« Singapour s’arrête le temps d’un hommage à son père fondateur, Lee KuanYew »

Le dernier hommage de Singapour à son premier dirigeant (Premier ministre de Singapour autonome en 1959, au départ des Britanniques, Chef de gouvernement de Singapour indépendant en 1965, après la scission avec la Malaisie) a suivi un parcours symbolique résumant l‟itinéraire de l‟homme fort de la cité-Etat : depuis le Parlement, institution marginalisée par l‟idéologie d‟un ancien Premier Ministre qui ne croyait pas à la démocratie, en passant par le Bureau d‟investigation contre la corruption, emblème du soucis constant de Lee pour une gouvernance propre et efficace, jusqu‟à l‟Université, symbole de l‟accent mis sur l‟éducation ». Le discours du Premier ministre actuel, Lee Hsieng Loong (fils aîné de Lee KuanYew, arrivé au pouvoir par le biais d‟élections législatives) a été prononcé en anglais, en mandarin et en malais (les 3 langues officielles de la nation) symbolisant ainsi « l‟entité multiculturelle  érigée  en  pays  phare  des  valeurs  asiatiques,  macédoine  de  confucianisme,  de paternalisme et de libéralisme économique ».

« Si on veut être constamment populaire, on gouverne mal » ………..

31/03 – Bruno Philip – Le Monde (synthèse)