Ma Ying-jeou défend le « consensus de 1992 »

Alors qu’il inaugurait une exposition consacrée à l’histoire des relations entre les deux rives au Mémorial Chiang Kai-shek, le président de la République, Ma Ying-jeou, a redit l’importance du « consensus de 1992 » pour la stabilité entre les deux rives.

Selon ce consensus, Taipei et Pékin s’accordent à reconnaître l’existence d’une seule Chine tout en en retenant une interprétation propre. Parmi ces quatre documents, le chef de l’Etat a porté son attention sur les minutes d’une réunion du Conseil pour l’Unification nationale du 1er août 1992, présidée par le président de la République de l’époque, Lee Teng-hui. A l’issue de cette réunion, une résolution a été adoptée selon laquelle les deux rives sont libres d’interpréter le principe d’une seule Chine.

Un échange de lettres, entre les deux organes chargés des négociations entre les deux rives, soit la Fondation des échanges entre les deux rives (SEF), pour la partie taïwanaise, et l’Association pour les relations à travers le détroit de Taiwan (ARATS), son homologue chinoise, suit la première rencontre entre ces deux structures en octobre de cette année-là, à Hongkong. Dans cet échange de lettres, la SEF propose une interprétation « orale » du principe d’une seule Chine, une position que l’ARATS déclare ensuite «accepter et respecter».

Ma Ying-jeou a redit que le principe d’une Chine unique se réfère à la République de Chine et qu’il n’interprétait pas le consensus comme l’existence de « deux Chines » ou « d’une Chine et d’un Taiwan », ou encore comme « l’indépendance de Taiwan ».

08/05 – http://taiwaninfo.nat.gov.tw (extrait)