Diversité des réactions étatiques à la pandémie Covid-19 dans l’Asie du Pacifique

Artères vides à Wuhan – Photo d’Hector Retamal / AFP
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La pandémie Covid-19 a débuté en Chine, même si son ombrageux président refuse cette réalité qu’il juge insultante envers son pays, pays riverain du Pacifique ouest. Après avoir parcouru une véritable Route de la Soie virale, elle s’est propagée jusqu’à l’Europe puis l’Amérique du Nord, jusqu’à atteindre la rive orientale du Pacifique. Le tout en quelques mois, grâce aux progrès des transports modernes.

Les réactions administratives à la maladie ont tenté, dans les différents pays, de limiter la contagion en limitant les contacts. En effet, comme l’exprime le Dr Gonzales, professeur honoraire de Médecine et secrétaire de la Société de Géographie, à partir d’une contamination moyenne d’une personne tous les deux jours par un individu atteint, « si on réduit de 50% les contacts d’une personne, elle en contamine 1,25 en 5 jours, soit 15 personnes en 30 jours. Si cette réduction monte à 75 %, il n’y a plus que 0,6 personne infectée à 5 jours et, en 30 jours, 2,5 alors qu’en l’absence de toute distanciation, ce sont 406 personnes qui sont contaminées en 30 jours ».

Ce modèle d’exponentielle, ultra simpliste, ne peut représenter que la phase initiale, et ne préjuge en rien de la fraction finale de population infectée, qui pourrait être du même ordre de grandeur dans les trois cas (hypothèse en fait pessimiste, d’autant qu’un traitement peut être découvert au bout de quelque temps, voire un vaccin – si celui-ci présente une latence d’efficacité suffisamment courte ).  Mais il montre l’étalement de l’infection, et donc des urgences d’hospitalisation, sachant que les ressources  pour celle-ci – en particulier en moyens de réanimation – sont très limitées.

Les différents états ont donc réagi, chacun selon sa sensibilité particulière. Nous n’envisagerons ici en détail que ceux qui font partie des pays développés (même si la Chine conserve vis à vis de l’OMC un statut de pays en développement qui ne se justifie plus).

La Chine, première touchée, a cherché d’abord à cacher le problème par la censure[1] puis pris au bout d’un mois des mesures draconiennes d’isolement. La ville de Wuhan, foyer initial de l’épidémie, d’abord, puis toute la province du Hubei, le reste du pays enfin, ont connu l’interdiction des déplacements non-vitaux avec assignation à domicile. La discipline a été maintenue par les Comités de Quartier, hérités du maoïsme qui traduisent l’empreinte du parti communiste PCC sur le pays[2]. A l’échelon le plus bas, l’individu, personnellement connu, est surveillé depuis la sortie de son logement. Les contrôles de température (par thermométrie optique) sont omniprésents et incessants. Les déplacements nécessitent un laisser-passer de l’unité locale du PCC. Les échelons supérieurs de surveillance s’emboîtent, îlot, quartier, arrondissement, région… chaque échelon surveillant tous les mouvements dans sa zone, et ne pouvant les autoriser que selon les consignes supérieures. L’armée, ou du moins la police armée qui la double, est impliquée dans l’imposition stricte de cette discipline. Le ravitaillement est organisé et une quarantaine est imposée aux voyageurs jugés à risque.

Ces mesures ont eu un effet mesurable puisque les contaminations semblent plafonner. De nouveaux cas sont encore déclarés, mais les autorités prétendent qu’il s’agit de cas importés et que la Chine a jugulé l’épidémie. L’administration de Wuhan a annoncé l’autorisation aux résidents de quitter la ville à partir du 8 avril – ce qui peut faire craindre un rebond de l’épidémie qui, au 25 mars, s’est traduite en Chine par 81 200 contaminations dont 3 281 mortelles[1]. Il faut toutefois noter que la Chine a changé les critères de qualification des contaminations, ce qui rend difficilement interprétable l’historique des statistiques.

Soldats désinfectant une rue de Séoul – Photo de Jung Yeon-Je / AFP

La Corée du Sud a subi une contamination importante, en particulier à cause des errances d’une personne contaminée, membre d’une secte refusant tout contrôle, mais elle s’est refusée à des mesures trop autoritaires qui auraient évoqué l’atmosphère de sa sœur du nord. Pour des raisons diplomatiques, elle n’a pas voulu non plus couper à temps les liaisons aériennes avec la Chine, ce qui a multiplié les contaminations. Les écoles ont été fermées, les rassemblements interdits, mais le travail s’est poursuivi. La Corée utilise toutes les informations laissées par les téléphones ou les cartes de crédit pour retrouver les contacts des malades et les déplacements des personnes soupçonnées de contamination enregistrés afin de pouvoir tracer une éventuelle contamination (l’utilisation de ces données au bénéfice de la collectivité est bénéfique, mais menacerait la liberté si cette pratique était utilisée pour le maintien d’une caste politique dans un pays moins démocratique). Les malades ne nécessitant pas d’hospitalisation ont été confinés chez eux (si les symptômes présentés sont faibles) ou regroupés dans des bâtiments non médicaux. Le reste de la population est libre, mais d’autant plus raisonnable que la conformité à un modèle social correct appartient aux gènes coréens. La courbe de contagion, très rapide initialement, s’est aplatie et la contamination reste sous contrôle, d’autant que le nombre de lits d’hôpitaux par habitant atteint 12 lits de tous types pour 1 000 habitants, deux fois plus qu’en France – pourtant championne des prélèvements sociaux ! – alors que les deux pays en avaient encore le même nombre en 2007[1]. En Corée le nombre de cas quotidiens détectés s’effondre en deux semaines tandis que la France passe sur la même période de quelques cas à 3 838 le 23 mars contre 64 en Corée du Sud, soixante fois moins alors même que la date de détection du « patient 1 » sont très proches (20 janvier pour la Corée, 25 janvier pour la France) et les populations comparables (51 millions et 65 millions d’habitants)[2]. En définitive, les chiffres définitifs devraient avoisiner 110 décès pour 900 cas[3].


Source : Atlantico.fr//decryptage/3588290/covid-19

Le Japon a connu l’épisode lamentable du navire de croisière « Diamond Princess », arrivé dans le port de Yokohama, où le confinement dans les cabines a permis à l’air conditionné de généraliser la contamination. Le gouvernement japonais a  pris un ensemble de mesures[1] :

  • surveillance médicale interne accrue depuis le 28 janvier. Conformément à la législation en vigueur, les autorités locales peuvent décider d’hospitaliser et de soumettre à des examens médicaux les personnes susceptibles d’être infectées, avec une prise en charge par l’État japonais ;
  • possibilité de mise en quarantaine des personnes exposées ou ayant développé des symptômes ;
  • fermeture, à compter du 2 mars, de tous les établissements scolaires primaires et secondaires du pays jusqu’à la fin des vacances de printemps (aux alentours du 6 avril) ;
  • incitation au report ou à l’annulation des événements de grande ampleur prévus dans des lieux confinés.

Une loi entrée en vigueur le 13 mars 2020[2] permet désormais aux autorités centrales, avec l’instauration de l’état d’urgence, de prendre si nécessaire des mesures de confinement des populations et d’interdire certains événements publics, mais le Premier ministre Abe a refusé de mettre en œuvre cette mesure d’exception, comptant sur le comportement social des Japonais. Au soir du 24 mars[3], le Japon aurait souffert 1 140 contaminations ayant conduit à une cinquantaine de décès.

Traçage des passagers du Diamond Princess à Keelung – Source Usine-digitale.fr

Taïwan, bien qu’exclue de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à la demande de Pékin, a été citée comme exemple pour avoir  tiré les leçons de l’épidémie de SRAS de 2003, en créant un centre de commandement dédié aux crises sanitaires qui a organisé l’interruption des liaisons aériennes d’abord avec Wuhan, dès le 23 janvier, puis avec toute la Chine[1]. Taïwan a aussi mis en œuvre les nouvelles technologies[2]. Dès le début de l’épidémie virale, « les autorités taïwanaises ont dressé une carte très détaillée des personnes qui ont contracté le virus et de leurs proches et ont pu arrêter rapidement la transmission », selon Chih-Hung Jason Wang, directeur du Center for Policy, Outcomes and Prevention de l’université de Stanford, qui a co-écrit un article paru dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Les autorités ont intégré la base de données de l’assurance maladie nationale à celle de l’immigration et des douanes. Cela a permis de suivre les antécédents de voyage et les symptômes des personnes sur une période de 14 jours. Tous les hôpitaux, cliniques et pharmacies ont eu accès à ces informations pour chaque patient. Les personnes placées en quarantaine ont reçu des téléphones portables délivrés par le gouvernement et sont suivies au moyen d’appels et de visites pour vérifier le respect du confinement. A la date du 26 mars, l’île de 23 millions d’habitants recensait 252 cas d’infection, et seulement deux décès, ce qui montre l’efficacité de ces mesures et surtout de leur précocité.

Hong-Kong se trouvait à la fin de l’année 2019 dans un état de semi-insurrection contre le gouvernement, l’indignation initiale contre une mesure d’extradition vers le continent ayant laissé place à l’expression d’un violent désir de liberté et de démocratie. Un autoritarisme, même sanitaire et salutaire, aurait été mal vécu. Heureusement des instructions existaient de longue data. Sur internet, les recommandations générales de santé[3] sont remarquables de clarté et de précision, avec un usage abondant de vidéos (souvent en chinois non traduit). Conçues en réponse aux épidémies précédentes, elles comportent une partie nouvelle relative au Covid-19. La population était déjà préparée à l’usage du masque, voire de blouse et de gants.  La crainte de contagion a permis des mesures d’isolement de l’île, avec quarantaine pour les résidents revenant de l’étranger. Un bracelet d’identification à code QR (qui peut être transmis en photo aux autorités sur requête par SMS afin de vérifier le confinement) a même été imposé aux arrivants de zones jugées à risque. Le retour du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord d’étudiants hongkongais semble avoir relancé la contagion et prolongera le confinement nécessaire pour la juguler. De même un nouveau foyer d’infection semble s’être développé chez les anciens clients d’une boîte de nuit[4]. L’information sur l’épidémie peut être suivie en temps réel[5]. A 15 heures le 27 mars, 519 cas confirmés (sur 4 966) ont causé quatre morts, 196 personnes restant hospitalisées.

Singapour se protège aussi. La population est très disciplinée et respecte les consignes de confinement au fur et à mesure de leur durcissement : les écoles locales restent ouvertes mais ni les bars ni les boîtes de nuit, tandis qu’au restaurant une distance d’un mètre est maintenant imposée entre convives. Dès qu’une personne est reconnue positive par un test, le contrôle des contacts est systématique et la traçabilité est très facile dans cette ville hyperconnectée. Un million de consultations virtuelles ont été réalisées via l’application MaNaDr[6] : si le medecin conseille seulement l’isolement à domicile, l’application assure qu’il sera régulièrement appelé pour confirmer que ses symptômes n’ont pas empiré. Si un travailleur en contact avec le public est mis en quarantaine,  tous les paiements se faisant par carte, les autorités retrouvent tous ses clients récents qu’ils peuvent aussi alerter. L’application pour téléphones mobiles « Trace Together »[7] permet de prévenir Singapouriens et résidents qu’ils ont pu être infectés par le Covid-19. L’application déclenche un signal Bluetooth capté dans un rayon d’un mètre par tout autre téléphone ayant aussi chargé Trace Together. En cas de détection du virus chez quelqu’un, tous les téléphones qui sont restés au moins 30 minutes à un mètre de son téléphone sont alertés. En quelques jours, près d’un million de personnes ont installé cette application, dans un élan purement volontaire. Si les contacts sont testés positifs, les citoyens doivent se soumettre d’eux mêmes au confinement, vérifiés par des appels SMS géolocalisés[8] : aucune sortie sous peine d’une amende de 10 000 $ singapouriens  voire de six mois de prison. Singapour (comme Taïwan d’ailleurs) compte sur le civisme… mais dissuade d’en dévier. Au passif : 631 infections au 24 mars et deux morts pour l’île-état de 5,6 millions d’habitants qui semble encore plus souffrir des effets du virus sur son économie, surtout après les escarmouches commerciales  entre la Chine et les Etats-Unis.

Les pays moins modernistes (même si le niveau économique de certains commence à être respectable) souffrent aussi. Aux Philippines, pour 803 infections confirmées, le nombre de décès s’élève à 54 au 27 mars[9], alors que l’infection n’a été identifiée que le 7 mars. Certaines mesures ont été prises, comme l’arrêt du métro de Manille, et le confinement de Luzon, mais le pays est très pauvre et nécessite des secours[10]. Au Vietnam, qui côtoie la Chine sur 1100 km, seuls 150 cas du Covid-19 ont été signalés au 27 mars, sans aucun décès associé[11].  Le Vietnam et la Chine ont annoncé vouloir aider le Laos, qui annonce tout juste au 24 mars ses deux premiers cas[12], et le  Cambodge, où 96 cas sont déclarés  au 26 mars, dont plus de la moitié d’étrangers. A cette date, le premier ministre Hun Sen envisageait la mise en place d’un état d’urgence dont les modalités – confinement, couvre-feu ou autre mesure… – n’étaient pas encore définies[13]. La Thaïlande a décrété l’état d’urgence le 25 mars, jusqu’au 30 avril, après une première étape d’interdiction des rassemblements et de confinement des enfants et des vieillards. L’accès à certaines zones est interdit et les laissez-passer suspendus[14]. Comme une loi punit la diffusion de « fausses informations », Brad Adams de Human Rights Watch s’est indigné : « Le décret instaurant l’état d’urgence donne au gouvernement une main libre pour censurer la liberté d’expression ».[15] Au 24 mars, le nombre de cas atteignait 827 avec quatre décès[16]. En Malaisie, la plupart des lieux publics ont été fermés, les transports restreints et les rassemblements interdits[17]. Même les prières (musulmanes) sont réglementées. Le nombre total de cas atteignait 1030 au 20 mars, sans encore de décès[18]. En Indonésie, qui compte 260 millions d’habitants, les premiers cas d’infection n’ont été détectés que début mars. Le gouvernement a voulu éviter d’ordonner un confinement, même aux 30 millions qui peuplent Jakarta. Les autorités ont indiqué avoir testé 2 300 personnes avant d’arrêter de publier des chiffres nationaux, alors que 87 morts[19] ont été recensés[20].

En conclusion, il apparaît qu’en l’absence de traitement médical homologué à ce jour, le confinement reste comme au XIII° siècle la mesure la plus pertinente. Certains pays bénéficiant d’une tradition de collectivisme plus que d’individualisme, la lutte contre la pandémie y est facilitée. La mise à disposition d’un dispositif d’utilisation volontaire est une innovation intéressante du domaine des nouvelles technologies, justement pour son caractère non obligatoire. Sinon, l’exploitation des traces plus ou moins volontaires, comme les facturettes des cartes de crédit, peut apporter une aide à la détermination de secteurs, voire d’individus, à risque. Ailleurs, ou en complément, il faut faire appel à des mesures autoritaires, en veillant à ce que la surveillance nécessaire reste encadrée pour ne pas supprimer la liberté démocratique. Le problème est que la capacité de résister aux excès est inversement proportionnelle à sa nécessité : en démocratie les protestations grandiloquentes, sous les tyrannies le silence imposé…

Denis LAMBERT

1 « Le pouvoir chinois a donné au coronavirus une avance de deux à trois semaines, avec les conséquences désastreuses que nous connaissons. » Kenneth ROTH, directeur d’Human Rights Watch dans Libération https://www.liberation.fr/planete/2020/03/18/si-la-police-devient-libre-de-nous-surveiller_1782273

2 Voir « Chine chronique d’une quarantaine », émission sur Arte du 03/03/2020 à 20H50.3 https://www.energy-daily.com/reports/Hubei_lifts_restrictions_as_China_reports_no_new_virus_cases_999.html

4 https://www.liberation.fr/debats/2020/03/20/le-confinement-une-question-politique_1782450

https://www.atlantico.fr/decryptage/3588290/covid-19–radioscopie-des-points-cles-de-la-methode-sud-coreenne-seoul-coronavirus-sante-exemple-tests-efficacite-charles-reviens-

6   https://www.mesvaccins.net/web/news/15332-situation-hebdomadaire-de-la-pandemie-de-covid-19-n-2-25-mars-2020

7  https://jp.ambafrance.org/Informations-Coronavirus-Covid-19

8https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/13/coronavirus-shinzo-abe-fait-passer-une-loi-sur-l-etat-d-urgence-au-japon_6032940_3210.html

9  La comparaison entre les pays est plus juste si on considère non les dates mais le nombre de jours écoulés depuis un seuil précis : 10 cas authentifiés par exemple (seuil choisi par les université Johns Hopkins ou Harvard ). Une carte interactive est accessible https://coronavirus.jhu.edu/map.html

10https://www.dna.fr/sante/2020/03/26/comment-taiwan-lutte-contre-le-covid-19

11https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/taiwan-combat-le-covid-19-avec-le-big-data-77087/

12  Centre for Health Protection : https://www.chp.gov.hk/en/generalpublic/submenu/index.html

13https://asialyst.com/fr/2020/03/28/coronavirus-hong-kong-isole-face-seconde-vague-contamination-asie/

14https://chp-dashboard.geodata.gov.hk/covid-19/en.html

15  Alice PARK, « Preventing the next pandemic », Time, 30 mars 2020, p. 36
16https://www.ladepeche.fr/2020/03/26/a-singapour-une-surveillance-acceptee,8819346.php

17https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-singapour-la-population-est-pistee-de-pres-6791007

18https://www.cnnphilippines.com/news/2020/3/27/philippines-covid-19-cases-death-toll-recoveries.html

19https://devpolicy.org/pivoting-to-respond-to-covid-19-early-thoughts-from-the-philippines-20200327/

20https://www.lecourrier.vn/les-medias-allemand-et-russe-saluent-la-lutte-du-vietnam-contre-le-covid-19/715031.html

21http://french.xinhuanet.com/2020-03/24/c_138912014.htm

22https://lepetitjournal.com/cambodge/actualites/covid-19-au-cambodge-98-cas-le-point-sur-la-situation-276403

23http://french.xinhuanet.com/2020-03/25/c_138916737.htm

24https://www.hrw.org/fr/news/2020/03/25/thailande-atteintes-la-liberte-dexpression-dans-la-reponse-au-covid-19

25https://lepetitjournal.com/bangkok/covid-19-la-thailande-declare-letat-durgence-compter-du-26-mars-276773

26https://my.ambafrance.org/Le-confinement-Covid-19-en-Malaisie-ce-qui-est-permis-interdit#t1-Ce-qui-est-permis-interdit-par-les-autorites-malaisiennes

27http://french.xinhuanet.com/2020-03/20/c_138899542.htm

28  Ce taux apparent de morbidité supérieur à 11 % n’est que la conséquence de l’arrêt d’identification des cas d’infection et ne signifie pas une mortalité exceptionnelle.
29https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-le-bilan-s-aggrave-en-indonesie-les-medecins-tirent-la-sonnette-d-alarme-6793516