Inversión en infraestructuras en Latinoamérica
21/08 – Óscar Granados – http://internacional.elpais.com
Superficie : 756 000 km²
Population : 17,5 Mh
Densité : 23 h/km2
PNB : 422 milliards $
21/08 – Óscar Granados – http://internacional.elpais.com
En un momento en el que la Unión Europea está atravesando una importante crisis de identidad, los países de la Alianza del Pacífico han decidido acelerar su proceso de integración económica. Mientras el viejo continente, dividido y reticente a profundizar en su integración, pierde influencia, otras regiones del planeta, más confiadas y seguras en sí mismas, están tomando el relevo.
Mucho han cambiado las cosas desde que en la Cumbre de las Américas celebrada en la ciudad argentina de Mar del Plata en 2005 los países de Latinoamérica, con el anfitrión a la cabeza, rechazaran de plano el proyecto estadounidense de crear un área de libre comercio desde Alaska a Tierra de Fuego. Era la época de ascenso populista en la región, que llegó a alumbrar —por iniciativa del fallecido Hugo Chávez— un proyecto económico propio: la Alternativa Bolivariana para las Américas (ALBA). Once años después, México, Colombia, Perú y Chile han dado la bienvenida —por ahora como observador— a Argentina, que bajo la presidencia de Mauricio Macri ha recuperado el crédito internacional, tanto en el sentido financiero como en el de fiabilidad. El desembarco argentino, y los tanteos a Brasil en el horizonte, colocan a la Alianza del Pacífico como una de las asociaciones económicas más importantes del planeta. Un proyecto que además tiene la mira puesta en una zona geográfica —la cuenca del Océano Pacífico— que ya compite con el Atlántico como epicentro económico. La Alianza no es, por tanto, una mera asociación económica regional sino que tiene una acertada aspiración de influencia global.
Con este panorama, Europa debe luchar por mantener su influencia, reforzando no solo sus estructuras de integración internas sino el vínculo con la primera economía democrática del mundo culminando el TTIP. Desde Latinoamérica llega un claro mensaje de integración que conviene no desoír.
02/07 – http://internacional.elpais.com
L’Alliance du Pacifique, qui regroupe Chili, Colombie, Pérou et Mexique, qui a ouvert vendredi son sommet à Puerto Varas au Chili, vise à plus d’intégration. « Malgré certains fantômes de la désintégration suscités par le dénommé Brexit, le monde tend à s’organiser en grands blocs », a affirmé la présidente chilienne, Michelle Bachelet, dans son discours inaugural, face à ses homologues colombien, Juan Manuel Santos, péruvien, Ollanta Humala, et mexicain, Enrique Peña Nieto. Créée il y a cinq ans, l’Alliance du Pacifique représente actuellement 52% des échanges commerciaux et 36% du PIB de l’Amérique latine. En prenant leur production totale, les quatre nations constituent la sixième économie du monde. Son but est d’avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes entre ces pays.
La Chine et le Chili ont signé lundi plusieurs accords de coopération, dont un accord d’échange de devises entre les deux pays pour renforcer leurs liens commerciaux et financiers.
La signature de ces accords a fait suite à un entretien entre la présidente chilienne Michelle Bachelet et le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite au Chili, qui ont tous deux assisté à la cérémonie de signature des accords concernant les domaines de la politique, du commerce, de la finance, de la science et de la technologie.
La Chine a convenu d’accorder un quota de 50 milliards de yuans (8,1 milliards de dollars) aux investisseurs institutionnels étrangers qualifiés du Chili, selon une déclaration commune publiée lundi à Santiago.
L’accord d’échange de devises, d’un montant de 22 milliards de yuans (3,5 milliards de dollars), signé entre les banques centrales de la Chine et du Chili vise à promouvoir le commerce et l’investissement bilatéraux, selon un communiqué publié sur le site Internet de la Banque populaire de Chine, banque centrale chinoise.
Les deux pays ont convenu d’explorer les possibilités de renforcer leur accord de libre-échange (ALE) en vigueur depuis dix ans, pour promouvoir davantage le commerce et l’investissement bilatéraux, indique la déclaration commune.
Le Chili a été le premier pays d’Amérique du Sud à établir des relations diplomatiques avec la Chine et le premier pays de la région à signer un accord ALE avec la Chine.
Le commerce bilatéral entre la Chine et le Chili s’est élevé l’an dernier à 34,1 milliards de dollars, soit quatre fois plus qu’avant la signature de cet accord en 2005. La Chine est aussi le plus grand partenaire commercial du Chili et le plus grand acheteur de produits de cuivre.
Les gouvernements chinois et chilien ont également convenu de » mener une coopération active en matière de capacités de production et d’étendre les investissements dans les domaines des mines, de l’agriculture, de la construction d’infrastructures, de l’énergie et du secteur manufacturier, pour promouvoir la connectivité et l’intégration de l’industrie », indique la déclaration.
La visite du Premier ministre chinois intervient quatre mois après la première réunion ministérielle du Forum de la Chine et de la Communauté des États latino-américains et caraïbes à Beijing, où la Chine et les pays latino-américains ont fixé l’objectif d’accroître leur commerce à 500 milliards de dollars en 2025 et que la Chine a promis d’apporter ses investissements cumulés dans cette région à 250 milliards de dollars dans les dix à venir.
Cette année, la Chine et le Chili célèbre le 45e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Selon la déclaration commune, les deux pays ont convenu d’élargir la coopération dans les domaines tels que la culture, l’éducation, le tourisme, les échanges de jeunes, la recherche scientifique antarctique, l’observation astronomique, la prévention des tremblements de terre et la prévention des catastrophes.
Ils ont également convenu de renforcer la coopération dans le cadre de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), dont la Chine et le Chili sont membres, et de simplifier les processus de demande de visa.
Le Chili est la dernière étape de la tournée du Premier ministre chinois en Amérique latine, qui l’avait déjà conduit au Brésil, en Colombie et au Pérou.
26/05 – http://french.peopledaily.com.cn avec Xinhua (extrait)
Le Chili vit une crise politique sans précédent depuis le retour de la démocratie en 1990. Des scandales de corruption à répétition ont enlisé l’élite politique dans un marasme dont elle ne semble pas prête de se relever. Un marasme qui n’épargne pas même la présidente socialiste Michelle Bachelet qui jouissait jusqu’ici d’une popularité qui semblait à toute épreuve.
D’un côté, il y a les scandales de financement occulte de la politique, l’affaire Penta et l’affaire Soquimich. Fin 2014, éclate l’affaire Penta, du nom d’un des groupes les plus puissants du Chili, qui a des intérêts dans la finance, l’immobilier, la santé, les fonds de pension, l’éducation. Le groupe aurait utilisé des fausses factures pour financer les campagnes électorales essentiellement du parti le plus à droite de l’échiquier politique chilien, l’UDI. Son objectif : du lobbying, placer ses pions au sein du corps législatif pour pouvoir bloquer les lois qui peuvent l’affecter. Il y a quelques semaines, cette enquête aux mains de la justice a dérivé du côté d’une autre entreprise, Soquimich, l’entreprise leader mondial de lithium, qui exploite aussi du potassium, de l’iode et du salpêtre. Une entreprise minière dirigée par l’ex-gendre d’Augusto Pinochet. Soquimich aurait versé des pots de vin mais cette fois à toute la classe politique, à droite comme à gauche. 173 personnes sont dans le collimateur de la justice.
Le Chili était pourtant considéré jusqu’ici comme un exemple de transparence en Amérique latine. Mais la corruption a commencé à s’étendre. Les Chiliens avaient déjà peu de respect pour leurs représentants politiques, ils en ont encore moins. Selon un dernier sondage, seulement 10 % d’entre eux ont confiance dans leurs parlementaires, et 7 % dans les partis politiques. Une réelle fracture. La présidente Michelle Bachelet est également éclaboussée par ces affaires. Et c’est un troisième scandale qui la touche plus directement depuis février. Une revue chilienne, Qué Pasa, publie un article qui relate comment son fils aîné Sebastian Davalos et son épouse ont obtenu un prêt de 10 millions de dollars, qui leur a permis de mener une opération immobilière très juteuse. Une affaire qui donne à penser que le fait d’être «fils de» leur a beaucoup servi et qu’ils ont obtenu des informations privilégiées sur les terrains qu’ils ont achetés. La justice enquête pour délit d’initié et trafic d’influence.
Si c’est son fils qui est concerné en premier lieu, la présidente subit l’affaire de plein fouet. L’affaire s’est sue alors qu’elle était en vacances en famille, donc avec son fils et sa belle-fille et ses petits enfants. Elle n’a pas écourté ses vacances. Et lorsqu’elle a fini par faire une déclaration, les gens l’ont trouvé trop timide, pas assez critique par rapport à son fils. Autrement dit, la présidente des pauvres, honnête et intègre, a donné l’impression qu’elle permettait à son fils de s’en mettre plein les poches sans rien lui dire parce que c’est son fils, voire même de l’aider, pour les plus sceptiques. La présidente a perdu 13 points en deux mois, tombant à 31 %. Il sera difficile pour elle de s’en remettre.
13/04 – Claire Martin – RFI
Le Chili se présente comme un modèle de développement économique basé sur les énergies renouvelables
Les ressources énergétiques « propres » sont développées afin de répondre aux énormes besoins de la production minière, notamment dans l’Atacama. L’objectif est de faire passer la production d’énergies renouvelables de 17 000 MW en 2012 à 25 000 MW en 2020, avec des incitations à l’investissement. Cependant quelques projets « classiques » sont poursuivis: GDF-Suez a remporté un appel d’offres de 1,7 Milliards de US $ pour la construction d’une centrale thermique de 374 MW dans le nord du Chili (région de Copiapo) et d’une ligne à haute tension. GDF-Suez a des projets de développement dans le domaine des énergies fossiles dans d’autres pays d’Amérique latine.
28/12 – Sud-Ouest (extrait)
Le Chili compte sur la coopération avec la Russie et les autres pays membres de l’Union douanière (Russie, Biélorusse et Kazakhstan), visant notamment la création de la zone de libre-échange, a annoncé dimanche 09/11 la présidente chilienne Michelle Bachelet lors d’un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine en marge du sommet de l’APEC à Pékin.
La Présidente du Chili, Michèle Bachelet s’est rendue en visite officielle en Allemagne (27-28 octobre) puis en Espagne (29-30 octobre). Elle s’est entretenue du renouvellement du traité d’association avec l’Union Européenne conclu en 2002 et des projets de coopération, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la recherche scientifique et technique, de la formation professionnelle. Elle a participé à Madrid à un forum d’investisseurs organisé par El Pais, auquel participaient notamment des représentants de la Banque(BBVA), des sociétés de production de gaz naturel et de la Compagnie Téléphonique (la Telefonica). Elle a été reçue par le roi Felipe. L’Allemagne est le premier fournisseur européen du Chili ; en 2013 ses exportations ont atteint 3.7 milliards de dollars soit une progression de 12% par rapport à 2012. Ses importations se sont chiffrées à 2.1 milliards (- 9% par rapport à l’année précédente). Le montant des investissements allemands est de 2 milliards de $. Les deux Etats ont signé en 2013 un accord de coopération concernant la transformation des matières premières. Les exportations de l’Espagne vers le Chili ont atteint, en 2013, 1550 millions de $ et ses importations 1900 millions. L’Espagne est le troisième investisseur étranger au Chili après les Etat Unis et le Canada.