L’ASEAN en chiffres
10/08 – http://fr.vietnamplus.vn
10/08 – http://fr.vietnamplus.vn
Des incidents entre le Kachin Independence Organisation (KIO) et les forces gouvernementales se sont produits le 7 août près du QG du KIO à Laiza.
07/08/2016
La 17e Conférence ministérielle des Affaires étrangères (AE) de l’ASEAN+3 et la 6e Conférence ministérielle du Sommet Asie de l’Est ont eu lieu le 26 juillet au Laos.
Ils ont demandé la poursuite de l’application des mesures du Plan d’action de l’ASEAN+3 pour la période 2013-2017, dont l’adaptation aux changements climatiques, la réduction des écarts de développement, la connectivité, les finances et la sécurité alimentaire.
Les ministres sont convenus de renforcer la coopération dans la politique et la sécurité pour faire face au terrorisme, à la criminalité transnationale, aux changements climatiques, aux maladies transmissibles…
Sur le plan de l’économie, les ministres ont souligné l’importance de l’accord de partenariat économique intégral régional (RCEP) et demandé l’achèvement de sa négociation cette année. Ils ont estimé le rôle de l’Initiative multilatérale de Chiang Mai, l’achèvement de l’Initiative sur le marché obligataire de l’ASEAN.
Les ministres se sont accordés sur l’extension de la coopération à l’agriculture, la sylviculture, la conservation des ressources naturelles, la réduction des effets des catastrophes naturelles et de la pauvreté, ainsi qu’à l’éducation et la santé.
Enfin, les ministres ont adopté la Déclaration de l’ASEAN+3 sur le développement durable.
Lors de la 6e Conférence ministérielle du Sommet d’Asie de l’Est, les participants ont souligné les mesures de consolidation de la coopération du Sommet d’Asie de l’Est (EAS), notamment par la création d’un organe de l’EAS au sein du Secrétariat de l’ASEAN, ainsi que d’un mécanisme d’échanges périodiques entre le Comité des représentants permanents de l’ASEAN et les ambassadeurs de l’EAS hors ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
La 6e Conférence des ministres des Affaires étrangères des pays participant au Sommet d’Asie de l’Est (membres de l’ASEAN, Chine, République de Corée, Japon, Etats-Unis, Inde, Russie, Australie et Nouvelle-Zélande) a eu lieu mardi à Vientiane, dans le cadre de la 49e Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN (AMM 49) et de ses conférences connexes.
Cette conférence était consacrée à la structure régionale en formation, au rôle du Sommet d’Asie de l’Est (EAS) et à la mise en œuvre de la Déclaration marquant le 10e anniversaire de l’EAS, approuvée en novembre dernier.
Les ministres se sont déclarés satisfaits de voir l’EAS progresser dans six domaines prioritaires que sont l’énergie, l’éducation, les finances, la santé, la gestion des risques de catastrophes naturelles et la protection de l’environnement, ainsi que le resserrement des liens avec l’ASEAN.
27/07 – http://fr.vietnamplus.vn (extrait)
Le nouveau plan de développement économique national du Myanmar a pour objectif d’attirer, d’ici à 2030, 140 milliards de dollars d’investissement direct étranger (IDE).
De 2017 à 2020, le Myanmar donnera une priorité au développement industriel en exploitant les avantages que présente la Communauté économique de l’ASEAN, ainsi que l’attrait de l’IDE. De 2021 à 2030, il se consacrera au développement durable, au soutien de ses entreprises, ainsi qu’à l’accélération du développement de son industrie et de ses infrastructures.
Selon le Directorate of Investment and Company Administration (DICA) du Myanmar, pendant l’année fiscale 2015-2016, ce pays a reçu un record de 9,48 milliards de dollars d’IDE. Singapour est actuellement le plus grand investisseur au Myanmar, avec 4,3 milliards de dollars dans 55 projets. La Chine vient ensuite avec 3,3 milliards de dollars.
04/05 – http://fr.vietnamplus.vn
Après une manifestation sans autorisation, des extrémistes bouddhistes sont pour la première fois dans le collimateur de la justice birmane. Le précédent gouvernement des anciens militaires avait laissé leur mouvement prendre racine et se développer, mais depuis un mois, ce sont les forces pro-démocratiques d’Aung San Suu Kyi qui sont au pouvoir. Elles s’étaient opposées à de nombreuses reprises aux extrémistes à l’occasion des dernières élections.
Ils ont manifesté contre l’utilisation d’un mot, Rohingya, qui désigne l’ethnie des musulmans de l’ouest de la Birmanie.
Des centaines d’extrémistes bouddhistes ont protesté jeudi 28 avril devant l’ambassade des États-Unis à Rangoon. Celle-ci avait, dans un communiqué, utilisé le terme Rohingya.
Pour ces extrémistes bouddhistes, les musulmans de l’ouest du pays sont des immigrés illégaux venus du Bangladesh voisin, ce sont donc des Bangladais. Le débat sémantique oppose régulièrement et violemment les extrémistes bouddhistes à la communauté internationale.
C’est la première fois que la police s’en prend aux intérêts de ce groupe radical bouddhiste. En effet, le précédent gouvernement leur avait octroyé une marge de manœuvre très importante pour s’impliquer en politique et organiser de grands rassemblements. Mais les élections de novembre dernier ont donné un coup d’arrêt au mouvement des bonzes radicaux, le parti qu’ils soutenaient ayant subi une sévère défaite.
Les organisateurs de la manifestation sont donc poursuivis pour avoir protesté sans autorisation, comme l’ont été de nombreux militants des droits de l’homme en Birmanie ces dernières années.
29/04 – Rémy Favre – RFI
En Birmanie, un nouveau gouvernement est entré en fonction mais les conflits continuent de secouer les régions ethniques. De violents affrontements ont éclaté ces derniers jours dans l’Etat de l’Arakan à l’ouest du pays, non loin de la frontière avec le Bangladesh. Ceux-ci opposent un groupe rebelle, l’Armée arakanaise, à l’armée gouvernementale. Le gouvernement pro-démocratique est resté muet sur ce regain de tensions, y compris la toute nouvelle conseillère d’Etat Aung San Suu Kyi.
Au total, 21 militaires ont été tués ces quatre derniers jours dont un officier selon les rebelles arakanais. Une information partiellement confirmée par l’armée birmane, qui a également affirmé avoir pris un poste avancé auparavant occupé par les insurgés.
Contrairement à d’autres régions en proie à des conflits ethniques en Birmanie, le processus de paix dans l’Arakan se trouve dans une impasse. En cause : l’Armée arakanaise a été exclue des négociations de paix ces dernières années. Elle n’a donc pas signé l’accord de cessez-le-feu d’octobre dernier. Or, en début d’année, l’armée birmane a promis d’anéantir ce groupe rebelle.
C’est la première fois depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement pro-démocratique qu’un conflit ethnique redouble d’intensité en Birmanie.
La conseillère d’Etat, Aung San Suu Kyi, s’est exprimée à la télévision, lundi 18 avril. Dans cette allocution, elle a confirmé que la paix serait une de ses priorités, mais elle avance à tâtons sur ce sujet épineux. Preuve en est, le prix Nobel de la paix n’a pas parlé spécifiquement du conflit arakanais et n’a pas précisé si elle souhaitait inclure l’Armée arakanaise dans les prochains pourparlers de paix.
20/04 – Rémy Favre – RFI
L’arrivée au pouvoir de Htin Kyaw, premier président démocratiquement élu du Myanmar – le nom officiel de la Birmanie – depuis le coup d’Etat de 1962, ouvre de nouveaux horizons pour le pays.
Ouverture à la mondialisation, développement des échanges commerciaux, tourisme accru et renforcé… le Myanmar peut envisager de profondes transformations économiques futures. Des changements rapides et précieux qui pourraient permettre au pays de décoller économiquement et de devenir une des locomotives économiques de l’Asie du Sud-Est. Htin Kyaw, fidèle allié d’Aung San Suu Kyi, est devenu le nouveau président du Myanmar Crédit : AFP Si vous souhaitez investir sur l’avenir à l’étranger, le Myanmar peut s’avérer être une belle opportunité. Le pays asiatique tend à devenir une véritable démocratie et à s’ouvrir par conséquent à la mondialisation et à un tourisme plus important. En 2011, le président Thein Sein avait engagé le Myanmar vers une politique de libéralisation et d’ouverture. S’en est suivi la levée de l’embargo de l’Union européenne et des Etats- Unis envers le pays en 2012. Cette suspension mettait fin à une vingtaine d’années d’interdiction des échanges. Puis en 2015, le parti NLD (National League for Democracy) de la Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi remporte haut la main les élections législatives ouvrant la voie au changement tant attendu. Dernière étape – sur le plan administratif politique du moins – vers la transition démocratique, le 15 mars dernier, avec l’élection par le Parlement birman de Htin Kyaw à la présidence du pays. L’ancien protégé et proche d’Aung San Suu Kyin, et diplômé d’économie, a obtenu 360 voix sur les 652 députés. Le tourisme comme moteur de l’économie birmane ? Parmi les secteurs économiques porteurs du pays, il y en a un qui voit cette ouverture démocratique d’un très bon oeil, le tourisme. Les touristes affluent depuis 2010 avec la levée de la demande de boycott du parti d’Aung San Suu Kyi et les nouvelles réformes. La NLD assurait que les recettes du tourisme finançaient exclusivement le régime militaire. Désormais, ce n’est donc plus le cas. Les temples de Bagan symbolisent l’attrait touristique du Myanmar Crédit : Inavos Avec la région de Bagan et ses nombreux temples et pagodes, le Myanmar peut compter sur un patrimoine historique et architectural de toute beauté. Avant même l’actuelle transition démocratique, le Myanmar bénéficiait déjà d’un effet de mode, en partie grâce à d’importantes campagnes de publicité internationales. Entre 2003 et 2014, le nombre de touristes est ainsi passé d’environ 150 000 à plus de trois millions. Une tendance qui devrait se poursuivre avec l’ouverture démocratique du pays. Une Bourse et des ressources Membre de l’ASEAN, le Myanmar dispose de nombreux atouts économiques et peut désormais enfin entrevoir de les faire valoir au grand jour. Outre le tourisme, l’économie birmane peut s’appuyer sur la multiplication des échanges commerciaux avec l’étranger. Le pays est exceptionnellement riche en minerai (cuivre, étain, or, manganèse) et dispose de fortes réserves de pierres précieuses. L’arrivée de multinationales de ces secteurs ne fait aucun doute. La Chine investi déjà lourdement sur place. En 2012, avant son ouverture au monde, il n’y avait aucun ETF consacré au Myanmar. Mais depuis la fin de l’année dernière, la bourse de Rangoon a ouvert ses portes et les investisseurs mondiaux voient d’un très bon oeil ce renouveau, même si nous sommes toujours en attente des premières transactions. Le pays a besoin d’infrastructures plus récentes, ce qui consiste en une opportunité d’investissement. Le principal problème reste de savoir si la junte va accepter la volonté du peuple en laissant le nouveau gouvernement prendre sa place. Naypyidaw, l’opportunité du moment S’il y a bien un avantage – s’il faut vraiment en trouver un – aux dictatures, ce serait leur goût prononcé pour les grands travaux. Par leur mégalomanie, les dictateurs engagent souvent leur pays vers des constructions pharaoniques. Le palais du Parlement de Bucarest, le pont du 25 avril de Lisbonne sont des exemples parmi tant d’autres. Le Myanmar a lui vu une ville étonnamment étendue sortir de terre. Naypyidaw, devenue la capitale du pays en 2006, jouit d’une superficie plus de trois fois supérieure à celle de Londres. Sa population dépasse pourtant à peine le million d’habitants. Sur ces zones inhabitées, le Myanmar a de quoi construire et engager des investissements en infrastructures, zones commerciales et autres centres de loisirs. Le terrain est disponible et a même déjà été déboisé. Un exemple à suivre dans la région Un autre aspect de l’intérêt birman, c’est la faible concurrence de ses voisins géographiques. En Asie du Sud-Est, le Myanmar est le seul Etat s’approchant véritablement d’une démocratie. Au Cambodge, son adversaire principal avec la Thaïlande sur le plan touristique, le premier ministre Hun Sen est un ancien Khmer rouge et se situe au pouvoir, ou proche du pouvoir, depuis 30 ans. En Thaïlande, la junte militaire est toujours au pouvoir. Le Laos reste un Etat à parti unique tout comme le Viêt-Nam. La Birmanie pourrait donc devenir l’exemple démocratique de la région. Alors qu’une nouvelle ère politique s’ouvre pour le pays, son horizon économique semble se dégager. Le Myanmar pourrait même avoir l’ambition de devenir le poumon économique de l’Asie du Sud-Est.
11/04 – Arthur Vernassière – http://quotidienne-agora.fr
Plus de 61 prisonniers politiques, dont des étudiants arrêtés après une manifestation, ont été libérés samedi soir suite au retrait des charges qui pesaient contre eux, ont rapporté des sources officielles du Myanmar. Au total, 199 prisonniers politiques, dont 36 femmes, ont ainsi été libérés.
Par ailleurs, 2.178 autres prisonniers graciés ont également été libérés. Cette décision des autorités a été prise en réponse aux efforts de Mme Aung San Suu Kyi pour libérer les prisonniers politiques à l’occasion du Nouvel an bouddhiste au Myanmar qui débutera le 12 avril.
11/04 – http://fr.vietnamplus.vn
Le nouveau gouvernement prend ses fonctions ce vendredi 1er avril : un gouvernement véritablement civil, pour la première fois depuis plus de cinquante ans. Et si Aung San Suu Kyi a été empêchée par les militaires de devenir présidente, elle se taille la part du lion dans le nouveau gouvernement avec pas moins de quatre portefeuilles.
La Dame de Rangoon devrait devenir conseillère spéciale de l’Etat, ce qui lui permet de faire la liaison entre le président, le Parlement et le gouvernement – l’équivalent d’un poste de Premier ministre. Mais dans le gouvernement qu’elle a réuni autour d’elle, elle s’est octroyé quatre ministères, et pas les moindres: Affaires étrangères, éducation, électricité, et énergie. Il s’agissait d’abord pour elle de montrer aux militaires, qui ont refusé de modifier la Constitution pour lui permettre de devenir présidente, qu’elle pouvait quand même « exercer des fonctions de responsabilité de premier plan et même les cumuler » explique Sophie Boisseau du Rocher, chercheuse à l’IFRI.
Mais si elle a pris autant de responsabilités, c’est aussi parce qu’il y a un problème de compétence, d’« insuffisances techniques » : ni Aung San Suu Kyi ni aucun membre de son parti, très présents dans ce nouveau gouvernement, n’ont jamais exercé ce genre de fonctions.
Le nouveau gouvernement a pourtant intérêt à se montrer performant, car la tâche est énorme après des décennies de règne sans partage des militaires qui ont mis le pays sur les genoux.
Première attente de la population : la libération de tous les prisonniers politiques restants. Ce mouvement a déjà commencé depuis quelques années – un geste de l’ancienne équipe en direction de la communauté internationale pour obtenir la levée des sanctions. Mais il s’agit maintenant de faire table rase du passé : libérer tous ceux encore en prison et en finir avec ces pratiques, c’est-à-dire reconstruire la justice du pays.
Les birmans veulent aussi une amélioration de leurs conditions de vie : 70% des foyers n’ont pas accès à l’électricité, 30% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté. Aung San Suu Kyi a donc choisi un économiste, Htin Kyaw, comme président. Il va falloir entre autres gérer la gestion de l’afflux d’investissements étrangers pour diminuer les risques d’accroissement des illégalités.
Autre gros dossier, peut-être le plus important pour le nouveau gouvernement : celui des conflits ethniques. Il y a 130 minorités en Birmanie, certaines sont depuis des dizaines d’années en lutte armée contre le pouvoir central, parfois entre elles. Car depuis la création du pays les militaires accaparent les fantastiques ressources naturelles birmanes qui sont sur leurs territoires (jades, pierres précieuses). Une piste évoquée mercredi 30 mars par le nouveau président, et dont Aung San Suu Kyi avait déjà parlé : le fédéralisme. Pour Guy Lubeigt, du Centre national de la recherche scientifique, « ça peut être le point fédérateur pour que toutes les nationalités se retrouvent et puissent négocier entre elles ». Ces «nationalités » (les minorités) « veulent une garantie qu’une bonne partie du gâteau leur sera réservée, avec laquelle ils pourront faire le développement qu’ils souhaitent ».
Le système de santé est aussi entièrement à reconstruire : le taux de mortalité est très important dans le pays. L’anthropologue Guy Robinne raconte que les hôpitaux sont vides, et que les médicaments proposés sont des contrefaçons, souvent d’origine chinoise : « on peut mourir d’être allé voir un médecin en Birmanie ou d’avoir consommé le médicament prescrit». Les birmans riches vont eux se faire soigner à Bangkok ou à Singapour. Le gouvernement est parfaitement conscient de cette priorité, souligne Guy Robinne, mais cela va prendre du temps : les structures médicales sont quasiment absentes de Birmanie.
Pour gérer tous ces dossiers, Aung San Suu Kyi a voulu former un gouvernement d’union nationale –c’est en tous cas ce qu’elle revendique : on y trouve évidemment de nombreux membres de son parti la LND, deux membres de l’ancien parti au pouvoir l’USDP, le vice-président du parti de la minorité Mon, mais aussi trois militaires à qui reviennent de droit la Défense, les frontières et l’Intérieur. Pour Guy Lubeigt, ce dernier portefeuille peut sérieusement poser problème, car le ministère de l’Intérieur, qui compte dans ses rangs un véritable bataillon de militaires, contrôle à partir de la capitale Rangoon toute la vie administrative de la Birmanie.
Pas une décision n’est prise dans un village sans en référer au chef administrateur local, qui dépend directement du ministère de l’Intérieur et donc de l’armée. « Tant qu’il ne peut pas y avoir de réforme constitutionnelle, je vois mal comment la Birmanie pourra arriver à fonctionner et mettre en œuvre sa politique puisque les autres (les militaires) vont systématiquement tout bloquer ». Guy Lubeigt est donc plutôt pessimiste. D’autant que l’armée possède toujours une minorité de blocage au Parlement avec ses 25% de députés nommés. Et le chef des militaires a répété cette semaine que l’armée allait continuer à occuper un rôle de premier plan… Pour mener à bien tous ces grands chantiers, Aung San Suu Kyi sait qu’elle doit continuer à collaborer avec l’armée.
01/04 – Christophe Paget – RFI (extrait)