Les États-Unis et la Chine trouvent un accord «historique» sur le climat
Premier émetteur mondial, la Chine a pris pour objectif un pic de ses émissions de gaz à effet de serre, responsables de la hausse des températures, «autour de 2030», avec l’intention «d’essayer d’y arriver plus tôt» selon la Maison Blanche. La Chine a annoncé avoir l’intention de limiter le niveau absolu des émissions d’ici 2030 à 11 milliards de tonnes de CO2, d’inclure le contrôle absolu des émissions de gaz à effet de serre dans les plans du quinquennat 2016-2020, en lançant en parallèle en 2018 un marché carbone national.
Les États-Unis se sont engagés sur une réduction de 26 ou 28% de leurs émissions d’ici à 2025 par rapport à 2005. Les États-Unis et la Chine représentent à eux deux plus de 40% du total des émissions de CO2 de la planète. Le constat des scientifiques est sans appel: les efforts actuels sont insuffisants pour limiter la hausse de la température mondiale à +2°C, objectif que s’est fixée la communauté internationale pour éviter un emballement catastrophique des dérèglements climatiques.
On est bien en deçà des engagements pris par l’Europe fin octobre. Car les 28 membres de l’Union ont décidé de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, par rapport au niveau de 1990.