L’accord de paix final sera déposé à Genève
Pour donner davantage de poids au document signé, il a été décidé de le déposer dans les archives fédérales, selon le Département Fédéral des Affaires Etrangères.
24/06 – Luis Lema – Le Temps (extrait)
Pour donner davantage de poids au document signé, il a été décidé de le déposer dans les archives fédérales, selon le Département Fédéral des Affaires Etrangères.
24/06 – Luis Lema – Le Temps (extrait)
Le 23 juin, le gouvernement colombien et la guérilla des FARC ont conclu un accord sur un cessez-le-feu définitif à La Havane, officialisé en présence de Ban Ki-Moon. Selon le communiqué publié par les 2 parties, l’engagement concerne « l’abandon des armes, des garanties de sécurité pour la rébellion, et la lutte contre les organisations criminelles ». Une fois l’accord signé, le suivi sera assuré par une mission de l’ONU dirigée par le diplomate français Jean Arnault.
Trois ans et demi de palabres, et 15 mois de face à face entre généraux colombiens et commandants guérilleros ont été nécessaires pour arriver le 23 juin un accord sur un « cessez le feu bilatéral et définitif » mettant fin à 52 ans de conflit. Les conditions de l’armistice ont été présentées par le Président libéral colombien Juan Manuel Santos et le commandant des FARC Timoleon Jimenez, en présence de plusieurs chefs d’Etat et du Secrétaire général des Nations Unies. Sont notamment précisées :
Le conflit a fait près de 220 000 morts et 6,8 millions de déplacés. Le cessez-le-feu unilatéral a été respecté depuis 11 mois par les FARC et le gouvernement a cessé ses bombardements.
Les milices, officiellement démobilisées depuis 2006, se sont partiellement réarmées autour du trafic de drogue.
Cet accord et les conditions de sa mise en œuvre seront soumis à un référendum en Colombie en septembre. En outre, les négociations en cours avec l’ELN (Armée de Libération Nationale) restent encore à « décoller ».
24/06 – Vincent Taillefumier – Le Temps (extrait)
A elle seule, la photo de l’agence de presse nationale Bernama résume le message envoyé à la Chine par le président indonésien Joko Widodo. On y voit ce dernier, sanglé dans un blouson de toile bleue, contemplant le lance-fusées du navire de guerre Imam Bonjol. Le choix du décor est lourd de sens : c’est à bord de ce bâtiment de la marine indonésienne, qui avait arraisonné le 17 juin un chalutier chinois venu pêcher illégalement dans les eaux territoriales de l’Indonésie, que le chef de l’Etat a présidé, jeudi 23 juin, un conseil des ministres aussi exceptionnel que symbolique.
La réunion a eu lieu dans une base navale de l’archipel des îles Natuna, au nord-est des côtes de la grande île de Bornéo. Le ministre de la sécurité Luhut Panjaitan a déclaré que cette visite du chef de l’Etat était destinée à envoyer un « message sans ambiguïtés » démontrant que l’Indonésie « prend très au sérieux la protection de sa souveraineté ». Auparavant, le président indonésien avait demandé à l’armée et à la marine de « moderniser les capacités de défense de nos eaux territoriales en termes de technologie, d’équipement, de radar ».
L’affaire dépasse le simple souci de réaction, de la part d’un pays souverain, à l’égard d’un pêcheur en eaux troubles : depuis près de trois mois, Pékin, qui n’avait pas besoin d’un ennemi de plus dans le secteur disputé de la mer de Chine du sud, qu’elle revendique dans sa quasi-totalité, s’est trouvé un nouvel adversaire : l’Indonésie, seule nation à surface maritime de l’Association des nations de l’Asie du sud-est (Asean) à ne pas avoir eu jusque-là de contentieux territorial avec Pékin.
La confrontation sino indonésienne a débuté le 20 mars, quand un navire du département des pêcheries indonésiennes arraisonne un chalutier chinois en train de pêcher dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’Indonésie, dénomination qui, comme son nom l’indique, autorise le pays côtier le plus proche d’affirmer sa souveraineté en matière d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles. Le navire indonésien prend alors le chalutier en remorque mais ne tarde pas à être attaqué par un bateau des garde-côtes chinois, qui percute le chalutier, forçant les Indonésiens à lâcher prise et laisser filer leur prise.
La Chine, qui n’a pas nié la présence de ses bateaux dans la zone, ne revendique pas les îles de l’archipel des Natunas mais considère que le chalutier en question voguait dans ce que Pékin considère comme l’une de ses « zones de pêches traditionnelles ».
Depuis, la tension ne cesse de s’accroître. Le 17 juin, un troisième incident entre marine indonésienne et bateaux chinois a eu lieu : des navires de guerres indonésiens ont effectué des tirs de semonce contre des chalutiers avant d’arraisonner à nouveau un bateau chinois et ses sept membres d’équipage.
Le chef de la marine indonésienne, le commandant Achmad Taufiqoerrochman, a affirmé que cette incursion dans les eaux territoriales de son pays n’était pas le fruit du hasard, qu’il s’agissait d’une opération« planifiée » et que le gouvernement chinois avait vraisemblablement dû « donner son accord » préalable.
Dans une région agitée par les revendications du Vietnam, des Philippines, de Taïwan, de l’Emirat de Bruneï et de la Malaisie, le tout dominé par l’émergence de l’« impérium » chinois, l’arrivée de l’Indonésie sur la scène de cette inquiétante pétaudière peut avoir des conséquences imprévisibles. Entre autres hypothèses, on peut se demander si la perception d’une menace chinoise croissante peut contribuer à resserrer les liens entre les pays de l’Asean, notoirement désunis face à la Chine.
L’Indonésie – premier pays musulman du monde et quatrième nation la plus peuplée de la planète – pèse économiquement lourd dans la région. Elle est membre du G20 et jouit d’un statut logique de puissance régionale pour des raisons qui tiennent à sa position stratégique, à sa dimension archipélagique et à sa démographie.
Désormais, elle peut se retrouver face à un dilemme. « Le président Jokowi [surnom de Joko Widodo] pourrait être forcé de choisir entre ses deux priorités : attirer l’investissement étranger, et tout particulièrement l’investissement chinois, afin de financer son projet ambitieux de construction d’infrastructure ; ou mettre l’accent sur la défense de l’intégrité et la souveraineté de son territoire et de l’accès à ses ressources naturelles », résume Aaron L. Connelly, professeur associé à l’institut Lowy de politique internationale.
Même si cette alternative pourrait ne pas donner lieu à des décisions tranchées, le souci constant de l’Indonésie pour son indépendance nationale et sa traditionnelle politique de non-alignement risque de se télescoper avec les promesses de réformes économiques et de modernisation, faites par le président lors des élections de 2014.
24/06 – Bruno Philip – http://www.lemonde.fr
A elle seule, la photo de l’agence de presse nationale Bernama résume le message envoyé à la Chine par le président indonésien Joko Widodo. On y voit ce dernier, sanglé dans un blouson de toile bleue, contemplant le lance-fusées du navire de guerre Imam Bonjol. Le choix du décor est lourd de sens : c’est à bord de ce bâtiment de la marine indonésienne, qui avait arraisonné le 17 juin un chalutier chinois venu pêcher illégalement dans les eaux territoriales de l’Indonésie, que le chef de l’Etat a présidé, jeudi 23 juin, un conseil des ministres aussi exceptionnel que symbolique.
La réunion a eu lieu dans une base navale de l’archipel des îles Natuna, au nord-est des côtes de la grande île de Bornéo. Le ministre de la sécurité Luhut Panjaitan a déclaré que cette visite du chef de l’Etat était destinée à envoyer un « message sans ambiguïtés » démontrant que l’Indonésie « prend très au sérieux la protection de sa souveraineté ». Auparavant, le président indonésien avait demandé à l’armée et à la marine de « moderniser les capacités de défense de nos eaux territoriales en termes de technologie, d’équipement, de radar ».
L’affaire dépasse le simple souci de réaction, de la part d’un pays souverain, à l’égard d’un pêcheur en eaux troubles : depuis près de trois mois, Pékin, qui n’avait pas besoin d’un ennemi de plus dans le secteur disputé de la mer de Chine du sud, qu’elle revendique dans sa quasi-totalité, s’est trouvé un nouvel adversaire : l’Indonésie, seule nation à surface maritime de l’Association des nations de l’Asie du sud-est (Asean) à ne pas avoir eu jusque-là de contentieux territorial avec Pékin.
La confrontation sino indonésienne a débuté le 20 mars, quand un navire du département des pêcheries indonésiennes arraisonne un chalutier chinois en train de pêcher dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’Indonésie, dénomination qui, comme son nom l’indique, autorise le pays côtier le plus proche d’affirmer sa souveraineté en matière d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles. Le navire indonésien prend alors le chalutier en remorque mais ne tarde pas à être attaqué par un bateau des garde-côtes chinois, qui percute le chalutier, forçant les Indonésiens à lâcher prise et laisser filer leur prise.
La Chine, qui n’a pas nié la présence de ses bateaux dans la zone, ne revendique pas les îles de l’archipel des Natunas mais considère que le chalutier en question voguait dans ce que Pékin considère comme l’une de ses « zones de pêches traditionnelles ».
Depuis, la tension ne cesse de s’accroître. Le 17 juin, un troisième incident entre marine indonésienne et bateaux chinois a eu lieu : des navires de guerres indonésiens ont effectué des tirs de semonce contre des chalutiers avant d’arraisonner à nouveau un bateau chinois et ses sept membres d’équipage.
Le chef de la marine indonésienne, le commandant Achmad Taufiqoerrochman, a affirmé que cette incursion dans les eaux territoriales de son pays n’était pas le fruit du hasard, qu’il s’agissait d’une opération« planifiée » et que le gouvernement chinois avait vraisemblablement dû « donner son accord » préalable.
Dans une région agitée par les revendications du Vietnam, des Philippines, de Taïwan, de l’Emirat de Bruneï et de la Malaisie, le tout dominé par l’émergence de l’« impérium » chinois, l’arrivée de l’Indonésie sur la scène de cette inquiétante pétaudière peut avoir des conséquences imprévisibles. Entre autres hypothèses, on peut se demander si la perception d’une menace chinoise croissante peut contribuer à resserrer les liens entre les pays de l’Asean, notoirement désunis face à la Chine.
L’Indonésie – premier pays musulman du monde et quatrième nation la plus peuplée de la planète – pèse économiquement lourd dans la région. Elle est membre du G20 et jouit d’un statut logique de puissance régionale pour des raisons qui tiennent à sa position stratégique, à sa dimension archipélagique et à sa démographie.
Désormais, elle peut se retrouver face à un dilemme. « Le président Jokowi [surnom de Joko Widodo] pourrait être forcé de choisir entre ses deux priorités : attirer l’investissement étranger, et tout particulièrement l’investissement chinois, afin de financer son projet ambitieux de construction d’infrastructure ; ou mettre l’accent sur la défense de l’intégrité et la souveraineté de son territoire et de l’accès à ses ressources naturelles », résume Aaron L. Connelly, professeur associé à l’institut Lowy de politique internationale.
Même si cette alternative pourrait ne pas donner lieu à des décisions tranchées, le souci constant de l’Indonésie pour son indépendance nationale et sa traditionnelle politique de non-alignement risque de se télescoper avec les promesses de réformes économiques et de modernisation, faites par le président lors des élections de 2014.
24/06 – Bruno Philip – http://www.lemonde.fr
Depuis sa création par les Etats membres de l’OCS, la Semaine de l’éducation « Education sans frontières » est organisée en rotation entre différentes villes de Russie, mais cette année, ce sera la première fois qu’elle eu lieu en dehors de la Russie, dans un autres pays de l’OCS, la Chine. Y ont participé près de 80 responsables de Ministères de l’éducation de cinq Etats membres de l’OCS, à savoir la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et la Chine, des diplomates en poste en Chine, ainsi que le président de la Faculté des projets de l’Université de l’OCS et des chefs de projet et experts. Un certain nombre d’accords de coopération ont également été signés à cette occasion.
Les Etats membres de l’OCS attachent une grande importance à l’éducation et à la formation professionnelle des jeunes étudiants ; la mise en place et le développement rapide de l' »Université de l’Organisation de coopération de Shanghai » en est le meilleur exemple. Actuellement, l’Université de l’OCS est devenue la plus grande du monde et celle qui compte le plus grand nombre de participants en termes de projets internationaux multilatéraux et régionaux de coopération dans l’éducation.
23/06 – http://french.peopledaily.com.cn (extrait)
Ses dirigeants sont réunis aujourd’hui et demain aux Palau pour formaliser la naissance du collectif et établir la liste des priorités.
Les sept pays membres (Kiribati, Îles Cook, Îles Marshall, Nauru, Niue, Palau, Tuvalu) participent à cette réunion, en présence de la secrétaire-générale du Forum des îles du Pacifique, Dame Meg Taylor.
23/06 – Élodie Largenton – http://www.radioaustralia.net (extrait)
Elle intervient deux semaines après la défaite historique concédée par le PRI lors des élections régionales mexicaines. Le parti au pouvoir avait essuyé un cuisant revers en perdant six des neuf postes de gouverneur qu’il détenait lors des élections organisées le 5 juin dans 12 Etats du pays.
Le PRI avait notamment cédé quatre de ses bastions, dont les Etats de Veracruz et de Tamaulipas, après plusieurs décennies de domination sans partage. Selon les analystes, les électeurs, lassés par la corruption et les violences liées au trafic de drogue, ont voulu punir le parti au pouvoir.
Beltrones, un ancien président du Sénat et de la Chambre des députés, avait également été gouverneur de l’Etat de Sonora.
23/06 – Le Monde (extrait)
Le blanchissement des récifs coralliens débuté mi-2014 pourrait se poursuivre une troisième année et représenter ainsi le plus long et étendu phénomène de ce type pendant que la température des océans devrait rester au-dessus de la normale, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Le réchauffement de la planète, combiné au courant cyclique équatorial chaud du Pacifique El Nino particulièrement intense, a exposé les récifs plus longtemps à des températures plus élevées que la moyenne, a expliqué l’agence.
La NOAA présentait lundi ses prévisions sur ce dépérissement des coraux, qui se traduit par leur décoloration, au Symposium international sur les récifs coralliens, qui se tient cette semaine à Honolulu à Hawaï.
Depuis le début de ce blanchissement, tous les récifs coralliens aux Etats-Unis se trouvent dans des eaux plus chaudes que la normale et plus de 70% ont été exposés à des températures plus élevées durant des périodes suffisamment longues pour provoquer un stress, qui entraîne une insuffisance en apports nutritifs pouvant conduire à leur mort.
Selon la NOAA, les récifs coralliens à Hawaï, à Guam, aux Iles Mariannes du Nord, dans l’archipel des Keys en Floride, dans les Iles Vierges et à Porto Rico, risquent d’être les plus affectés en raison de la persistance d’eaux plus chaudes pendant une troisième année.
Des études montrent que 93% de la Grande barrière de corail en Australie, la plus étendue au monde, avait subi un blanchissement en avril.
Selon l’observatoire des récifs coralliens de la NOAA, il y a 90% de probabilités que le blanchissement se propage aux coraux des Iles de Palau et d’autres Etats de Micronésie dans le Pacifique, compte tenu d’effets thermiques résultant du courant équatorial froid La Nina.
Selon la NOAA, il y a 75% de chances que La Nina succède à El Nino dans les derniers mois de 2016.
21/06 – http://www.tahiti-infos.com avec AFP (extrait)
A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, ce lundi 20 juin 2016, focus sur la situation en Amérique centrale, qui inquiète le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). De plus en plus de personnes fuient la violence des bandes armées de cette région pour se réfugier dans les pays voisins, comme aux Etats-Unis.
Pour le HCR, la situation est alarmante : le nombre de réfugiés a augmenté de 41 % entre 2010 et 2015. L’Amérique a connu une augmentation très importante des demandeurs d’asile fuyant la violence et le manque de protection des structures de l’Etat au Honduras, au Guatemala et au Salvador. Entre fin 2014 et fin 2015, le nombre de demandeurs d’asile a augmenté de 77 %.
Autre aspect : l’augmentation du nombre de déplacés internes. D’ordinaire réservée aux pays en guerre, cette tragédie est vécue par plusieurs dizaines de milliers d’habitants en Amérique centrale, obligés à migrer au sein de leur propre pays pour échapper à la violence. « On a par exemple, à la fin 2015, le chiffre de 177 000 déplacés, rien qu’au Honduras », explique au micro de RFI Andrés Ramirez, le représentant régional du HCR pour l’Amérique centrale.
Aujourd’hui, l’objectif est de trouver des solutions pour améliorer la situation des réfugiés. « Nous voulons organiser une réunion » call for action » (appel à l’action), sous la forme d’une table ronde avec la participation de représentants de haut niveau des gouvernements, de la société civile, des agences de l’ONU et des chercheurs, au Costa Rica les 6 et 7 juillet prochain », détaille-t-il.
20/06 – RFI
América Latina pierde encanto. La caída del precio de las materias primas y las desavenencias económicas, principalmente en los países del sur, han dejado una herida en la zona. La Inversión Extranjera Directa (IED) derramada en el subcontinente ha caído un 9,1% en 2015, hasta llegar a los 179.100 millones de dólares (unos 160.000 millones de euros), el nivel más bajo desde 2010, de acuerdo con la Cepal. Este año la mala racha continúa. El organismo regional prevé que el Producto Interior Bruto (PIB) latinoamericano caiga un 0,6% y como consecuencia el flujo de recursos foráneos se desplomará al menos un 8%.
El protagonismo que tuvo la región durante la última década se ha desvanecido. Los inversores han dado un golpe de timón en busca de mares menos agitados, en medio de un contexto internacional de bajo crecimiento y fuerte incertidumbre global. En 2015, los flujos de IED en el mundo crecieron un 36% (hasta llegar a los 1,73 billones de dólares), según la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Comercio y Desarrollo. La mayor parte de esos recursos (54,1%) fueron a parar a países industrializados. Entre las regiones en desarrollo, África fue la zona en donde se presentó la mayor contracción de inversiones con una bajada del 31%, detrás se ubicó América Latina, en donde se dibujan algunos claroscuros.
El desplome de la IED en Latinoamérica se concentró en las economías productoras de materias primas: petróleo, minerales y productos agrícolas. Brasil (que acaparó el 42% en 2015) tuvo una caída de inversiones del 23%. Colombia y Uruguay presentaron una bajada del 26% y 25%, respectivamente. En Perú, Bolivia y Chile el descenso fue menor, pero aún así evidencia el final del ciclo de los productos básicos.
« Nada dura para siempre », sentencia Ramón Aracena, economista en jefe para América Latina del Instituto de Finanzas Internacionales (IIF, por sus siglas en inglés). El experto indica que el término de la bonanza de los commodities ha tenido impacto en la rentabilidad de las empresas y ante esta disyuntiva, los inversores han cambiado de rumbo. De acuerdo con la Cepal, la renta de la IED (los beneficios obtenidos por el stock de capital) en toda la zona alcanzó su máximo en 2011, por encima del 9%. Desde esa fecha, la rentabilidad ha venido descendiendo hasta llegar al 5%, su nivel más bajo en los últimos 13 años.
« En un escenario en que el monto de la renta de la IED se está reduciendo, las empresas transnacionales tienen, por lo menos, dos opciones: o reinvierten una menor proporción de los beneficios o remiten menos ganancias », dice la Cepal. « En América Latina y el Caribe se observa que la tasa de reinversión está disminuyendo, lo que puede ser negativo para las economías receptoras », detalla el organismo.
Estados Unidos sigue manteniendo su hegemonía en América Latina. Las empresas de la primera potencia del mundo fueron responsables del 25,9% de los desembolsos en IED en la región en 2015. Los Países Bajos están en segunda posición con un 15%, ya que muchas compañías transnacionales establecen filiales aprovechando sus ventajas fiscales para, desde ahí, invertir en terceros países.
La compleja situación política y económica en Venezuela parece no haber pasado factura hasta el momento. A pesar de que algunas empresas extranjeras, principalmente en el sector manufacturero, comienzan a abandonar el país ante la falta de materias primas, China ha puesto la mira en este mercado. Con cifras al tercer trimestre de 2015, tuvo un crecimiento anual del 153%.
En el caso de Argentina, las inversiones llegaron a 11.655 millones de dólares, un 130% más. Este crecimiento se debe a que finalmente se contabilizó́ en las cifras de 2014 la nacionalización del 51% de la petrolera YPF, realizada en 2012, que implicó una desinversión cercana a los 6.000 millones de dólares. Por su parte, México (con una cuota del 17% en la atracción de IED en la región) tuvo un crecimiento del 18% en el flujo de recursos, que ascendieron a los 30.285 millones de dólares, uno de los niveles más altos en siete años, por el impulso de la industria del automóvil y las telecomunicaciones.
« La IED solo fluye hacia mercados que tienen un gran potencial presente y sobre todo futuro, lo cual tiene mucho que ver con la capacidad de sus Gobiernos para hacer cambios estructurales, tener disciplina económica, transparencia y respeto a los derechos de propiedad, que crean un atractivo para la inversión », argumenta Alfredo Coutiño, director para América Latina de la agencia Moody´s. Para Coutiño, el consumo también representa un potencial de atracción, a medida de que las economías se abran más a la competencia internacional. « El sector bancario continúa siendo una actividad con alta concentración de mercado, por lo que su atractivo depende de que los Gobiernos estén dispuestos a permitir una mayor competencia », recala.
Juan Ruiz, economista jefe del BBVA Research para la región, explica que a pesar de todo América Latina se mantendrá competitiva en la explotación de materias primas, incluyendo energía, minerales y alimentos. « Esos sectores seguirán siendo clave para las exportaciones y una fuente importante de ingresos », resalta. Aracena, del IIF, indica que los datos negativos en la IED tocarán fondo al cierre de este año. « Espero que en 2017, la economía, en especial la brasileña, pueda mostrar signos de recuperación, hacia la segunda mitad del año, y con ello las inversiones », asegura. A pesar de ello, Coutiño arguye que Latinoamérica enfrenta un problema exógeno: la amenaza mundial de desaceleración o incluso recesión, lo que podría hacer cambiar de rumbo a las empresas.
19/06 – Óscar Granados – http://internacional.elpais.com