Les banques chinoises trustent les premières places de la finance mondiale
29/06 – Jade Grandin de l’Eprevier & Simon Leplâtre –http://www.lemonde.fr (extrait)
29/06 – Jade Grandin de l’Eprevier & Simon Leplâtre –http://www.lemonde.fr (extrait)
Peter O’Neill, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a été à la mi-juin, le premier chef de gouvernement de l’histoire indépendante de son pays à être reçu par un chef d’État français.
Lors de cette entrevue au palais de l’Élysée, jeudi 16 juin 2016, le Président François Hollande a notamment souligné « l’essor » des liens économiques entre la France et ce pays mélanésien de plus de sept millions d’habitants et qui détient aussi d’énormes gisements de ressources naturelles (pétrole, gaz naturel, or, argent, nickel).
Outre le prédominant dossier économique, le Président français a aussi abordé celui de la lutte contre le changement climatique « car c’est un territoire menacé par les dérèglements », a ajouté la Présidence dans un communiqué.
Autre sujet, moins consensuel, auquel a fait allusion le Président français : les droits humains, souvent mis à mal en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où la police est fréquemment montrée du doigt dans des affaires de corruption et de violences.
Cette rencontre à Paris intervient alors que le groupe français Total a renforcé fin mai 2016 sa position dans un énorme projet d’extraction et de production de gaz naturel liquéfié en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur les sites-gisements souterrains Elk et Antelope, dans la province du Golfe (île principale).
Les premiers accords de prospection ont été signés en 2012 par Total avec les entreprises Oil Search et InterOil Corporation.
Fin mai 2016, le géant français a annoncé le rachat d’une importante part d’un des partenaires majeurs dans ce projet, la société InterOil.
Cette transaction aura lieu une fois que le rachat d’InterOil par Oil Search, annoncé quasi-simultanément, aura été finalisé, pour une valeur annoncée de quelque 2,2 milliards de dollars US.
Le rachat concerne soixante pour cent des intérêts d’InterOil dans le permis PRL 15 et 62 pour cent de ses intérêts dans les autres permis d’exploration locaux.
Selon Total, ce protocole d’accord « devrait être fortement créateur de valeur pour les actionnaires d’Oil Search, d’InterOil et de Total », en permettant de « conforter l’acquisition de InterOil par Oil Search en prévoyant la cession partielle d’intérêts dans le permis PRL 15 et ainsi en dégageant des liquidités pour les actionnaires de Oil Search et d’InterOil », d’ « établir le cadre d’un partenariat aligné entre Total et Oil Search, avec des intérêts significatifs dans le projet Papua LNG, tout en permettant l’entrée éventuelle de nouveaux partenaires dans le projet, y compris des acheteurs de GNL (gaz naturel liquéfié)».
Début avril 2016, Patrick Pouyanne, PDG de Total, se trouvait en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Sa visite était alors perçue comme un signe que le groupe français entendait mener à bien la réalisation de cet énorme projet.
À l’issue d’une rencontre avec le dirigeant français, le Premier ministre papou, Peter O’Neill, avait alors précisé qu’une décision définitive de mobilisation (et des investissements initiaux de l’ordre de dix milliards de dollars US) devrait intervenir courant 2017 et que Total et ses partenaires pouvaient compter sur le soutien du gouvernement papou.
Au plan local, ce projet gazier devrait générer une dizaine de milliers d’emplois directs et induits, a ajouté M. O’Neill.
Cet accord concerne en particulier le bloc PRL-15 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ont été découverts les champs d’Elk (en 2006) et d’Antelope (en 2009).
La découverte de ces deux gisements est considérée comme l’une des plus significatives de ces dernières années pour toute la région Asie-Pacifique.
Selon les deux groupes signataires, l’objectif commun est de « poursuivre l’appréciation de ces deux découvertes tout en poursuivant l’exploration de nouvelles ressources sur ce permis. Ces travaux devraient déboucher d’ici 2016 sur une décision finale d’investissement pour le développement des champs et la construction d’une usine de GNL (gaz naturel liquéfié) à terre dans le Golfe de Papouasie».
Total précisait en décembre 2013 qu’elle prenait une option sur les blocs d’exploration PPL-236, PPL-237 et PPL-238 dans la même zone.
Les premiers pas de Total sur le marché de la Papouasie-Nouvelle-Guinée remontent à octobre 2012, avec la signature de plusieurs accords avec la société Oil Search Limited en vue de prendre des parts dans des activités de prospection on shore et offshore.
Ces activités de prospection concernent deux concessions à hauteur de 40 pour cent et une autre à hauteur de 50 pour cent, le tout étant situé dans le Golfe de Papouasie, dans des eaux atteignant jusqu’à 100 mètres de profondeur.
Un premier projet de gaz naturel liquéfié, piloté par le géant américain ExxonMobil, est sur le point d’entrer en production.
Dans le cadre de ce projet américain, fin 2009, la société française SpieCapag (Groupe Vinci) a décroché un marché de quelque 800 million de dollars US pour la construction du gazoduc terrestre.
28/06 – Flash d’Océanie (extrait)
Le premier ministre canadien Justin Trudeau vient d’annoncer l’intention de son pays d’établir le régime sans visas avec le Mexique à partir du 1er décembre prochain. Cette décision intervient en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis où cette question reste sensible et centrale.
Selon le site officiel du premier ministre canadien Justin Trudeau, le chef du gouvernement a annoncé l’intention d’établir un régime sans visa avec le Mexique pour développer les liens économiques, sociaux et touristiques entre les deux pays.
Le premier ministre canadien se prononce pour le régime sans visas pour encourager le système d’avantages mutuels entre les deux pays, selon le site officiel du chef du gouvernement. Les responsables canadiens s’apprêtent à régler toutes les questions nécessaires concernant la suspension des visas pour les Mexicains.
Le site officiel du premier ministre canadien rapporte également que, jusqu’au 30 novembre prochain, le régime des visas entre les deux pays sera maintenu. Cela concerne les différents types de visas, notamment, pour visiter, étudier ou travailler au Canada.
Depuis 1994, les trois pays d’Amérique du Nord se sont regroupés au sein de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Cet espace de libre-échange commercial n’inclut pas, contrairement à ce qui existe en Europe, une zone de libre circulation des personnes. Des divergences profondes existent entre les Etats-Unis et le Canada sur le cas du Mexique.
Mais que pourront dire à ce sujet les électeurs américains qui seront invités à faire un choix sérieux plus tard cette année? Tout le monde se rappelle des propos de Donald Trump sur l’immigration mexicaine. Il semble que le pays du nord l’ait pris de court sur un sujet aussi sensible et important.
28/06 – https://fr.sputniknews.com
Le missile balistique de portée intermédiaire Musudan tiré le 22 juin dernier a atteint l’espace et est ensuite revenu dans l’atmosphère de la Terre lors de la sixième tentative de la Corée du Nord, a confirmé ce lundi le porte-parole du Pentagone Jeff Davis, en ajoutant que ce lancement peut donc être considéré comme un succès.
«Nous avons vu le lancement de missile. Nous avons vu qu’il est monté dans l’espace, est revenu et a parcouru la distance de 250 miles (402,336 km). Si c’était leur intention, c’est un succès», a déclaré Davis à des journalistes.
«Mais c’était vraiment un test, ils connaissent les paramètres et seulement eux peuvent dire si le tir a atteint l’objectif ou non», a-t-il noté. C’est probablement la première fois que les Etats-Unis confirment la performance d’un lancement de missile du Nord.
«De notre point de vue, cela nous rappelle l’importance de nos alliances avec le Japon et la Corée du Sud pour assurer que nous pouvons travailler correctement ensemble pour nous défendre contre tous les genres de missiles, non seulement ceux de portée intermédiaire mais aussi ceux pouvant menacer potentiellement notre territoire», a dit Davis.
Le tir a également rappelé «la raison pour laquelle nous avons besoin de continuer à faire pression sur la Corée du Nord pour qu’elle respecte les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et ses obligations en vertu des résolutions du Conseil et soit une bonne voisine dans la région», a noté le porte-parole du Pentagone.
L’officiel a aussi souligné que les Etats-Unis sont prêts à contrer les menaces balistiques du Nord, alors qu’ils font toujours des efforts pour tenter de les maîtriser. «Avant le test de ce système par le Nord, nous avons déjà fait des choses pour nous assurer que nous sommes positionnés dans la région. Nous avons une coopération Aegis avec le Japon. Nous avons des radars TPY-2. Nous avons placé des intercepteurs en Alaska et à Hawaï. Nous avons le système THAAD à Guam. Nous nous assurons d’avoir la maîtrise de cette menace constamment», a-t-il ajouté.
28/06 – http://french.yonhapnews.co.kr (extrait)
La Chine a fixé le 27 juin le taux-pivot du yuan à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi face au dollar, ont annoncé les autorités, une forte baisse journalière de près de 1% alors que la monnaie américaine a bondi après le vote pro-Brexit.
La banque centrale chinoise (PBOC) a fixé à 6,6375 yuans pour un dollar – une dépréciation de 0,91% par rapport à vendredi – le taux du renminbi par rapport au billet vert, selon les chiffres du China Foreign Exchange Trade System.
C’est son plus fort abaissement journalier depuis août 2015, lorsque la Chine avait ébranlé les places financières mondiales en dévaluant brutalement le yuan d’environ 5% en une semaine face au dollar, faisant trembler les investisseurs mondiaux. Le niveau du taux était lundi le plus bas depuis le 23 décembre 2010.
Pékin autorise une variation quotidienne du yuan dans une limite de 2% à la hausse ou à la baisse par rapport au billet vert, assurant ainsi son contrôle sur sa monnaie.
Le dollar a bondi après la décision historique des Britanniques de quitter l’Union européenne (UE), un vote qui a paniqué les marchés internationaux, les investisseurs craignant de possibles conséquences pour l’économie mondiale.
Plan d’urgence en cas de Brexit
La PBOC avait alors annoncé que la Chine avait préparé un plan d’urgence en cas de Brexit et qu’elle continuerait à améliorer le système de taux de change du yuan afin de garder le renminbi « fondamentalement stable ».
27/06 – latribune.fr avec AFP (extrait)
Après neuf ans de travaux et près de 5 Mrds € dépensés, le canal de Panama vient d’ouvrir une nouvelle voie pour les porte-conteneurs de grandes dimensions. Le pays espère capter toujours plus de parts de marché du fret maritime, face à son unique rival, le canal de Suez, lui aussi récemment élargi.
Tout un symbole : c’est un porte-containers chinois qui a, le premier, franchi le nouveau jeu d’écluses du canal de Panama, ce 26 juin 2016. Tiré au sort, le Cosco Shipping Panama est un bâtiment typique du commerce mondial actuel, avec une capacité de 14.000 conteneurs. Et ses mensurations, 300 mètres de long et plus de 48 mètres de large, lui interdisaient de franchir l’ancien canal. Mais grâce aux travaux menés depuis 2007, il a pu passer d’un océan à l’autre en quelques heures… moyennant 546.000 € de taxes.
Car c’est là le but de l’opération : pouvoir accueillir près de 97 % des porte-containers mondiaux, et multiplier le nombre de passages afin de doper les revenus du Panama. Et pour y parvenir, ce sont 4,96 Mrds € qui ont été engloutis dans un chantier gigantesque, mené par un consortium international regroupant Sacyr (Espagne), Salini Impregilio (Italie), Jan de Nul (Belgique) et Constructora Urbana (Panama). Un chantier qui a connu quelques déboires dont une grève des ouvriers et des problèmes d’étanchéité des écluses liés à un mauvais ferraillage des bétons, entraînant plusieurs mois de retard.
Les nouvelles écluses mises en place côté Atlantique et Pacifique, permettent d’accueillir des bateaux plus grands (au maximum de 366 x 49 mètres contre 294 x 32 m auparavant) mais elles offrent également un temps de parcours plus réduit, en seulement deux étapes (Agua Clara – Cocoli), contre trois précédemment (Gatún – Pedro Miguel – Miraflores). Elles sont constituées par des bassins géants, de plus de 420 mètres de long, pour 55 mètres de large et plus de 18 mètres de profondeur. Leurs lourdes portes coulissantes, d’un poids de 2.100 tonnes, ont été conçues par des ingénieurs néerlandais et produites en Italie par Cimolei. Pour autant, le fonctionnement des bassins sera plus économe en eau douce que l’ancien système, grâce à un système réutilisant 60 % de l’eau utilisée à chaque transit de navire. Une donnée importante quand on sait que près de 200.000 m3 d’eau douce partent vers l’océan à chacun de ces mouvements et que 14.000 bateaux l’utilisent chaque année…
L’ensemble du dispositif permettant de passer de l’océan Atlantique (au nord-ouest) à l’océan Pacifique (au sud-est) © T. Römer – Wikimedia CC
Les travaux, qui ont mobilisé 30.000 personnes, auraient été initiés en raison du lancement d’un projet concurrent, le canal du Nicaragua, approuvé en 2013, et confié à un consortium chinois, HKND. Un projet ambitieux, destiné à grignoter des parts de marché au Panama, par lequel transitent actuellement plus de 5% de tout le commerce mondial. Il est estimé que la capacité du nouveau canal de Panama dépassera les 500 millions de tonnes de fret par an en 2025, contre 280 Mt avant les travaux. Le pays d’Amérique centrale espère tripler ses revenus liés à cette activité, en raison de son positionnement stratégique, entre l’Asie et l’Europe, sur une route plus directe que le passage de l’Océan Indien, la mer Rouge puis la Méditerranée et l’Atlantique, via le canal de Suez. Les canaux interocéaniques n’ont pas fini de se livrer une guerre… à distance.
27/06 – http://www.batiactu.com
L’Australie a ordonné une étude urgente sur les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, ajoutant qu’elle ferait équipe avec la Nouvelle-Zélande pour négocier de nouveaux accords sur l’immigration et les échanges.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, qui a parlé d’un « très gros changement », a ordonné au ministère des Finances, à la banque centrale et au régulateur financier d’étudier les conséquences du Brexit en consultation avec Londres et Bruxelles; et de lui rendre les conclusions la semaine prochaine.
Le Premier ministre a parlé à son homologue néo-zélandais John Key et les deux dirigeants ont convenu de gérer ensemble l’après-Brexit en vue de parvenir à « un cadre coopératif ».
Canberra et Wellington sont en train de négocier séparément un accord de libre-échange avec l’UE. Une fois la sortie de la Grande-Bretagne effective, ils devront également négocier avec Londres.
De juillet 2013 à juin 2014, les échanges entre l’Australie et l’UE se sont élevés à 83,4 milliards de dollars australiens (55,5 milliards d’euros).
Les échanges entre Wellington et l’EU ont atteint 19,6 milliards de dollars néo-zélandais en 2014-15 (12,5 milliards d’euros).
27/06 – http://www.tahiti-infos.com avec AFP (extrait)
Le Panama inaugure en grande pompe ce dimanche 26 juin l’élargissement de son canal interocéanique et les deux nouvelles écluses qui vont permettre à de plus gros cargos de traverser l’isthme entre les océans Atlantique et Pacifique.
Environ 5% du commerce maritime mondial transite actuellement par le canal du Panama. Le pays souhaite attirer d’ici quatre ans 20 % de ce trafic. Ce projet ambitieux a nécessité neuf ans de travaux et 5 milliards de dollars de dépenses. Les deux nouvelles écluses devraient tripler le volume de marchandises qui transitent chaque année par le canal et, selon les calculs, doubler les revenus du Panama.
Mais il y a un hic. Les nouvelles voies sont encore trop petites pour les bateaux les plus volumineux. « Ils sont en train de réfléchir à une nouvelle phase pour les travaux, des travaux de troisième génération pour le canal », indique Kevin Parthenay, spécialiste des Etats centraméricains à Science Po.
Autre contrainte qui gêne les ambitions panaméennes : le projet de construction d’un autre canal au Nicaragua, tout proche. Celui-ci pourrait accueillir des supertankers. « Un consortium chinois a déjà commencé officiellement à faire des travaux. Indépendamment de toutes les considérations environnementales et économiques, c’est aussi pour la Chine une manière de mettre un pied sur le continent américain, qui est la chasse gardée des Etats-Unis », analyse Pierre Royer, auteur de Géopolitique des mers et des océans.
Le canal du Panama et les activités qui l’entourent, notamment les zones portuaires défiscalisées, représentent 15 % du PIB du pays. L’Etat n’a donc pas lésiné, ni sur les travaux, ni sur l’inauguration. La fête va coûter 3 millions de dollars.
25/06 – RFI (extrait)
La Chine a déclaré samedi que toute communication avec Taïwan était suspendue, le nouveau gouvernement de l’île n’ayant pas reconnu le concept d' »une seule Chine ».
Les relations entre les deux camps se sont considérablement refroidies depuis la victoire écrasante à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-Wen, élue en janvier et investie en mai.
Après huit ans de rapprochement et des communications régulières entre Pékin et Taipei depuis 2014, « le mécanisme de communication bilatéral a été suspendu », a expliqué un porte-parole chinois de l’Office des Affaires de Taïwan (OAT).
Bien que Taïwan, dont le nom officiel est « République de Chine », ait son propre gouvernement depuis la fin de la guerre civile chinoise de 1949, l’île n’a jamais déclaré formellement son indépendance et Pékin la considère toujours comme faisant partie intégrante de son territoire.
Pékin se méfie grandement de la nouvelle présidente taïwanaise et l’a mise en garde contre toute tentative de sécession. Tsai Ing-Wen est issue du Parti démocratique progressiste (PDP), un mouvement aux positions traditionnellement indépendantistes qui a remplacé au gouvernement le Kuomintang (KMT), proche de Pékin.
Selon la Chine, les relations ont été coupées car Taïwan aurait refusé de reconnaître le « consensus de 1992″, un accord tacite entre les officiels chinois et le KMT qui ne reconnaît qu' »une seule Chine », mais dont les deux camps ont une interprétation différente.
La victoire de Tsai Ing-Wen est symptomatique du sentiment des Taïwanais, qui craignaient une érosion de leur souveraineté depuis que l’île s’était rapprochée du continent, notamment à travers des accords commerciaux négociés secrètement et jugés plus avantageux pour les grandes entreprises que pour les habitants.
De son côté, le Conseil taïwanais des Affaires du continent, l’organe officiel qui gère la communication avec Pékin, n’a pas confirmé que les contacts étaient gelés. « Le gouvernement laisse la porte ouverte à des communications et met tout en œuvre pour garantir la poursuite de ce mécanisme », explique-t-il.
25/06 – http://www.tahiti-infos.com avec AFP
Réunis vendredi à Tachkent, en Ouzbékistan, les leaders des pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont signé les mémorandums portant sur l’adhésion de l’Inde et du Pakistan. Selon les estimations des participants au sommet, cette décision propulsera l’organisation à un niveau supérieur.
Lancée dès 2015, la procédure d’adhésion des deux nouveaux pays à l’OCS se concrétise: les mémorandums ont été signés le 24 juin par les présidents des pays membres, à savoir la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.
Et d’ajouter qu’il était d’ores et déjà nécessaire d’intégrer l’Inde et le Pakistan aux mécanismes d’interaction dans le cadre de l’OCS.
Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a pour sa part indiqué que l’adhésion de ces deux pays marquait le début d’une nouvelle étape du développement de l’organisation: une fois le processus finalisé, l’OCS s’étendra sur plus de 60% du territoire de l’Eurasie et regroupera 45% de la population de la planète. Quant au PIB cumulé des pays membres, il s’élèvera à 19% du PIB mondial.
Au cours du sommet les leaders des pays membres de l’organisation ont en outre évoqué un large éventail de questions d’ordre international, notamment la Situation en Syrie et la lutte contre le terrorisme.
24/06 – https://fr.sputniknews.com (extrait)