministère a cependant averti que des facteurs extérieurs, comme le ralentissement des économies du Japon et de l’Union européenne et les risques géopolitiques, pourraient affecter les investissements internationaux en 2015.
12/02 – http://french.yonhapnews.co.kr (extrait)
L’Indonésie et la Chine sont parvenues le 10 février à un accord de coopération pour lutter contre le cyber-terrorisme, selon le correspondant de l’Agence vietnamienne d’Information à Jakarta (Indonésie).
L’Indonésie et la Chine ont eux aussi signé en 2014 le programme de suivi pour enrayer le terrorisme.
11/02 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
Les Etats-Unis sont le second partenaire commercial de Taiwan, tandis que l’île en est aujourd’hui le dixième partenaire. En 2014, le commerce bilatéral a atteint 62,2 milliards de dollars américains, soit 7,8% de plus que l’année précédente.
11/02 – http://taiwaninfo.nat.gov.tw (extrait)
Jusqu’à présent, la majeure partie de l’île de Fiery Cross, ou Yongshu, en Chinois, se trouvait sous l’eau, à l’exception de quelques rochers et d’une surface de béton artificielle, servant à héberger une petite garnison de soldats. Des images satellites, analysées par des experts anglo-saxons de l’IHS, ont montré que depuis quelques mois, des navires chinois draguaient les fonds environnants. Les images ont également montré que ces derniers rassemblent les sédiments sur la barrière de corail, afin de faire émerger des eaux une piste de 3000 mètres de long sur 300 mètres, au plus, de large. Un port, à l’est de l’île, serait également en train d’être créé par les dragues chinoises. Il serait suffisamment grand pour «accueillir des pétroliers ou de grands navires de guerre», selon les experts de l’IHS.
Yongshu est située dans l’archipel des Spratleys, un territoire en plein milieu de la mer de Chine dont les récifs confettis, d’une superficie totale de 5 km2, sont répartis sur une zone de 410.000 km2 et disputés entre le Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et la Chine, dernière puissance à ne pas disposer de piste d’atterrissage dans les environs.
Dans un rapport, le ministère de la Défense français rappelle que les prétentions de Pékin sont fondées
sur des arguments historiques: «La Chine prétend que des pêcheurs chinois fréquentent la mer de Chine du Sud depuis des époques aussi reculées que la période des Trois Royaumes (220-265).» Selon le rapport, il faut en réalité attendre les années 1980 pour qu’elle s’intéresse réellement à ces îles perdues. En 1987, la Chine en occupe 7. Cinq ans plus tard, elle revendique la totalité de l’archipel.
Si la Chine s’y intéresse autant, ce n’est pas en souvenir de quelques pêcheurs ancestraux. Cette zone, inconnue du grand public, est d’un intérêt géostratégique majeur. Elle est le point de passage entre l’Océan indien et l’Océan pacifique et permet la communication de l’Europe et de l’Asie orientale. Près d’un tiers du trafic maritime commercial du monde y passe, 90% de celui de la Chine. La Corée du Sud, le Japon et Taïwan y font transiter plus de la moitié de leurs ressources énergétiques. Si les éventuelles réserves de pétrole semblent pour le moment limitées, celles de gaz semblent au contraire très importantes: la zone pourrait comporter 13% des réserves mondiales, selon le rapport du ministère de la Défense.
Outre l’évidente menace que représente la militarisation chinoise, la création de cette piste vient asseoir la revendication de souveraineté chinoise: au regard du droit international, l’attribution d’une zone économique exclusive est déterminée par la possession d’un territoire côtier.
La Chine reproduit ici une tactique déjà éprouvée un peu plus au nord, dans l’archipel inhabité des Paracels, situé en face du Vietnam, qui revendique également ces territoires. Pékin y a créé une piste et un port. Dans les années 1970, un bref engagement entre la Chine et le Sud-Vietnam avait coûté la vie à 70 marins et envoyé par le fond trois navires vietnamiens. Seulement, après cet épisode, la présence chinoise avait été confortée dans l’archipel. En mai 2014, la Chine se servait de cette base territoriale pour justifier l’installation d’une plate-forme pétrolière dans les eaux des Paracels, entraînant une importante crise diplomatique avec le Vietnam.
10/02 – Julien Licourt – http://www.lefigaro.fr
L’Indonésie et les Philippines viennent de signer quatre traités de coopération pour promouvoir la coopération dans nombre de domaines, dont la sécurité et la défense.
Il s’agit d’une Déclaration commune sur la promotion des droits et la protection des immigrés, des travailleurs immigrés ; d’un mémorandum de coopération dans l’éducation et la formation professionnelle ; d’un accord dans l’éducation, les études et la formation dans la défense et la sécurité ; d’une coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. En plus, les deux parties coopéreront plus étroitement en matière de frontière maritime.
C’est la première visite d’Etat du président indonésien Joko Widodo aux Philippines, réalisée dans le cadre de sa tournée dans trois pays d’Asie du Sud-Est, après Malaisie et Brunei.
En 2013, l’Indonésie était le 11e partenaire commercial des Philippines avec 3,62 milliards de dollars d’échanges commerciaux. En mai 2014, Manille et Jakarta ont signé un accord de délimitation de la zone économique exclusive.
10/02 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
La Corée du Sud et les Etats-Unis se sont mis d’ accord de principe sur la coopération nucléaire qui pourrait permettre à Séoul de recycler ses déchets nucléaires à des fins de recherche et développement (R&D.
Séoul et Washington négocient depuis plus de quatre ans pour tenter de réviser l’accord signé en 1974, sur l’utilisation de l’énergie nucléaire civile, également connu sous le nom «accord 123».
En vertu de l’accord révisé, la Corée du Sud devrait obtenir l’autonomie dans le traitement des déchets nucléaires pour la R&D si l’utilisation ne pose pas de risque de prolifération nucléaire.
A l’heure actuelle, le programme nucléaire non militaire est contrôlé unilatéralement par les Etats-Unis et la Corée du Sud ne peut enrichir de l’uranium et retraiter ses déchets nucléaires, même à des fins pacifiques.
Ils ont convenu de prolonger le pacte de deux ans, jusqu’en mars 2016, pour avoir plus de temps pour négocier.
08/02 – http://french.yonhapnews.co.kr (extrait)
L’investissement direct du Japon dans l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a été multiplié par dix, tandis que ses échanges l’ont été par 2,4 fois, lors de cette dernière décennie, fait savoir le Secrétariat de l’ASEAN.
Actuellement, le Japon est le 3e partenaire au commerce de l’ASEAN. Les échanges bilatéraux s’élèvent à 240,8 milliards de dollars.
L’IDE japonais en ASEAN a atteint 22,9 milliards de dollars, constituant le deuxième plus important flux de capitaux étrangers pour le bloc régional en représentant 18,7 % du total de l’IDE.
07/02 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)