Xi Jinping et le retour au maoïsme ?

Source : https://www.fnac.com/livre-numerique/a10709876/Mao-Tse-Toung-LE-PETIT-LIVRE-ROUGE-Citations-du-President

Xi Jinping est le fils de Xi Zhongxun, né en 1913, communiste dès sa jeunesse, compagnon de Mao pendant la longue lutte avant la prise du pouvoir, ce dont il tirait toute sa légitimité en tant qu’un des « huit immortels du parti communiste chinois ». Après la proclamation de la république populaire de Chine le 1er octobre 1949, Xi Zhongxun fut nommé par Mao responsable du Parti communiste chinois, du gouvernement et de l’Armée populaire de libération pour le nord-ouest de la Chine. Père de nombreux enfants (au moins six), il eut son fils Jinping de sa seconde femme en 1953.

Xi Jinping fut élevé comme un « prince rouge » profitant de la « cité interdite » communiste de Zhongnanhai… et de la fréquentation des autres princes rouges, destinés à devenir pour lui certains des rivaux, certains autres des alliés. Il y a en tout cas gagné la connaissance de ce milieu spécifique du pouvoir et la compréhension de ses ressorts.

En 1962 (et donc avant la révolution dite « culturelle et prolétarienne »), le vice-Premier ministre Xi Zhongxun fut victime d’une purge maoïste et pendant 16 ans resta en détention puis fut envoyé en usine. De « prince rouge », Jinping passa au statut de fils d’élément réactionnaire, un très mauvais point.

En 1969, lors de la « révolution culturelle », Xi Jinping est envoyé connaître la vie des prolétaires pour une rééducation par les paysans. Envoyé dans le Shaanxi, il y passera sept années. Après une rébellion passagère pendant laquelle il s’enfuit vers Beijing, il accepte son sort en tâchant d’en tirer le maximum. Puisque les rouges sont au pouvoir, il veut rejoindre leurs rangs. Il adhère à la ligue de la jeunesse communiste chinoise, les « faucons rouges » au foulard de la même couleur, et cherche à entrer au parti (PCC). Plusieurs fois refusé comme fils d’un « traître à la révolution », il est enfin admis en 1974 et peut entrer à l’université Tsinghua où il obtient l’équivalent d’une licence en génie chimique. Une carrière honnête mais limitée s’ouvrait donc à lui.

Après la fin de cette période noire (car politiquement très rouge), en 1979, Xi Zhongxun fut réhabilité par Deng Xiaoping, lui même ancienne victime des maoïstes, fils adoptif et spirituel de Zhou Enlai. Il fut ensuite envoyé dans la province du Guangdong afin de mettre en œuvre les réformes économiques décidées par Deng Xiaoping. Il contribua notamment à la création de la zone économique de Shenzhen. Son retour au monde dirigeant levait l’obstacle principal au développement de la carrière de Jinping, désormais libéré de l’obligation de paraître « plus rouge que rouge ». Et c’est pourtant le choix qu’il a fait. On a parlé à son sujet de « syndrome de Stockholm »[1], du nom de cette aberration découverte à la même époque (1973)[2]. Est ce par inclination[3] ou par calcul dans l’optique de disposer d’un atout contre ses rivaux dans la lutte pour le pouvoir[4] ?

Xi Jinping commence son ascension sous Deng Xiaoping, ancienne victime de purge et dont le fils, jeté par la fenêtre par des « gardes rouges », est resté infirme à vie. Deng en a développé une haine du désordre qui ne sera pas sans conséquences au moment de réprimer le mouvement de Tian Anmen en 1989. Premier secrétaire de région au Hebei, vice-maire de Xiamen au Fujian puis gouverneur du Fujian il devient enfin secrétaire du parti pour la province du Zhejiang en 2002, entre au comité permanent du bureau politique du PCC en 2007, il est élu vice-président de la république (RPC) en 2008 puis vice-président de la commission militaire centrale l’année suivante, ce qui le désigne pratiquement comme successeur de Hu Jintao[5]. Ayant fréquenté Jiang Zemin (protégé de Deng) maire de Shanghai entre 1985 et 1988, il est considéré comme faisant partie de la « clique de Shanghai »[6], faction du PCC plutôt opposée à celle de la ligue de la jeunesse communiste, menée par Hu Jintao, sans toutefois oublier que Xi Jinping a fait partie de ladite ligue.

Promis au poste suprême (le secrétariat du PCC, la présidence du pays n’en étant qu’une conséquence), Xi arrive au pouvoir au XVIIIème congrès du PCC (8 au 14 novembre 2012) en obtenant d’emblée la totalité de celui-ci, y compris la tête de la commission militaire centrale (ce qui n’avait pas été le cas de Hu Jintao qui dut attendre deux années pour remplacer Jiang Zemin). La réduction du bureau politique du PCC de neuf à sept membres qu’il préside accroît encore son pouvoir. Dès son arrivée, il fait célébrer le 120ème anniversaire de Mao pour contenter l’aile gauche du parti. Ce geste aurait pu n’être qu’une diversion, pour faire passer la nécessité d’une évolution après la crise de 2008 ayant appauvri la clientèle occidentale, et la nécessité de réorienter partiellement l’économie. C’est du moins alors l’analyse occidentale courante, Xi étant considéré comme plutôt progressiste. Une erreur de plus.

Dès son accession, Xi proclame son intention de s’attaquer à la corruption quel qu’en soit le niveau, aussi bien les « tigres » que les « mouches ». Effectivement tous les « tigres » sont attaqués, chez ses rivaux et adversaires du moins. C’est une épuration massive, étayée sur des procès ou non, aux cibles bien choisies. Les « Offshore leaks »[7] ont en effet dénoncé en 2013 quantités de placements off-shore par Qi Qiaoqiao (sœur de Xi Jinping) et son mari Den Jiagui, accusations reprises en 2020  par le New York Times et Bloomberg, qui ont de plus suspecté un blanchiment d’argent par le cousin Ming Chai[8]. Bizarrement, Beijing a réagi (parfois violemment) à ces accusations, mais sans investigation judiciaire connue… L’accusation de corruption avait aussi été un outil de la politique de Mao pour se débarrasser de ses rivaux.

Né proche du pouvoir, déchu dans son adolescence, remonté par ses efforts propres – sans oublier l’influence de son père, arrivé enfin au pouvoir, Xi Jinping ne veut pas le quitter. La coutume postMao limitait sa durée à deux mandats ? Il n’y a même pas de constitution à devoir changer puisqu’aucun interdit ne s’y opposait explicitement. Mao, pour regagner le pouvoir, avait dû sacrifier son pays à la folie destructrice de la révolution prétendue culturelle. Xi Jinping se contente d’une continuité (confirmée à l’Assemblée le 11 mars 2018) favorable à son pouvoir et à ses ambitions pour la Chine. Il veut en faire la puissance dominante de l’Asie mais aussi un pays qui compte partout ailleurs, imposant ses produits, ses conceptions et ses normes puisqu’il considère que les normes actuelles ne sont que des créations de l’Occident, étrangères au reste du monde.

En découle sa lutte dès 2013 par la « directive numéro 9 » contre « les sept sujets tabous » : les valeurs universelles, la liberté de la presse,  la société civile, les droits civiques, l’indépendance de la justice, les erreurs historiques du Parti et ses actuelles connivences avec le capitalisme. En 2020, au 5ème plenum du PCC, il insiste sur le succès obtenu par les valeurs chinoises collectivistes face aux échecs des politiques individualistes de l’Occident. Le sacrifice de l’individu (sauf au sein des dirigeants) au bénéfice de la collectivité est donné comme raison de l’éclatant succès de l’économie comme de la lutte contre le Covid – même si Taïwan a fait au moins aussi bien malgré son respect des libertés. On ne peut nier le succès chinois : « Staline n’avait fait de l’URSS qu’une « puissance pauvre » (Georges Sokoloff). Ce trait se retrouve même dans la Russie de nos jours. Le règne de Mao s’était achevé avec le rebond de la disette et de la pauvreté collective. La Chine de Xi Jinping, elle, est la première puissance léniniste riche de l’histoire »[9]. Richesse de la Chine, certes. Richesse des Chinois, c’est moins évident puisque, selon le Premier ministre Li Keqiang lors de la session de mai 2020 de l’Assemblée nationale populaire, « le revenu annuel moyen par habitant en Chine (…) n’est pas suffisant pour louer une chambre dans les villes chinoises » pour environ 600 millions de personnes. Comme quoi se targuer d’avoir sorti 100 millions[10] de Chinois  de la pauvreté ne suffit pas vu le faible niveau de revenus nécessaire[11] à 2,30 USD / jour alors que la Banque mondiale préconise 5,50 USD / jour.  Le gouvernement chinois a d’ailleurs voulu censurer les pages traitant des inégalités en Chine dans « Capital et idéologie »[12] de Thomas Piketty.

Ce triomphalisme est il une auto-intoxication et « l’aisance modérée pour tous » à l’horizon 2035 est-il un leurre ? C’est l’horizon que semble se donner Xi Jinping qui aurait alors 82 ans (l’âge de Mao à sa mort ou l’âge de Biden en fin de son mandat) ce qui n’est pas incompatible avec l’exercice du pouvoir si sa santé reste bonne, ce qui n’est jamais certain. Le risque est grand, alors, d’une succession mal préparée qui ferait tomber la Chine dans les errements… de l’Occident démocratique.

Depuis octobre 2017, la « doctrine de Xi Jinping » figure dans la charte du parti, ce qui lui confère un statut équivalent à celui de Mao. En mai 2018 dans le PCC en 2018 au point d’évoquer la  « campagne de rectification de Yan’an »[13] de sinistre mémoire mais qui avait du moins l’excuse du temps de guerre (1942-1944). Il ne faut d’ailleurs pas exagérer : la purge récente n’a pas été sanglante. Le dernier plénum ne pouvait donc qu’approuver le projet que Xi lui a soumis, d’autant qu’un « règlement du comité central du PCC » avait été promulgué juste avant son ouverture, lui imposant son fonctionnement[14].

Alors l’avenir ? Le renforcement de la main mise sur la population par le moyen du « crédit social » fait partie du durcissement des processus de police (toujours politique en Chine). Une loi de protection des données personnelles en ligne a bien été promulguée… mais elle ne vise que les sites commerciaux et, tout en bloquant les sociétés qui risquent, en cas de violation, une amende de 5 % du chiffre d’affaire, elle ne s’applique pas à la communication des données au PCC ![15] Cette loi n’est pas un outil de protection de l’individu mais un outil de contrôle des sociétés privées sur internet, déjà attaquées. Les jeux vidéo sont directement visés (limite de trois heures par semaine pour les mineurs – mesure bien salutaire) mais aussi le e-commerce (comme Alibaba, dont le patron Jack Ma avait fait l’objet de mesures répressives) et les applications de service[16] (comme Didi – 90 % de la vente en ligne – retiré de la vente[17]).  Ce renforcement se traduit aussi dorénavant par l’enseignement de la pensée du Président Xi dès le primaire, ce que les médias d’état qualifient « réforme profonde » et de retour aux « intentions initiales » du PC. De la même façon, la fermeture des cours privés[18] – souvent une arnaque, il faut le reconnaître – contribue à la confirmation d’une pensée unique.

A la chinoise, celle-ci s’exprime par un slogan, la « prospérité commune » qui rappelle facheusement les slogans accompagnant la mise en commun forcée des terres, alors que la réforme précédente de redistribution avait été le motif d’adhésion des campagnes au programme du PCC. Toute la classe des petits propriétaires créée par cette redistribution avait été éliminée, au sens propre,  sacrifiée à un égalitarisme dogmatique. Quand Xi s’attaque aux petites entreprises, c’est une nouvelle classe d’entrepreneurs, privés, qu’il veut faire disparaître, contrairement au principe de Deng Xiaoping « laissez certains devenir riches en premier » qui voulait fertiliser la Chine du succès des plus entreprenants[19].

Cette pensée unique inquiéterait moins si elle n’était pas si agressivement nationaliste, la Chine donnant des leçons au monde en appuyant ses entorses au Droit sur une puissance militaire en croissance forte. Certains échos prétendent que l’arsenal nucléaire est lui aussi en pleine inflation. Par rapport à l’arsenal estimé aujourd’hui, vers 350 têtes, il s’agirait d’une augmentation de plus d’une centaine[20]. Dans la réalité, toutefois, on ne sait pas grand-chose de ce qui sera protégé dans les nouveaux silos incriminés, peut-être rien que du bluff. Mais, même dans ce cas, la dépense acceptée pour ce bluff correspond à une intention qui doit être interprétée. En effet, certains prétendent y voir le reflet d’une opposition interne avec laquelle Xi devrait composer pour imposer son maintien au pouvoir.

Dans cette hypothèse, Xi utiliserait la référence à Mao qui affirmait nettement la prédominance du PCC sur l’armée pour assurer son propre pouvoir. D’où la falsification de l’Histoire qui tend actuellement à gommer l’holocauste de petits propriétaires et paysans lors des vagues de « rectification » imposées par Mao et par le lancement du délire collectif de la « révolution culturelle ». Qu’importent les millions de sacrifiés si la pensée du maître est glorifiée ? La nouvelle « Brève histoire du parti » doit absoudre toutes les monstruosités. Mieux, elles ne doivent plus être citées afin d’éviter le « nihilisme historique »[21] qui prétendrait critiquer l’Histoire enseignée au nom de la vérité.

Lors de sa présentation du plan quinquennal 2021-2025, Xi Jinping a évoqué le processus d’élaboration du Plan par une « consultation » d’un million de répondants (certainement tous membres du parti : un peu plus de 1 pour cent des seuls membres). Par rapport à 1400 millions d’habitants, on est loin en dessous (0,7%) du suffrage censitaire français d’avant 1848, pourtant si décrié[22] ! Pour 2035, Xi Jinping promet « l’achèvement de l’État de Droit ». Si on est heureux d’apprendre qu’il reconnaît que cet état ne règne pas aujourd’hui, on peut s’inquiéter d’un défaut de priorité qui remette à si loin des réformes si désirables.

Denis LAMBERT


[1]    Après une prise d’otages dans la capitale suédoise, les victimes choquées avaient développé une perversion mentale qui leur faisait défendre leurs ravisseurs et même leur façon criminelle d’agir !

[2]    Un auteur élargit même le syndrome à la Chine tout entière, à partir des déclarations de  Mme. CAI Xia, ancien membre du parti et formatrice des cadres du PCC. HUANG Tzu-Ti, « Dissident says Stockholm syndrome a hurdle for reform in China », 21 septembre 2020, https://www.taiwannews.com.tw/en/news/4013538

[3]    « Le monde selon Xi Jinping », ARTE, le 18 décembre 2018, 20h 50 et « Le monde de Xi Jinping », ARTE, 13 juillet 2021, 20h 53 (documentaires différents, malgré des titres trop proches et des premières images malencontreusement identiques).

[4]    Le principal rival de Xi Jinping semble avoir été Bo Xilai, fils de Bo Yibo, un autre des « huit immortels » et dont la mère aurait été poussée au suicide par les « gardes rouges ». Ce qui ne l’a pas empêché d’appartenir aux factions les plus extrêmes de ceux-ci et de continuer à s’afficher comme un maoïste très activiste ordonnant la remise en place des effigies de Mao. Il a été déchu de son poste de secrétaire du PCC de Chongqing après un scandale (chef de la police se réfugiant au consulat des Etats-Unis) lié à un crime qu’aurait commandité son épouse Gu Kailai.

[5]    Wikipedia, article « Xi Jinping ».

[6]    Wikipedia indique que Xi aurait été maire de Shanghai, mais il semble que ce soit une confusion.

[7]    Qui ont en France soulevé l’affaire Cahuzac.

[8]    E. FONRATH, « Les planètes se désalignent pour Xi Jinping. Doit-on vraiment s’en étonner ? », 5 septembre 2020, https://www.questionchine.net/les-planetes-se-desalignent-pour-xi-jinping-doit-on-vraiment-s-en-etonner?artpage=4-4

[9]    François GODEMENT, « Chine : le succès, et l’vresse », Institut Montaigne, 10 novembre 2020, www.institutmontaigne.org/blog/chine-le-succes-et-livresse

[10] https://www.lefigaro.fr/international/lutte-contre-la-pauvrete-en-chine-des-avancees-mais-le-chemin-est-encore-long-20201228

[11] https://www.lepoint.fr/monde/lutte-contre-la-pauvrete-xi-jinping-vante-le-miracle-chinois-25-02-2021-2415453_24.php

[12]  Thomas PIKETTY, « Capital et idéologie », Edition du Seuil, septembre 2019.

[13]  Frédéric LEMAITRE, ‘’En Chine, l’omniprésent Xi Jinping fait sa rentrée sous le signe de la « pureté » et de la « loyauté » ‘’, Le Monde, 2 septembre 2020, https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/02/en-chine-l-omnipresent-xi-jinping-fait-sa-rentree-sous-le-signe-de-la-purete-et-de-la-loyaute_6050639_3210.html

[14]  François GODEMENT, article cité.

[15]  Stéphane LAGARDE, Radio France International (RFI), 20 août 2021, »la Chine adopte une nouvelle loi sur la protection des données personnelles en ligne », https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210820-la-chine-adopte-une-nouvelle-loi-sur-la-protection-des-donn%C3%A9es-personnelles-en-ligne

[16]  Stéphane LAGARDE, Radio France International (RFI), 17 août 2021, Chine : Pékin lance son projet de réglementation sur internet », https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210817-chine-p%C3%A9kin-lance-son-projet-de-r%C3%A9glementation-de-la-concurrence-sur-internet

[17]  Stéphane LAGARDE, Radio France International (RFI), 4 septembre 2021, « Pékin songe à prendre le contrôle de Didi, l’Uber chinois », https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210904-p%C3%A9kin-songe-%C3%A0-prendre-le-contr%C3%B4le-de-didi-l-uber-chinois   

[18]  Stéphane LAGARDE, Radio France International (RFI), 2 septembre 2021, « Révolution profonde en Chine : le parti resserrre la vis idéologique avant le Xxème congrès »,  https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/  20210902-r%C3%A9volution-profonde-en-chine-le-parti-ressert-la-vis-id%C3%A9ologique-avant-le-xxe-congr%C3%A8s

[19]  Alex PAYETTE, Asyalist, 4 septembre 2021, « Chine : la ‘’prospérité commune’’ ou quand Xi Jinping utilise une vieille ficelle maoïste », https://asialyst.com/fr/2021/09/04/chine-prosperite-commune-xi-jinping-utilise-vieille-ficelle-maoiste/

[20]  Joby WARRICK, The Washington Post, 30 juin 2021, « China is building more than 100 new missile silos in its western desert, analysts say ».

[21]  Alex PAYETTE, Asyalist, 12 juin 2021, « 100 ans du parti communiste chinois : quand Xi Jinping réécrit l’histoire», https://asialyst.com/fr/2021/06/12/100-ans-parti-communiste-chinois-quand-xi-jinping-reecrit-histoire/

[22]  9 977 452 inscrits en 1848 pour un pays qui ne comptait que 35 783 170 âmes au recensement de 1851 (source https://www.insee.fr/fr/statistiques/2653233?sommaire=2591397 ). Ce collège électoral, certes incomplet dépasse largement 30 % si on décompte les enfants, alors encore nombreux.