La Nouvelle Zélande, quelques clés de lecture
Avertissement : les lignes qui suivent constituent une vision personnelle de la Nouvelle Zélande, qu’au demeurant j’ai quittée en 2000. Cette vision est par nature partielle et donc discutable. Les éléments qu’elle contient permettent néanmoins d’appréhender les événements relatifs à ce pays de façon non gallo-centrée. Mais ce n’est qu’une grille de lecture, forcément un peu subjective et sommaire, de ce pays si particulier. XD
Quand on aborde un pays, et que l’on cherche à comprendre la politique qu’il suit en interne comme à l’international, il convient de rechercher quels sont les grands traits qui le façonnent. Il en va en effet des peuples comme des individus. Ils sont marqués par leurs conditions pratiques d’existence, ainsi que par les évènements forts qui ont marqué leur enfance. Ils sont aussi influencés par les circonstances présentes, qui leur font progressivement changer leur perception du monde et leur jugement sur les choses. Comme un homme, un peuple évolue : ce qui était important devient soudain dérisoire, et ce qui était secondaire peut devenir essentiel.
La Nouvelle Zélande est un pays très particulier. Il s’agit d’un pays jeune, loin des autres, et qui est l’héritier de deux cultures (les presbytériens écossais et les Maoris), qui ont maintenant disparu à l’état pur, et qui se sont fondues dans le creuset kiwi. La difficulté, pour un Européen qui souhaite comprendre la Nouvelle Zélande, est précisément de se faire à l’idée qu’il ne s’agit pas d’un pays européen. Les Néozélandais parlent une langue européenne, ils ont l’apparence européenne, les villes ressemblent aux villes européennes. Mais ce ne sont pas des Européens. Au cours des dernières décennies, la Nouvelle Zélande a largué ses dernières amarres et elle est devenue, sans esprit de retour, un pays du Pacifique. Pour mieux « décoder son génome », il convient de considérer sa géographie particulière, de faire un retour sur son histoire et son peuplement, et de voir enfin quelles sont les tendances lourdes qui s’imposent à elle et qui lui dictent son attitude.
La géographie
La Nouvelle Zélande est littéralement au bout du monde. Non seulement elle est aux antipodes de l’Europe, mais elle est également très éloignée de toutes les terres habitées. Les iles les plus proches, la Nouvelle-Calédonie et l’Australie, sont à 4h de vol. Plus loin, il faut entre 12h et 14h pour rallier les capitales asiatiques, Bangkok, Singapour, Tokyo, Hong Kong. Il en faut autant, de l’autre côté, pour gagner Los Angeles. L’Europe nécessite deux vols consécutifs de 12 à 13 heures, soit 26 à 27h de voyage.
Ce simple fait joue beaucoup dans la mentalité kiwi. Les Néozélandais sont des insulaires au cube : ce sont des insulaires, ils sont très éloignés des autres pays, et ils sont eux-mêmes descendants d’insulaires. Ils ont au plus haut degré la mentalité propre aux insulaires : le sentiment d’une profonde originalité, le sentiment de ne jamais pouvoir être compris, le besoin de partir, le besoin de revenir à la maison.
Le pays est quasiment désert. Il compte 5 millions d’habitants dans une superficie équivalente à la celle de la France. De plus, l’essentiel de la population réside dans les villes : Auckland (1,5 M), Wellington, Christchurch et Hamilton (500 000 chacune), Dunedin (200 000) et quelques autres villes moins importantes rassemblent l’essentiel de la population. Les étendues sont donc vastes et vides, surtout dans l’ile du Sud (c’est là qu’a été tourné Le Seigneur des Anneaux).
L’Histoire et le peuplement
La colonisation européenne [1] de la Nouvelle Zélande est tardive et ne débute réellement, et encore lentement, qu’au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. L’éloignement (plusieurs mois de bateau), et l’hostilité des indigènes Maoris en sont la cause.
Pourtant, ceux qui viennent en NZ pour s’y établir sont des hommes libres (ce ne sont pas des convicts, comme dans l’Australie voisine) et ils ont un rêve puissant. Celui de réaliser le royaume de Dieu sur Terre. Un pays où la vertu, le travail, et la foi seraient les principes de la nouvelle société. C’est, en gros, l’imaginaire que l’on retrouve dans la série américaine « La petite maison dans la prairie ». Dans cette vision, la nature, hostile, est à défricher pour en faire un jardin d’Eden soumis et ordonné qui puisse plaire au Tout-puissant. Les Maoris font partie de la nature sauvage à domestiquer, voire à éradiquer comme une plante nuisible. On perçoit des éléments de ce monde et de cet imaginaire dans le film « The Piano ».
Assez curieusement, beaucoup des premiers immigrants sont des Ecossais, presbytériens. Ils se fixent pour l’essentiel au sud de l’ile du sud, où ils retrouvent un climat et des paysages étonnamment similaires à ceux de l’Ecosse (cotes découpées, fjords, landes…). De plus, un gisement d’or est trouvé dans cette zone et induit un (mini) gold rush. La province la plus au Sud du pays, l’Otago, a pour capitale Dunedin (transcription gaélique d’Edimbourg), qui est la plus ancienne université du pays. On y fabrique encore du whisky et des kilts, on y mange du haggis, et il y a de nombreux pipe-bands. Cet historique pèse lourd car, comme dans une mayonnaise, c’est le fond de sauce qui est important, puisqu’il donne la tonalité profonde et durable de la mentalité collective. Aujourd’hui encore, Dunedin est un des cœurs cachés du pays, du moins de sa composante européenne. Par exemple, la dernière fois que les All Blacks ont traversé une passe difficile, c’est à Dunedin que les dirigeants ont choisi de jouer le match qui devait être celui de la reconquête. Et bien sûr, ils l’ont gagné.
L’histoire vue par les Maoris est évidemment très différente, et leur imaginaire aussi. Les Maoris sont des Polynésiens, venus probablement des Iles Marquises, au cœur du Triangle polynésien (Nouvelle Zélande-Hawaii-Ile de Pâques). Ils ont importé sur cette terre immense à leurs yeux d’insulaires, leur économie, leur culture, et leur imaginaire de peuple de la mer. L’irruption des Pakehas (les Européens) a été vécue par les Maoris comme un profond traumatisme, puisqu’ils ont dû abandonner leurs coutumes, leurs croyances, leurs modes de vie, et surtout leurs terres. Les maladies ignorées et les guerres maories ont exterminé entre la moitié et les trois quarts (selon les auteurs) de la population indigène. Pour comprendre un peu l’ampleur du choc culturel, il faut lire le roman de Segalen « Les Immémoriaux », qui donne des éclairages intéressants sur la différence entre les deux civilisations. Le film « Once were warriors » montre, quant à lui, l’état de délabrement psychique et de déstructuration sociale des Maoris dans la société néozélandaise des années 1990.
La population maorie n’a commencé à remonter numériquement qu’après la première guerre mondiale. Aujourd’hui, on assiste à une évolution rapide et récente de la démographie maorie. La proportion de Maoris s’accroit régulièrement dans la population, pour atteindre aujourd’hui un petit quart de l’ensemble. Si on ajoute aux Maoris autochtones, les « Pacific Islanders » (populations immigrées venues des Samoa, Tonga, Cook, etc.), c’est plus de 30% de la population qui est, visuellement et culturellement, Maorie (Maori est un mot désignant tous les membres de la civilisation polynésienne). Les sociologues parlent de « brownisation » de la population néozélandaise pour décrire ce phénomène.
Cause ou conséquence de cette brownisation, il devient depuis quelques années bien porté de revendiquer la culture et la composante maorie du pays. Le Haka des All Blacks, le musée national appelé TePapa (« notre maison » en maori), le statut de langue officielle accordé au maori, la revendication d’origines maories de nombre de célébrités sont quelques signes d’un changement profond d’état d’esprit. Ainsi le nouveau gouvernement de Jacinda Ardern a-t-il pour ministre des affaires étrangères Nanaia Mahuta, qui présente la particularité de porter le moko kauae, tatouage du menton réservé aux femmes dans la culture maorie[2]. La Nouvelle Zélande se voit de plus en plus comme une île du Pacifique, alors que les Pakehas se voyaient encore récemment comme des Européens un peu excentrés. Il y a encore trente ans, il n’était pas rare d’entendre le mot « home », pour faire référence à la Grande Bretagne. Ce temps est bien fini.
Dernier point concernant l’histoire et le peuplement : l’importance de la religion. Dans tout le Pacifique, la religion occupe une importance considérable. Elle a été au cœur de la rivalité franco-britannique dans le Pacifique. Au XIXe siècle, missionnaires catholiques et protestants se sont disputé avec vigueur, et par tous les moyens, pour ramener à eux les brebis insulaires, que l’on voyait à l’époque comme des bons sauvages, « à l’état de nature ». Cette évangélisation à marches forcées a pris tant d’ampleur qu’il y a eu environ 10 fois plus de missionnaires dans le Pacifique qu’en Afrique, en proportion de la population. Aujourd’hui encore, il n’y a pas une cérémonie officielle ou même une réunion d’un certain niveau en Océanie qui ne commence par une prière, voire une messe. La Nouvelle Zélande participe bien sûr de cette culture fortement imprégnée de christianité.
Le monde vu par les Kiwis : la mentalité néo-zélandaise
De cette histoire singulière, trois traits ressortent fortement dans les mentalités et l’imaginaire collectif néozélandais.
Le premier est le rapport à la nature, et à l’environnement. Effet des croyances maories et du rapport sacré à la terre (le « fenua ») développé par la culture polynésienne ? Effet de la mentalité des premiers pionniers vivant en symbiose avec la nature ? Effet du rêve presbytérien de bâtir un monde nouveau en harmonie avec la Création et le Créateur ? Toujours est-il que les Néozélandais (qui s’appellent eux-mêmes les kiwis, du nom de ce petit oiseau peureux et nocturne, endémique du pays) ont un attachement très fort à la nature, et ils sont donc assez naturellement devenus les chantres de l’écologie dans le monde. Greta Thunberg aurait pu être néozélandaise.
Il faut néanmoins remarquer que cette « religion » de l’écologie s’accommode assez bien des pratiques peu respectueuses de l’environnement qui ont cours dans le pays. Les pionniers néozélandais ont rasé les forêts primaires pour les remplacer par des prairies à vaches et à moutons. Pour compenser, ils procèdent depuis à des plantations de forêts, mais celles-ci sont mono-espèce en pins Douglas, lequel n’est pas une essence autochtone. Tant pis pour la biodiversité et la préservation des écosystèmes. Deuxième exemple, les eaux usées des villes sont rejetées directement à l’océan, sans aucune sorte d’épuration. Et ainsi de suite. Mais tous les peuples ont leurs contradictions.
Le deuxième trait fort des mentalités vient aussi des origines. Le pays se voit comme un pays pur, exempt des pollutions, des miasmes, du péché et de la violence qui salissent le reste du monde. La notion de pureté est très forte dans l’imaginaire kiwi. Et comme on le sait, la plus petite atteinte à la pureté rend le sujet impur. Rompre la pureté est donc un péché considérable, et difficilement rattrapable. Ce n’est qu’en ayant cela présent à l’esprit qu’on peut comprendre la violence de la réaction néozélandaise au dynamitage du Rainbow Warrior dans le port d’Auckland le 10 juillet 1985. Les Kiwis le disent à l’unisson, c’est l’unique acte de guerre qui a souillé le sol néozélandais. C’est pourquoi cette agression a été perçue quasiment comme un viol de l’intimité nationale.
Là encore, aucun peuple n’est à l’abri de contradictions. Les Néozélandais, (surtout les Pakehas) oublient volontiers les guerres maories, dont le but à peine dissimulé était l’élimination physique des populations indigènes….
La troisième caractéristique de la mentalité néozélandaise est l’habitude de se débrouiller et de fonctionner spontanément en société de façon autarcique, tous les membres du groupe étant sur le même pied. C’est probablement un héritage des Britanniques, qui fonctionnent volontiers en « communities », mais ce trait a probablement été accentué par l’éloignement et l’étendue du pays qui obligea les premiers pionniers à improviser et à s’organiser le plus efficacement possible. Cette propension à l’auto-organisation appelle aussi un grand souci d’égalité, que l’on retrouve dans tous les actes de la vie courante. Par exemple, il est courant de croiser à Wellington le Premier ministre poussant son chariot dans un supermarché ou déposant ses enfants à l’école. Cette auto-organisation conduit aussi à valoriser les qualités de leadership, cette capacité innée qu’ont certaines personnes de créer du consensus et d’entrainer le groupe. De fait, la NZ a produit quelques grands leaders qui ont été à la base d’exploits incroyables : Edmond Hillary (l’Everest), Peter Blake ( la coupe de l’America), les grands capitaines AllBlacks, …
L’histoire récente
Pour la Nouvelle Zélande, l’histoire des 50 dernières années est l’entrée assez brutale dans l’atmosphère du réel, et la nécessaire adaptation aux contraintes du monde tel qu’il est.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, protégée par son insularité et son éloignement, la Nouvelle-Zélande vivait de façon autonome et dans sa bulle du Pacifique Sud une vie de labeur, d’efforts et de prières. Le Royaume-Uni avait peu à peu organisé l’Empire en spécialisant chaque dominion et chaque colonie, au profit de l’ensemble (et surtout de l’Angleterre…). Ainsi la Nouvelle Zélande s’était spécialisée en viande de mouton et de bœuf, puis, par la suite, quand les conditions techniques de conditionnement le permirent, en produits laitiers et fromagers. Encore aujourd’hui, l’agneau néozélandais est exporté dans le monde entier, et le pays est le premier exportateur mondial de beurre. La NZ était à l’époque, pour l’Empire, la « farm overseas ». Les indépendances ne changèrent pas grand-chose, le Commonwealth conservant la même organisation. Ainsi, les paysans néozélandais, au prix certes d’un dur labeur, pouvaient trouver des débouchés quasiment garantis à leurs productions. Le pays vivait chichement, avec peu de produits de consommation importés. La solidarité traditionnelle et spontanée s’était institutionnalisée, et les Néozélandais ont joui très tôt d’un système évolué de protection sociale. Les écarts de revenus étaient faibles, correspondant bien à la mentalité locale. Dans l’Empire, on l’appelait avec ironie « la Pologne du Pacifique », tant les étals des épiceries étaient peu garnis et les mœurs austères. Mais les habitants s’en trouvaient bien, dans le splendide dénuement qui correspondait bien à leur mentalité.
L’entrée du Royaume-Uni dans la CEE, au milieu des années 70, modifia considérablement la donne. Le principe de la préférence communautaire obligea les Britanniques à renoncer aux approvisionnements traditionnels et préférentiels dans le Commonwealth. En quelques années, l’agriculture néozélandaise n’eut plus de débouchés et le pays fut rapidement en cessation de paiements. Au début des années 80, un gouvernement conservateur décida d’employer les remèdes libéraux mis à la mode en GB (Thatcher) et aux USA (Reagan). Ce furent les réformes baptisées Rogernomics (du nom du ministre des finances Roger Douglas, par analogie avec les Reaganomics, réformes menées par Reagan aux USA), bien plus radicales que partout ailleurs. Le budget fut divisé par deux, le nombre de fonctionnaires par trois, tout ou presque fut privatisé. Avec un tel remède de cheval, soit le malade mourrait, soit il devenait plus fort. Il ne mourut pas, et les années 90 furent, au prix d’un effort gigantesque de compétitivité et des sacrifices considérables, des années de forte croissance et d’embellie économique.
Mais les Kiwis ont gardé de cette période récente (les années 80), une mémoire très vive, où se mêlent le souvenir fort des lourds sacrifices endurés et la fierté d’être parvenus à s’en sortir. En fait, cette période représentait pour le pays la fin de l’enfance.
Les institutions : l’autre héritage de l’histoire
Les institutions néozélandaises sont en apparence les décalques de celles du Royaume uni. Le souverain d’Angleterre est souverain de Nouvelle-Zélande (la reine actuelle est sur les pièces, les billets et les timbres néozélandais), et le système de Westminster est appliqué en NZ : Parlement unicaméral, élections de circonscription à la majorité simple, le leader du parti majoritaire devient ipso facto le Premier Ministre, etc. La salle de délibération du parlement néozélandais ressemble d’ailleurs trait pour trait à celle des Communes, ce sont des bancs autour d’une pièce, et non un hémicycle comme dans la plupart des démocraties.
Si les pays du Commonwealth n’ont pas à proprement parler de constitution, il existe un ensemble de textes et de « coutumes » qui en tient lieu : Magna carta, Habeas corpus, common law, traditions juridiques, rôles respectifs du roi et du Premier Ministre, etc. Les immigrants ont amené ce corpus juridique et institutionnel dans leurs bagages, et ces textes et ces usages sont en vigueur en NZ.
Mais, à la différence du Royaume Uni, il existe un texte fondateur, au moins pour une partie de la population. Lorsqu’ils ont décidé de s’implanter dans le pays, les Britanniques ont signé le 6 février 1840 avec plusieurs tribus maories du Nord du pays un traité de protectorat, le traité de Waitangi. Ce traité établissait les grandes lignes des droits et des engagements de chaque partie, la Grande-Bretagne d’un côté, les tribus signataires de l’autre. Aujourd’hui encore, les Maoris excipent de ce traité pour faire valoir leurs droits, souvent avec succès. Pour compliquer un peu les choses, les clauses du traité de Waitangi sont pour certaines très différentes dans la version en maori et dans la version en anglais, et, par ailleurs, toutes les tribus maories n’ont pas signé le Traité. Ces éléments sont à l’origine d’un contentieux nourri et toujours vivant auprès des tribunaux locaux et parfois internationaux.
Quelques illustrations contemporaines
Ces quelques traits, rapidement brossés, sont parmi ceux qui façonnent la mentalité néozélandaise et qui permettent de mettre en perspective ce qui se passe dans ce pays, ou encore ses positions sur la scène internationale. Par exemple, c’est la très vive rivalité entre Français et Britanniques au XIXe siècle, laquelle a connu son acmé dans le Pacifique, qui explique, encore aujourd’hui, le sentiment très spécial que nourrissent les Néozélandais vis-à-vis de la France, un mélange ambigu d’animosité et de respect. Autre exemple, c’est le sentiment unanimement partagé du caractère « pur » du pays, et de son environnement qui permet de comprendre l’indignation générale et durable suscitée par la reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique.
C’est à cette aune qu’il faut lire aussi les évènements internes à la Nouvelle Zélande. Par exemple, la capacité à éradiquer rapidement la pandémie de Covid 19 doit probablement beaucoup à l’esprit pionnier et à la capacité d’autodiscipline de la population, ainsi qu’à la farouche volonté de la population de restaurer la pureté du pays en se débarrassant des infections venues de l’extérieur.
Xavier DUPONT
[1] Le peuplement de ce qui deviendra la Nouvelle Zélande se situe vers le 12e siècle de notre ère (Cf conférence d’E. Desclèves du 2 décembre 2020 à l’Institut du Pacifique
[2] https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/le-nouveau-gouvernement-neo-zelandais-joue-la-carte-de-la-diversite-888670.html