Actualité décembre 2019

Le 2 décembre, le gazoduc « Force de Sibérie » a été officiellement lancé conjointement par Vladimir Poutine et Xi Jinping. Il parcourra 3000 km en Russie et plus de 5000 km en Chine.

Au 5 décembre, les îles Samoa dénombraient 62 décès consécutifs à une épidémie de rougeole. Afin de procéder à une vaccination d’ampleur, tous les commerces et services gouvernementaux non essentiels ont été fermés.

Le 6 décembre, un mégafeu en Australie résultant de la fusion de plusieurs incendies ravage plus de 300 000 hectares et laisse les pompiers impuissants face à son ampleur.

Les représentants des gouvernements canadien, étasunien et mexicain ont finalement signé le 10 décembre à Mexico l’accord de libre-échange Amérique du Nord (AEUMC), sachant que la ratification par le Congrès américain n’interviendra pas avant 2020.

Bertie Ahern, président de la commission référendaire de Bougainville, a annoncé le 11 décembre que 98% des quelques 180 000 bulletins sont en faveur de l’indépendance de Bougainville. Le Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée doit ratifier le résultat de ce référendum qui s’est tenu sur 2 semaines.

Ce vendredi 13 sera-t-il marqué par un apaisement ? En effet, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé la signature de la Phase 1 de l’accord commercial qui prévoit entre autres la réduction « par étapes » des droits de douane américains infligés à certains produits chinois.

Ce 14 décembre, la Corée du nord a procédé à son second tir de « test crucial » peu après le test d’un nouveau type de missile balistique américain sol-air de moyenne portée intervenu la veille. Assurer sa survie (celle du régime) en menaçant le reste du monde pour ne pas « ployer » et perdre la face vis-à-vis des USA, est-ce la bonne méthode ?

La Chambre des Représentants, en majorité démocrate, a mis le 18 décembre le président américain Donald J. Trump en accusation dans le cadre de la procédure de destitution. Cela repose sur la base de 2 chefs d’inculpation : abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès. Le procès devrait s’ouvrir au Sénat, à majorité républicaine, en janvier prochain.

L’une des exigences des manifestants chiliens pourrait se réaliser suite à l’adoption, par le Congrès le 19 décembre, d’un texte permettant l’organisation d’un référendum visant au remplacement éventuel de la Constitution datant de l’ère Pinochet (1973-1990). Si le Sénat va dans ce sens, il pourrait se dérouler le 26 avril 2020.

Pour répondre à une des principale revendications, Sebastian Piñera a promulgué le 23 décembre la loi autorisant l’organisation d’un référendum le 26 avril 2020 quant à un changement de la constitution datant de Pinochet.