PACER +, l’accord de libre-échange régional sous le feu des critiques
Les pays de la région négocient cet accord PACER+ (Pacific Agreement on Closer Economic Relations) depuis 2009.
Il est essentiellement question de s’entendre sur l’échange de biens et de services, sur l’investissement, la mobilité de la main d’œuvre et le développement. Pour rassurer leurs partenaires, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont assuré qu’il s’agirait d’un véritable instrument de développement, et non seulement d’un accord commercial et économique.
Mais les craintes des petits États océaniens n’ont pas été entièrement dissipées. Alors que les négociations doivent prendre fin en décembre prochain, l’association Pacific Network on Globalisation (PANG) lance une campagne anti-PACER+.
L’organisation a listé dix raisons pour lesquelles les pays du Pacifique devraient refuser PACER+. Elle considère ainsi que l’accord va conduire à des pertes d’emploi, réduire les services publics, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, ou encore limiter les droits fonciers des populations indigènes.
Dans cette campagne, baptisée «Tabu PACER+ », l’ONG peut compter sur le soutien de Fidji, revenu récemment dans les négociations.
Les négociateurs de la région doivent se réunir le mois prochain, à Port-Vila, pour discuter de l’accord.
22/04 – Élodie Largenton – http://www.radioaustralia.net (extrait)