HUBERT MARTIN, Président d’honneur de l’Institut du Pacifique
Hubert MARTIN, était avant tout une personnalité de la profession bancaire. Doté d’une solide formation, juridique avec un Doctorat de Droit, technique avec les diplômes d’HEC, il était prédestiné pour embrasser ce métier où il était devenu incontournable. Il dirigea plusieurs établissements bancaires. Par exemple, MONTE dei PASCHI (France) , qui, créée depuis cinq siècles et demi à SIENNE est la plus ancienne banque de la Planète . Pour respecter ce titre, Hubert MARTIN devint le dirigeant de banque qui fit preuve du plus de longévité, en quittant ce monde ce 5 janvier 2024 dans le cours de sa 104ème année !
Attaché à la diversité du monde bancaire , il donna toute sa dimension à l’OCBF (Office de Coordination bancaire et financière) qui avait pour but de réunir et de fédérer les moyennes et petites banques qui ne pouvaient pas s’exprimer pleinement dans l’Association des Banques Françaises -devenue depuis la FBR- qui était contrôlée par les grands établissements bancaires. Grâce à l’OCBF, les banques régionales, les banques spécialisées, les banques de gestion , entre autres pouvaient s’exprimer et contribuer à la bonne marche de la profession .
Hubert MARTIN était un homme rigoureux et sérieux qui s’était donné pour ce à quoi il croyait .Il était un observateur de qualité : ses analyses étaient toujours précieuses et pertinentes.
On ne peut pas parler d’Hubert, sans mentionner son épouse Andrée , maître de conférences endroit et Sciences politiques à l’Université de Paris I, qui quitta ce monde en 2003. Andrée avait joué un rôle déterminant dans la création de l’Institut du Pacifique dont elle était membre fondateur, puis qu’elle présida après le départ de Georges Ordonnaud au début des années 90, et jusqu’à son décès en 2003. Et c’est ainsi qu’Hubert avait été progressivement associé aux activités de l’Institut. Tous deux recevaient volontiers les membres du conseil d’administration chez eux, puis, en tant que Président d’honneur il poursuivit seul son intérêt et son attachement pour l’Institut jusqu’à il y a quelques années.
Hubert MARTIN, qui voulait aller jusqu’au bout, alla chercher sa nouvelle épouse, Naomi HATAKAYAMA au JAPON, à dix mille kilomètres de PARIS, sur les rives de l’Océan Pacifique. La boucle était bouclée.
Hubert MARTIN, un nom que personne n’oubliera.